Selon l’UNESCO, l’Organisation Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, onze des seize mausolées de Tombouctou ont été détruits, 95 % des manuscrits sont en lieu sûr, même si entre 2000 et 3000 ont été brûlés.
C’est pourquoi, le 18 février dernier, à l’occasion d’une journée de solidarité, des experts internationaux se sont réunis à l’UNESCO pour discuter des moyens de sauvegarder les richesses culturelles du Mali. Un plan d’action a été adopté.
Selon le ministre malien de la culture, Bruno Maïga, les jihadistes ont détruit ce qui fait « vivre l’âme ».
Le Mali pourra donc compter sur l’appui de l’UNESCO selon Irina Bokova, la directrice générale de l’organisation : « Nous devons parler avec des familles, des libraires privés, construire des entrepôts sécurisés, numériser les documents lorsque c’est possible. Nous en avons la volonté. Nous avons l’expertise, et nous le ferons ».
Aussi, en plus de la réparation des dégâts causés, un des défis sera de mettre un terme au trafic des biens culturels dans la région. Selon l’UNESCO, plusieurs biens sont déjà sortis hors du Mali.
Présente à la réunion, la ministre de la culture française, Aurélie Fillipeti, a affirmé que « le Mali est effectivement devenu un lieu d’où partent un grand nombre de manuscrits ».
Adam M THIAM
C’est l’homme malien qui lègue la culture aux générations futures qui est ne péril.Ce qui ont détruit les mausolées de Tombouctou et gao son des habitants de ses localités.Sinon comment peut ton comprendre que dans une situation ,au nom de quoi on se livre à détruire des tombeaux,à bruler des documents de plus de 11 et 14 eme siècle.Il faut traquer les leaders de ces organisations dans les pays qui les accueillent.
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