La commune IV du District de Bamako est un lieu culturel par excellence. Un clin d’œil sur ce qu’il faut savoir ainsi que sur ces sites et monuments qui sont à visiter à tout prix.
La commune IV du district de Bamako regorge de sites et monuments d’une extrême importance pour notre capitale. Lieu de pèlerinage culturel, cette municipalité entretient jalousement la célèbre rivière «Woyowayanko» d’une longueur d’environ 4 km.
Elle fut le théâtre de la «Bataille de l’Oyako» qui, le 12 avril 1883, opposa les intrépides Sofas d’Almamy Samory Touré baptisé «Emir El Moumenin» aux troupes coloniales françaises conduites par Borgnis Desbordes.
Sa vallée est jalonnée par de nombreux sites et monuments qui sont, entre autres, Les «Fosses communes du Jokoro» de Kognambougou (site occupé par Dogôdouma-Coura) où reposent les héros de Samory Touré tombés lors de la bataille du Woyowayanko ; «Fama Muso Kofara», pierre plate sur laquelle se baignait la femme de Titi Niaré, ancien chef de Bamako. Elle se trouve à l’ouest de Taliko sous une chute d’eau qui alimente aujourd’hui un verger.
Comme patrimoine historique, on peut aussi citer Le «Diafarana-kô», matérialisant la limite physique naturelle entre la commune IV et la commune III ;
Le «Kuluni Yèlèkè» qui «est un mamelon situé entre Lafiabougou et Taliko». Autrefois hanté, ce lieu avait été proposé pour l’édification de la cathédrale de l’église catholique du Mali;
Remontant vers le nord de la commune IV, il y a le village de Lassa. Aujourd’hui érigé en quartier, c’est un haut lieu de grandes curiosités parmi lesquelles on note Le «Tauko bèlèni», l’un des points de triangulation de la ville de Bamako qui, autrefois, avait été proposé comme l’emplacement idéal du palais du gouverneur du Soudan français.
Le «Jakatu» ou le bois sacré est aussi un patrimoine encore vénéré. Le puits sacré de Lassa est un puits naturel aménagé et vénéré par les premiers habitants du village. C’est aussi le cas du caïlcedrat sacré dit «Ma Dilaba» qui est un arbre surtout vénéré par les femmes pour la résolution de leurs problèmes de mariage et de fécondité.
Un peu plus au sud de la commune, se trouve le quartier de Kalabambougou avec ses arbres sacrés appelés «Zéré». Ce sont deux arbres de grandes tailles situés l’un à l’est et l’autre à l’ouest du quartier. Ils sont vieux d’environs deux siècles. Quant aux derniers sites, ils se situent à Taliko. Il s’agit, entre autres, du «Seléké Jan», pierre solitaire servant de frontière entre Taliko et Grinkumé (cercle de Kati) ; le «Suruntuba», une chute d’eau située près d’une grotte peu profonde et qui alimente des vergers à l’ouest de la capitale, précisément à Taliko 5.
La commune IV, a aussi abrité le 1er aéroport International du Mali et de l’ASECNA.
En tout cas, avec ces sites et monuments culturels il faut chercher à découvrir la commune IV, un lieu de grands vestiges.
Aliou Touré
Très bon boulot Mr le journaliste,il faut souvent des articles comme ça.Les soixante dix pour cent des habitants de la C IV ignorent ça,surtout les jeunes!
Notre patrimoine culturel est tout ce qui nous reste lorsqu’on aura tout perdu. L S Senghor disait que nous aurions à donner aux autres que notre culture et civilisation au jour du donner et du recevoir: LA MONDIALISATION.
Prenons soins de nos patrimoines culturels pour que nos enfants ne soient pas à jamais perdus!!!
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