Le représentant résident du bureau du « Réseau Aga Khan de développement » (AKDN), Férid Nandjee, a visité lundi les installations du Parc national du Mali.
Il était accompagné de la directrice générale du parc, Mme Flatenin Traoré, et des membres de son bureau. Cette visite participe de la célébration du 1er anniversaire de l’inauguration du Parc national. Guidé par Mme Flatenin Traoré, Férid Nandjee a visité le salon de thé, le pavillon du parc, le jardin des plantes médicinales, le centre sportif, la maison de l’environnement, les boutiques et les trois aires de jeu.
Bâti sur 17 hectares, le Parc national est le fruit d’un accord de partenariat entre le gouvernement à travers le ministère de la Culture et celui de l’Environnement et de l’Assainissement et le Trust « Aga Khan pour la culture » (AKTC) représenté par l’Agence culturelle du réseau « Aga Khan de développement ». Il est géré dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé signé entre l’Etat et AKTC en août 2010.
Le parc offre aux visiteurs un vaste espace de loisirs, d’activités didactiques, éducatives et associe la culture et la nature. Une centaine d’emplois y ont été aussi créés au profit des jeunes. Le parc est ouvert de 7 heures à 23 heures. De son ouverture à nos jours, le Parc national a reçu 12.000 visiteurs, soit 500 visiteurs en moyenne par jour en majorité des jeunes. Les ressources générées sont destinées à entretenir l’endroit.
Le représentant résident du « Réseau Aga Khan de développement » a rappelé que le parc réaménagé fait partie d’un large programme de régénération urbaine mise en œuvre par AKTC dans notre pays sur plusieurs sites historiques et culturels de Mopti, Tombouctou et Djenné. Cet accord de partenariat public-privé, a précisé Férid Nandjee, permet la gestion, l’exploitation et l’entretien du parc sur une période de 25 ans.
La gestion a été confiée à une société anonyme de droit malien, autonome et d’un type particulier. Le Parc national, a-t-il confirmé, est aujourd’hui le plus grand pôle d’attraction publique, aussi bien pour les résidents que les voyageurs. L’objectif de hisser à 36.000 le nombre d’entrées cette année, sera dépassé prévoit le représentant résident du « Réseau Aga Khan de développement ».
Le Parc national, s’est réjoui Férid Nandjee, a réussi le pari de préserver un écosystème d’une richesse inestimable dans une nouvelle architecture paysagère alliant harmonieusement jardin botanique et parc public. Mme Flatenin Traoré promet, pour sa part, de continuer à veiller au bon entretien d’un parc auquel, il n’y a aujourd’hui pas grand-chose à reprocher.
mercredi 28 septembre 2011