La 3e édition des retrouvailles annuelles de l’Association des ressortissants et sympathisants de Bélédougou “Bélédougou N’dokan” a livré son goût, le vendredi 28 décembre 2012, au Pavillon des sports du stade Omnisports Modibo Kéita. Elle a été l’occasion pour les participants de déguster le rythme des morceaux et instruments traditionnels ; à savoir : le ciwarani, le n’do, le n’tièbletiè, le n’goussou avec les artistes de la zone.
Pour la culture de la paix et la promotion sociale, la 3e édition de la nuit culturelle du Bélédougou a vécu le 28 décembre 2012 au Pavillon des sports du stade Omnisports Modibo Kéita.
Le thème retenu cette année était la paix ou rien. Un thème qui s’inscrit en droite ligne des objectifs de l’Association. Il s’agit, pour les organisateurs, de partager le sentiment de compassion avec nos parents du Nord qui sont victimes d’amputations, de lapidations, de viols et autres exactions commises contre les droits fondamentaux de l’homme.
“Nul ne peut jouir de la plénitude de ses droits, si n’est pas libre moralement et socialement. Nous n’avons pas besoin d’une arme pour construire notre pays. Le seul combat qui nous libère aujourd’hui, c’est la promotion sociale, le développement culturel, la préservation des acquis, à savoir nos patrimoines culturels et autres”.
Ce que les bandits armés et des groupes salafistes sans loi ni foi sont en train de commettre ne nous apporte rien. L’Afrique, plus précisément le Mali ne mérite pas ça. Je pense que nous avons besoin d’unir nos forces sans aucun calcul d’intérêt particulier pour faire cette Afrique, un continent de havre de la paix en ce 21e siècle”, s’est justifié le président de l’Association “Bélédougou N’dokan”, Djalakoro Oumar Coulibaly.
Elle a été l’occasion pour les participants de déguster le rythme des morceaux et instruments traditionnels, à savoir le Ciwarani, le n’do, le n’tièbletiè de n’jobougou, le n’goussou de la reine Mariam Bagayogo. Ces morceaux ont été suivis de la prestation de certains artistes de la zone comme Sanata Diarra, Dipa Coulibaly, Sira Diarra, Nènè Coulibaly, Djénéba Sec et Mamou Sidibé de Ganadougou.
Ont pris part à cette cérémonie le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali, Bakary Togola, le secrétaire général de la section Adéma de Kati, N’ti Konaré, l’historien et médecin traditionnaliste, Tassolo Traoré, Tiancé Coulibaly et plusieurs délégations venues du Bélédougou.
Nabila Ibrahim Sogoba
BIEN VRAI
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