Une « prose poétique, un sonnet en prose », ce qu’il convient malgré tout de désigner du vocable roman est un véritable creuset où chaque acteur véhicule une valeur de la culture ambiante.
« POUR LE SANG DU MORTIER » est donc un récit où à travers chaque personnage, l’auteur rappelle une vertu bien de chez nous et à la jeune génération d’en tirer profit pour le rendez-vous au banquet « du donner et du recevoir » dans ce monde globalisé.
Madame Amina Sow FALL est une grande romancière et en a fait preuve dans ce « condensé » où se glisse tous les autres genres dans une parfaite osmose de style. « POUR LE SANG DU MORTIER » est tout simplement une œuvre complexe qui défie toute classification, un roman, entêterons- nous de le désigner, mais d’un réel social avéré, dans une trame saisissante où le suspense a été bien entretenu.
Bref cette œuvre, de par sa structure, sa simplicité et son imaginaire, offre une originalité peu commune qui entraîne le lecteur au cœur d’un univers fantaisiste tour à tour magique et concret. Un univers créée de toutes pièces, où se meuvent différents personnages …qui sait peut être réels. Une sorte de « roman conte »,
une transposition romanesque d’un faisceau de réalité.
À suivre
Michel NAMAR
mnamar@yahoo.com