C’est pour faire le point de l’organisation de cette première édition de la Semaine de la mode et du textile dénommée «Bamako Fashion Week», que la présidente et la Secrétaire générale de l’ACCM, respectivement Maïga Mariétou Diakité dite Tatou et Kéita Mariah Bocoum, ont animé un point de presse. C’était le vendredi 27 février 2015 à Evidence Couture, sise à Hamdallaye ACI 2000.
Selon la présidente Maïga Tatou Diakité, l’un des objectifs de l’ACCM est de faire de Bamako un carrefour incontournable de la mode en Afrique. Une ambition qui ne peut se réaliser que par l’organisation d’un événement majeur comme «Bamako Fashion Week». Elle s’est dit très satisfaite de cette 1ère édition qui a mobilisé la crème des couturiers et créateurs de mode à travers le monde, sans un appui institutionnel à hauteur de souhait.
Aux dires de Mme Maïga Tatou, l’objectif principal de l’événement était d’ouvrir le Mali aux professionnels de la mode afin de valoriser le «Made in Mali» en l’amenant sur une plate-forme internationale.
La conférencière a indiqué que le niveau de participation a largement dépassé les attentes et que beaucoup de participants ont souhaité la pérennisation de la manifestation. «À partir de cette édition, nous pensons que les professionnels maliens du secteur ont eu l’opportunité de mettre en exergue leur savoir-faire et de nouer des partenariats avec leurs collègues venus d’Afrique et de la France. Nous devons maintenant tous travailler à concrétiser ces relations pour que ‘’Bamako Fashion Week’’ soit non seulement le tremplin de la vulgarisation de la mode malienne, mais aussi de promotion et de développement de l’artisanat malien. Un secteur qui ne manque pas d’atouts pour booster la croissance économique du pays», a-t-elle déclaré.
L’absence d’accompagnement des plus hautes autorités
La présidente de l’ACCM a souligné que l’ex-Premier ministre Moussa Mara avait pleinement adhéré au projet et avait promis qu’il va prendre en charge 50 % du budget d’organisation de l’événement. Malheureusement, il y a eu entre-temps le remaniement et il n’a pas été reconduit à son poste. Quant au successeur de Moussa Mara, il n’a pas manifesté beaucoup d’intérêt pour l’événement.
Les organisatrices ont déploré la non-implication et le manque de soutien de l’actuel Premier ministre, puisque l’Etat est censé être une continuité. À l’en croire, la grande déception vient du Département de Tutelle. Et pourtant, Mme Berthé Aïssata Bengaly était très engagée dans ce projet et leur avait donné deux millions de Fcfa avant qu’elle ne sorte du gouvernement.
À quoi joue donc Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo dont l’arrivée à la tête de ce département avait été saluée et suscité beaucoup d’espoir pour la relance et la promotion de l’artisanat ? Incompréhensible !
Par ailleurs, les organisatrices révèlent que toutes leurs démarches, pour avoir des soutiens, n’ont pas eu d’échos favorables dans certaines institutions de la République. Malgré tout, elles se sont battues, bec et ongles, pour relever le défi de l’organisation, en puisant dans leurs fonds propres.
Ajoutons que la conférencière Tatou Diakité a remercié quelques entreprises pour la confiance placée en l’ACCM et ainsi que le président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCM) qui les a beaucoup aidées. La présidente de l’Alliance souhaite organiser la 2ème édition du 24 au 28 février 2016.
Diango COULIBALY
Vraiment le ridicule ne tue plus dans ce pays.
C’est moi qui lit mal ou cette association dit avoir reçu une aide timide du ministère de la culture? Savez vous que ce ministère à un budget très maigre? Le plus drole c’est que je parie que votre évènement qui a eu lieu au CICB, vous a été accordé gratuitement par le Ministre de la culture.
Ce n’est qu’au Mali qu’on voit des promoteurs de festival mettre tout leur budget sur le dos de l’Etat. Madame vous n’avez pas honte de votre démarche??? C’est la première édition en plus, montrez ce que vous savez faire pour que l’Etat vous aide. Vous etes qui pour prétendre avoir un accompagnement de l’Etat pour une première édition d’un festval qui ne rapporte rien au Mali.
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