C’est un livre comme il en existe depuis que l’édition des ouvrages a vu le jour, mais c’est un livre absolument singulier. « COLONEL ASSIMI GOÏTA, LE SOLDAT DE LA RENAISSANCE », son titre, sort en effet des chantiers battus. Ecrit d’une plume alerte par Moussa Balla Cissé, le livre se classe entre la biographie, le récit rapide d’une épopée qui commence et la vision d’un avenir qui commence radieux.
Le titre en lui-même est déjà l’annonce de tout un programme, d’une perspective vers des lendemains meilleurs. M. Cissé, l’enfant de Ségou, a eu le flair de l’intellectuel avisé qui sait lire les destins, non pas à la manière des prestidigitateurs et autres vendeurs d’illusions, mais avec l’œil du visionnaire des talents prometteurs. Son livre, premier du genre consacré à la personnalité solide du colonel Assimi Goïta, qui paraît en moins de trois ans du parcours du nouvel homme d’Etat qui manquait au Mali, ne verse pas dans la flatterie, ni dans la flagornerie, le propre de beaucoup de plumitifs, écrivains, journalistes, historiens, etc., qui pullulent par les temps qui courent. Que non ! L’ouvrage a en plus l’avantage d’être produit par un Malien et édité par une maison d’édition malienne (Prostyle Editions), ce qui, dans le contexte de la souveraineté retrouvée, leitmotiv de l’action portée par le colonel Assimi Goïta et ses équipes depuis le 14 janvier 2022, donne un sens plus pertinent au livre.
« COLONEL ASSIMI GOÏTA, LE SOLDAT DE LA RENAISSANCE » est un incontestablement un livre qui annonce de bonnes perspectives, heureuses ajouteront certains qui n’ont jamais désespéré du Mali et qui ont toujours vécu avec la certitude qu’il y aura un jour un homme, un fils du Mali, qui surgira des cieux, sinon des entrailles de notre terre nationale, pour redonner à notre pays sa gloire d’antan, celle qui a été balafrée jusqu’à la laide défiguration par des générations de politiciens véreux, serviles complices de prédateurs fomentant toujours de l’extérieur des complots contre notre souveraineté, en faisant toujours, entre autres saignements, main basse sur nos ressources immenses, donc agissons sur le bien-être commun et le bonheur auquel nous ne cessons d’aspirer légitimement. Ces hommes et ces femmes qui ont entretenu l’espoir, lequel est en train aujourd’hui de se réaliser résolument aujourd’hui, sont légion : on n’en citera pas au risque de commettre le péché d’en oublier, mais beaucoup sont dans les mémoires grâce à l’expression de leurs certitudes et de leurs prévisions qui tombent maintenant comme mars en carême, qu’ils soient encore avec nous et qu’ils aient rejoint le royaume des bienheureux devanciers, là-bas, très loin, d’où nous sentons le parfum de leur sourire comme pour nous galvaniser dans la poursuite de l’œuvre commencée en nous attachant viscéralement au leadership du jeune officier désormais aux avant-postes, aux commandes de l’Etat du Mali, cette nation brave et héroïque qui sait se défendre.
Moussa Balla Cissé est à saluer- et à encourager pour qu’il ne dépose pas la plume, pour qu’il ne raccroche pas, c’est-à-dire qu’il n’abandonne pas le champ de la bataille. En effet, il a eu le mérite d’être le premier à comprendre qu’il faut, dès à présent, jeter la lumière sur la marche en avant commencée, qui ne doit point être interrompue. Pour les générations à venir, il existe désormais, grâce à lui, un repère, un matériel didactique et historique, qui orientera tout le monde. « COLONEL ASSIMI GOÏTA, LE SOLDAT DE LA RENAISSANCE » est un livre qui fait le point sur à peine trois ans de volonté de s’émanciper de tous les jougs d’asservissement et d’exploitations, de violations et de massacres, au propre comme au figuré, dont le Mali, le Sahel et plus globalement l’Afrique entière ont toujours été les victimes durant des siècles. Pour la reprise de l’initiative, il fallait un rédempteur, un homme providentiel, un enfant prodigieux enfanté par le peuple meurtri et lésé. Celui-là est sorti des rangs de l’Armée nationale, forte institution pourtant disséquée par des gouvernants nés ici plus soucieux de servir les intérêts sordides de ceux qui ne cessent de nous violer, nos bourreaux qui n’ont jamais rien conçu autre chose pour nous que nous prendre par les appâts de leurs hameçons. L’enfant a une figure, elle s’appelle Assimi Goïta, colonel de son Etat. Notre auteur, M. Cissé, l’a vite repérée par son intelligence dans l’observation. Colonel Assimi Goïta n’est pareil à aucun des militaires, ses prédécesseurs, qui sont arrivés à la tête des Etats africains durant les soixante dernières années, avec des ambitions certainement nobles, avec des méthodes souvent à reconsidérer, avec visiblement des stratégies précipitées, qui n’ont en tout cas pas permis de se défaire des serres impérialistes et néocoloniales. Tous gardent leurs mérites à travers la vicissitude de l’histoire, mais Colonel Assimi Goïta n’est pas à être assimilé ni à Rawlings, ni à Thomas Sankaré, ni à Fidèle Castro ou à Che Guevara, et pas plus qu’à d’autres à travers le monde. Colonel Assimi Goïta est Colonel Assimi Goïta, le soldat de la renaissance, pour son pays et pour l’Afrique. Ceux qui l’on côtoyé sur les champs de bataille ne tarissent pas d’éloges quant à sa bravoure et à sa maîtrise de l’art militaire ; ils voient en lui le dirigeant qui manquait.
Dans la préface qu’il consacre au livre de Moussa Balla Cissé, le général Yamoussa Camara, officier supérieur aux hautes qualités morales et professionnelles, qui sera pourtant la plus grande victime des politiciens inconscients et apatrides des temps dits démocratiques, ce qui fait de lui le martyr vivant de la période de la Transition commencée le 18 août 2020 et dont la trajectoire a été rectifiée le 24 mai 2021, présente le colonel Assimi Goïta : « Troisième fils d’une fratrie d neuf enfants et élevé à la dure dans la pure tradition Minianka, Assimi Goïta, comme tout enfant tenant son père en estime, a très tôt nourri le secret désir de marcher sur les pas de son père : un militaire modeste, pétri d’honneur et d’humilité. Réservé, plutôt timide mais ambitieux, courageux et exigeant avec lui-même, Assimi entra au Prytanée militaire de Kati après le Certificat d’études primaires, une voie tracée à l’époque pour accéder à l’EMIA. Ses camarades de promotion furent, entre autres, Sadio Camara et Malick Diaw, tous deux des hommes de caractère avec lesquels il fit le choix de cheminer… » Tel est l’homme et ses relations, qui ont réussi à mener proprement le pronuncimiento du 18 août 2020. Le général Yamoussa Camara ajoutera plus loin « …C’est au plan diplomatique que le désormais Chef de l’Etat impose sa marque. Les relations conflictuelles entretenues avec la France depuis le départ d’IBK, se complexifient et se durcissent. En réponse à l’attitude condescendante et au ton paternaliste du partenaire, à la limite de l’injure, Bamako exige le départ de la force Barkhane et la relecture des accords de coopération militaire. Par la suite, l’ambassadeur (de France) est expulsé, la coopération militaire rompue. La France entraîne dans son sillage les pays de l’Union européenne, qui réduisent l’un après l’autre la voilure de leur participation à l’EUTM ou s’en retirent tout simplement. Mêmes les organisations régionales et sous régionales s’en mêlent… » Excellente description du contexte, des caractères, des traquenards et souricières mis en place et que le jeune colonel Goïta ont ses équipes, soutenus à bras le corps par le peuple malien, ont tour à tour déjoués avec une intelligence et une efficacité qui ont toujours pris de court ceux d’en face arrogants.
« COLONEL ASSIMI GOÏTA, LE SOLDAT DE LA RENAISSANCE », c’est-à-dire du Mali Kura et de la nouvelle Afrique sortant de la nasse des impérialistes, fourmille de détails. Moussa Balla Cissé a en effet fait un travail remarquable en réunissant pour son ouvrage des détails absolument importants qui permettent aux lecteurs de cerner la démarche patriotique du jeune colonel vers plus d’émancipation. Il n’y a plus à marcher à reculons, c’est certain, car les compromissions sont à prescrire. Un leader est aux commandes et il a l’œil d’acuité. Le livre de M. Cissé décrit minutieusement, sans circonlocutions ennuyeuses, avec des mots précis, plusieurs épisodes qui ont marqué la vie du Mali durant es trois dernières années et qui sont appelés à être prolongés au fil du temps. Des éclairages sur les hommes, acteurs majeurs dans la nouvelle gouvernance, ne manquent pas. Un livre à lire absolument. La cérémonie de dédicace aura lieu le 07 décembre prochain à la Maison de la presse à 15 heures. J’y serai.
Amadou N’Fa Diallo
« COLONEL ASSIMI GOÏTA, LE SOLDAT DE LA RENAISSANCE » Malienne et Africaine. Merci mon President pour nous avoir remis notre honneur, notre dignité et notre independance!
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