Œuvre littéraire : Le roman « Mourir pour l’Azalai » dans les bacs

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Le Centre Djoliba vient de concevoir un nouveau concept intitulé « Un livre, un auteur ». Le samedi 22 juin 2013 pour la première édition de cet espace, Noumou Ben Diakité et son roman « Mourir pour Azalai » était l’invité de ce nouveau concept.

 

Lors du lancement de ce nouveau concept, le  directeur du Centre Djoliba le père joseph Tanden Diarra a fait un exposé liminaire sur le concept qui à ses dires introduira la culture de la lecture chez les Maliens et les Maliennes. Il a indiqué que beaucoup de penseurs ont produit au cours  de ces derniers mois, des romans, des saisies, des recueils de poèmes, de l’histoire immédiate, mais qu’ils ont  jeté dévolu par hasard sur « Mourir pour l’Azalai » de Noumou Ben Diakité. « En 2010, il circulait sur le net cette méta-vérité que les Africains ne lisent pas et que pour cacher quelque chose à un africain, il suffit de l’écrire dans un livre, il ne le lira jamais » a-t-il souligné.

 

 

L’auteur a fait savoir que son roman est une oraison funèbre venu des confins des  horizons sableux et ayant anéanti la musique douce des pas lents et coulant des chameaux. « C’est aussi un cri d’appel, un appel d’espoir de voir vivre et revivre ensemble avec tendresse et amour les enfants venus du nord et du sud du Mali » ajoute-t-il. Le professeur Paul Drabo dira que le roman africain n’arrive toujours pas s’affranchir du conte. Il a invité les auteurs africains en générale et ceux du Mali en particulier à produire des romans qui s’éloignera des contes et autres histoires.

 

 

Quant à M. Ousmane Diarra, il a fait savoir que l’œuvre de Noumou Ben Diakité laisse apparaitre son amour profond du pays et de sa connaissance de la culture malienne. « C’est un livre de passion et d’amour du pays à travers lequel j’ai beaucoup appris », a-t-il ajouté. Il n’a pas fait cadeau à la presse étrangère qui, selon lui fait souvent des commentaires tendancieux et dégoutants lorsqu’il s’agit de traiter la crise malienne. « Dans les commentaires, la crise malienne apparaît comme une guerre ethnique tandis qu’il n’a jamais eu d’affrontement intercommunautaire dans notre pays depuis la chute de l’empire du Ghana », a-t-il martelé. Pr Mamadou Bani Diallo dira que « le livre qui est présenté aujourd’hui revêt une valeur symbolique à travers la thématique : rébellion au Mali qui est plus que jamais une question d’actualité »

 

L’auteur invite les Maliens à lire ce roman qui parle de l’histoire récente du Mali et  explique  les concepts de Azawad, Azalai, etc.

Ben Dao

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