Ousmane Karamoko Simaga, Maire de Ségou:\Le Festival a fait connaître Ségou dans le monde entier\""

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A la fin de la 7éme édition du Festival sur le Niger, nous avons tendu notre micro à Ousmane Karamoko Simaga, le Maire de Ségou, pour qu’il nous livre ses impressions et nous parle de sa gestion de la Commune.
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rnOusmane Simaga est très fier du Festival sur le Niger, qui, selon lui "est un tremplin, une opportunité, qui a redonné à Ségou toute sa valeur culturelle et l’a fait connaître en Afrique et dans le monde entier". En outre, M. le Maire se félicite des retombées économiques de l’évènement dans la ville, même pour le secteur informel.
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rn"Ces retombées sont visibles à tous les niveaux, nouveaux sites comme le Centre d’Arts Korè ou la Fondation, transports, hôtellerie, et même dans la marmite de la ménagère!" affirme celui que tout Ségou appelle Oussou Simaga.
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rnLe Maire de Ségou se réjouit "le Festival n’appartient plus seulement à Ségou, tous les nationaux se le sont approprié. Même les touristes occidentaux, malgré les nombreuses intoxications, sont venus en nombre. Je tiens d’ailleurs à les féliciter pour leur courage et à les remercier de leur fidélité au Festival sur le Niger".
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rnNous n’avons pas manqué d’interroger Ousmane Simaga sur le mode de gestion de la Commune de Ségou pour lequel lui et l’équipe qu’il dirige ont opté. "C’est tout d’abord la transparence dans la gestion. Nous rendons compte tous les six mois à nos administrés de ce que nous avons fait et comptons faire, car nous voulons que tout le monde soit au même niveau d’information. Ces séances de restitution ont amené la population à s’acquitter plus volontiers de la TDRL (Taxe de développement régional et local). De 0,1% de taux de recouvrement au départ, nous ambitionnons d’atteindre 35 ou 40% l’année prochaine".
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rnIl y a une spécificité qui caractérise les élus communaux ségoviens, selon le premier d’entre eux: "Généralement, les Maires pensent que c’est en vendant des terrains qu’ils peuvent collecter de l’argent. En deux ans, nous n’avons vendu aucun mètre carré de notre commune. Pourtant, les salaires, l’eau et l’électricité sont régulièrement payés. Les travailleurs de la Mairie sont motivés et nous remettons même des attestations à ceux qui se signalent le plus chaque année".
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rnOusmane Simaga considère que le développement passe d’abord par l’éducation et la santé. Avec l’aide de l’ANICT et l’appui d’Intervida, des constructions et des restaurations ont pu être réalisées dans ces deux domaines et M. le Maire ne doute pas que, grâce au milliard dévolu à la région sur la vente de la SOTELMA et aux jumelages avec Richmond et Angoulême, il réalisera ses ambitions pour sa ville et ses administrés. Quid de 2014? "Nous aviserons en temps utile!" nous a-t-il répondu.
rnRamata Diaouré
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rn7ème édition du Festival sur le Niger
rnBravo aux forces de sécurité!
rnIl est une chose dont il faut se féliciter, et pour laquelle il faut tresser des lauriers à tous les acteurs impliqués et à leur commandement, concernant l’édition 2011 du Festival sur le Niger de Ségou.
rnC’est la qualité du dispositif sécuritaire mis en place, sa présence remarquée, gage de prévention et de tranquillité des populations, et son efficacité. Forte de ce constat, nous avons rencontré le Contrôleur Général de Police Moussa Condé, Coordinateur de ce dispositif, qui a bien voulu nous recevoir dans ses bureaux, pour en savoir plus.
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rnLe Contrôleur Général Condé a été formel: il n’y a eu à Ségou aucun renfort venu d’une autre localité, car il n’en a pas été demandé, l’effectif disponible sur place étant largement suffisant pour mener toutes les tâches requises à bien. Forte de plus de 200 personnes, l’équipe déployée sur le terrain comptait des éléments de la Police Nationale, de la Gendarmerie, de la Garde Nationale et de la Police Militaire.
rnIl nous est revenu, lors de notre séjour ségovien, qu’une ou plusieurs personnes suspectées d’activités terroristes ou d’appartenance à un groupuscule de type islamiste aurai(en)t été appréhendée(s) dans la zone. Le Contrôleur Général de Police Condé n’a pas voulu confirmer cette information lorsque nous lui avons posé la question, mais, selon des sources concordantes et très bien informées, cela est exact.
rnIl semblerait donc qu’un individu signalé par Bamako a effectivement été appréhendé, sans aucune pièce d’identité, alors qu’il voyageait avec une autre personne à bord d’un autocar de transport interurbain, au poste de contrôle situé à l’entrée de Ségou. Les deux suspects auraient été convoyés sur le champ vers Bamako, pour complément d’enquête. Quels étaient les motifs de leur voyage et vers quelle destination se dirigeaient-ils? Nous n’avons pu le découvrir.
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rnBien que non confirmé officiellement, ce coup de maître est donc à mettre aussi à l’actif des forces de sécurité qui étaient sur le pied de guerre à Ségou, ainsi qu’à celui d’une coopération inter-Etats en matière de renseignement dont on voit qu’elle porte fruit et devrait dorénavant être la règle pour lutter efficacement contre AQMI et ses affidés sur toute l’étendue du territoire malien.
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rnA ce bravo décerné aux forces de sécurité, ajoutons un ban pour les festivaliers. Contrairement à ce que d’aucuns veulent faire croire concernant la moralité ou le comportement dépravé de fêtards lors du Festival, la Brigade des Mœurs de Ségou n’a eu à procéder à aucune interpellation. Ce qui permet de penser que si les bonnes mœurs ont été outragées durant l’évènement, cela ne l’a été que dans un cadre privé! Nous ne saurions terminer sans décerner une mention spéciale aux Sapeurs-Pompiers, présents eux aussi durant toute la semaine.
rnRamata Diaouré
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