Parc national du Mali : La modernité au flanc de Koulouba

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Sur 17 hectares, se succèdent des itinéraires de jogging, de cyclisme et d’escalades ainsi que divers sentiers de découverte de la nature, une maison des jeunes et des sports, un restaurant panoramique etc. Tel est le tableau qu’offre le Parc national du Mali et qui en fait un haut lieu de distraction et l’endroit le plus fréquenté de Bamako, avec, en moyenne 1000 visiteurs en semaine, 3 000 les week-ends et 5 000 les jours de fête. Dirigé par Mme Flatenin Traoré, il est l’un des plus grands parcs urbains d’Afrique. 

 

Parc National du Mali à Bamako (Photo l’Essor)

Fruit d’un partenariat entre le Mali et le Trust Aga Khan pour la culture, le Parc national Aga Khan est un espace de 103 hectares aménagés et dotés d’équipements culturels et sportifs sur une superficie de 2 100 ha de forêt classée. Situé sous le mont Koulouba entre le palais présidentiel et l’hôpital du Point, le parc englobe le Musée national, le Jardin botanique et le Parc zoologique. Il est parcouru par un vaste réseau piétonnier et des allées pavées et propose aux visiteurs, notamment aux scolaires, un grand espace de loisirs et d’éducation associant culture et nature. On y trouve également des itinéraires très variés de mise en forme, de jogging, de cyclisme et d’escalade ainsi que divers sentiers de découverte de la nature avec, entre autres, l’observation d’oiseaux. Les espaces paysagers permettent d’admirer la végétation et la flore locale dans un cadre varié offrant pelouses, massifs de fleurs, espaces boisés, jardin de plantes médicinales avec photos des différents stades d’évolution et utilisation en pharmacopée traditionnelle, entre autres.

Selon Mme Diakon Assitan Koumaré, responsable Marketing & Evénementiels, des centaines de visiteurs, nationaux et étrangers, de tous les âges et toutes les catégories sociales, prennent d’assaut quotidiennement ce joyau qui a vu défiler d’importantes personnalités mondiales dont Son Altesse royale le prince Karim Aga Khan, le président de Sao Tomé et Principe, Fradique de Menezes, le Prince Albert de Monaco, l’ancien président malien Amadou Toumani Touré, les médiateurs de la Cedeao dans la crise malienne, des diplomates accrédités au Mali, plusieurs sommités de la musique, des arts et du sport.

Le Parc national Aga Khan de Bamako est l’un des espaces citadins les plus vastes en Afrique et constitue une réalisation remarquable par son écosystème et par son architecture alliant tradition et modernisme. En outre, le Parc national du Mali est une institution à vocation éducative, avec pour mission de sensibiliser tous les publics, mais surtout les enfants, à l’utilisation judicieuse des ressources environnementales.

Enfin, le sport a toujours eu un grand succès auprès de la population malienne et reste un point fort du Parc. C’est pourquoi un vaste centre sportif a été aménagé en même temps que des parcours de santé dotés d’équipements spécialisés pour la gymnastique, la course à pied, le cyclisme et l’escalade.

Aujourd’hui, tous ceux qui résident à Bamako et les étrangers de passage à Bamako ne jurent que par le Parc national du Mali. Les ambassadeurs y célèbrent les fêtes d’indépendance de leurs pays ; les nouveaux mariés y font systématiquement un tour ; les célébrations d’anniversaire dominent le lot d’activités, avec plus d’une dizaine par jour et une cinquantaine pendant les week-ends.

Actuellement, avec la grande chaleur, le Parc national déborde de monde, du matin au soir.

« Je suis venu me distraire et découvrir le parc dont j’ai beaucoup entendu parler. C’est ma première fois. J’adore la nature, et je suis servi», nous confie Harouna Diarra, un étudiant à la Faculté des sciences politiques. « Je viens me reposer à l’ombre des arbres, sur ce beau gazon en attendant les cours de l’après-midi. J’ai choisi cette option au lieu de rentrer à la maison à plus de 10 km et revenir à l’école après. Je préfère me retirer ici à 300 F le ticket, avec mon sandwich ou bien manger ici-même dans le snack. Je suis toujours avec ma camarade de classe Djénébou Diarra », renchérit Aminata Koïta, une élève qui fréquente à moins de 200m du Parc.

Comme nos deux interlocuteurs, chacun des centaines de visiteurs journaliers, vient pour un motif bien déterminé : repos, lecture, promenade, pique-nique, sport, musculation, jogging, restauration, découverte, séminaire – atelier, cross, workshop, anniversaire, mariage, causerie-débats.

 

ST

 

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1 commentaire

  1. Ce arc m’a l’air attractif et me donne des idées pour mon prochain séjour dans ma patrie. Excellente initiative cet article. Merci ST

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