Novembre à Bamako / Porte ouverte sur les créations contemporaines du Mali

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Le livre « Novembre à BAMAKO », écrit par notre consœur Valérie Marin La Meslée,  illustré avec de belles images de la photographe Christine Fleurent et coédité  par « le bec-en-l’air » en France et « Cauris éditions » ne finira pas de surprendre sur les bords du Djoliba. Après une exposition très appréciée, en mars 2011 à l’Institut français de Bamako, Cauris édition dans le cadre de la 9ème édition de la Biennale africaine de la photographie, vient de rééditer son exploit. L’Assemblée nationale du Mali abrite du 2 au 5 novembre 2011, une exposition  de photographies tirées du livre « Novembre à BAMAKO ». Intitulée « Ils changent le Mali », le vernissage de cette exposition a été présidée, le 2 novembre 2011, par Dioncounda Traoré, Président de l’Assemblée nationale.

« Novembre à BAMAKO », le livre qui  invite à découvrir la capitale du Mali, à travers les hommes et les femmes de culture et les artistes qui l’animent au quotidien, est actuellement au centre d’une exposition à l’Assemblée nationale. Une série de photographies tirée de ce livre, sous forme d’un hommage aux artistes maliens qui « changent le Mali », y sera exposée jusqu’au 5 novembre 2011. De Souleymane Cissé, réalisateur émérite malien, à Djénéba Koné qui s’est révélée au monde à la faveur de l’Opéra du Sahel, en passant par le photographe Malick Sidibé, Habib Dembélé dit Guimba, Cheick Oumar Sissoko, Adama Traoré d’Acte 7, Amadou et Mariam,

Salif Keita, le rossignol, le peintre Ismael Diabaté, le joueur de Kora Toumani Diabaté, Abdoulaye Konaté et le designer Cheick Diallo, pour ne citer que ceux-là, ont été immortalisés par l’objectif de la photographe Christine Fleurent. Il faut aussi dire que des lieux mythiques comme le Soudan Ciné n’ont pas été oubliés. Après avoir visité l’exposition, photo par photo, en compagnie d’un parterre de personnalités, dont l’ancien ministre de la culture Cheick Oumar Sissoko et El Hady Koita, secrétaire général du ministère de la culture, Dioncounda Traoré a estimé que mieux que changer le Mali, les artistes et hommes de culture, contribuent de façon remarquable à une meilleure connaissance du Mali à travers le monde. Il a aussi indiqué qu’il a été émerveillé par le fait que la photo qui est de nature statique, immobile, puisse traduire un certain dynamisme dans lequel on sent le Mali bouger. « Cette exposition fait bouger quelque chose qui est par nature immobile », a-t-il déclaré.                                                   

    Assane Koné

 

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