Patrimoine culturel : Quand le directeur National casse un patrimoine culturel

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Le mûr qui clôture la direction nationale du patrimoine culturel et celui du lycée des jeunes filles  sont cassés. Il s’agit des  mûrs conçus depuis le début de l’indépendance du Mali. Pour cause : la direction veut ériger un bureau de réception.

Acte anodin, mais très important pour ceux-là qui savent la valeur d’un objet culturel. Parmi ces hommes, il faut rendre hommage à l’ancien directeur de la culture, département aujourd’hui érigé en direction du patrimoine culturel. Il s’agit de  feu Dr Téréba Togola (paix à son âme). Il fut un grand homme de culture qui savait la portée et la valeur de la chose culturelle. Nous avons en  mémoire, qu’un jour, sous un soleil de plomb en compagnie du président de la fédération Malienne des artistes, Belco  de l’ambassade des USA,  Togola s’insurgeai contre le vol et le pillage des sites archéologiques de Borombogou et de Sané à Gao. Surprise l’homme ne pu manger ce jour là à cause de la situation qu’il venait de voir. Pour un novice, l’homme est un fou ? Mais non ! L’art est l’âme du peuple comme a dit un penseur. Alors pour un simple citoyen, un mûr ne peut être qu’un simple mûr. Ici, les spécialistes que nous avons contactés sont frustrés. Selon certains, ce mûr comme celui de l’ancien lycée  des jeunes filles font partis du patrimoine culturel. Contacté par nos soins, le directeur adjoint du patrimoine culturel s’est réservé de tout commentaire et se dit  incompétent pour nous répondre. Nous n’avons pas pu non plus avoir les contacts du directeur national. Questions : qui a ordonné la cassure du mûr de la Direction Nationale du Patrimoine Culturelle ? Selon certaines sources, le directeur national aurait indexé le DFM. S’agit-il d’un ordre du ministre de la culture ? Nous ne serons le dire. Mais au ministre  de la culture par ses services techniques de veiller à la préservation du patrimoine culturel sur toute l’étendue du territoire pour permettre au citoyen lambda un bon comportement vis-à-vis de notre héritage culturel. En tout cas, rien ne saura justifier un tel acte sauf une manière détourée de dépenser l’argent de l’Etat. S’attaquer à la destruction d’un patrimoine culturel comme ce fut le cas des djihadistes à Tombouctou  peut être considéré comme un crime.

Fakara Faïnké

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