Confronté à l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de communication, le Réseau des photographes du Mali ambitionne d’impulser le secteur par l’organisation du Mois de la photo, dénommée Photo’Art Mali.
Le Réseau des photographes du Mali, composé de groupements et collectifs de photographes, organise la 1re édition du mois de la photo. Dénommé Photo’Art Mali, l’événement se déroulera du 6 décembre au 17 janvier 2019 à Bamako. L’objectif, selon les organisateurs, est de relancer le secteur de la photographie au Mali.
“La 1re édition prévue en ce début du mois de décembre sera marquée par des expositions photographiques itinérantes sur les œuvres des figures emblématiques qui ont hissé le secteur. Les événements se dérouleront à la Galerie Médina, la Maison africaine de la photographie, le Cadre de promotion pour la formation en photographie de Bamako, l’Institut français du Mali et le Palais de la culture”, a expliqué le président de l’édition, Seydou Camara, ajoutant que chaque site recevra l’exposition photo pendant une semaine, pour faire de l’événement une fête populaire de la photographie.
“Au cours de cette édition, les prix spéciaux dédiés à des figures emblématiques qui ont hissé le secteur seront donnés. Les prix retenus sont les prix Adama Kouyaté. Les prix seront parrainés par des structures en charge de la photo et les galeries… ”
A l’en croire, cette biennale photographique verra la participation des photographes venus de tous les horizons. “Cet ambitieux projet de promotion des photographes va permettre de faire sortir et exposer leur travail et savoir-faire en matière de pratique”. Ils sont pilotés par Françoise Huguier, Lassana Igo Diarra, Galerie Médina, Fatoumata Diabaté, Harandane Dicko, Mohamed Camara, Oumar Kamara, Tidiane Sangaré…”
Principal partenaire, la Maison africaine de la photographique a estimé que l’initiative est un ambitieux projet de promotion des photographes. Confronté aux l’évolution des Nouvelles technologies de l’information et de commune Photo’Art va impulser le secteur, selon son directeur Tidiane Sangaré.
Bréhima Sogoba
