12 chapitres et 234 photos d’illustration, telle est la moisson récoltée par l’initiateur de cette collection, M. Abas Sylla, ancien Maire de la ville, en collaboration avec l’association « Nioro Kanu » et l’Association pour le développement du Cercle de Nioro du Sahel (ADCN).
La cérémonie de présentation de ladite collection s’est déroulée dans les locaux du Comité de l’égal accès aux médias d’Etat, jeudi, dans l’après-midi, sous le parrainage du ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar HassDiallo.
« Ce n’est pas un document historique », a tenu à préciser, dès l’entame, M. Sylla, mais simplement « un recueil de personnalités et citoyens ordinaires ayant marqué la vie spirituelle, religieuse et socioprofessionnelle de la ville de Nioro ». « C’est une photothèque composée de 12 chapitres, illustrés par 234 images sommairement légendées », a-t-il indiqué, reconnaissant des « erreurs ».
« Ce sont des omissions par méconnaissance », a confessé M. Sylla, mais que les initiateurs qu’ils sont, a-t-il promis, « se feront un devoir de corriger dans le tome II en cours de préparation ». « Toute œuvre humaine est imparfaite », a consenti M. CheicknéDetteba Kamissoko, le président de l’Association pour le développement du Cercle de Nioro du Sahel (ADCN).
En dépit de ces imperfections, il a salué « la bonne initiative » de cette collection de photos visant à « rendre honneur à Nioro du Sahel » à travers sa vie spirituelle, politique et socioprofessionnelle ainsi « magnifiée et immortalisée ». « Exhumer le passé pour le mettre en harmonie avec le présent » participe de « la connaissance de soi » qui, elle-même, construit « la confiance en soi » pour toute entreprise et quelle que soit l’adversité d’en face, a martelé M. Kamissoko.
« Car, se connaître soi-même est la meilleure des connaissances », a professé le président de l’ADCN, après avoir exhorté les initiateurs à « étendre leur collection à tout le Cercle », en mettant un accent particulier sur « les anciens bâtiments et autres sites culturels et historiques ».
Il faut effectivement aller au-delà de la ville de Nioro pour embrasser les autres communes et finir en beauté par toute la région, en commençant par les familles et les quartiers, véritables cellules de base pour toute aventure humaine, a appuyé le ministre Thierno Amadou Oumar Hass Diallo. Car, a-t-il argumenté, il nous faut « une réécriture de notre Histoire par nous-mêmes, pour une appropriation de notre patrimoine culturel et historique », dont il a salué l’esprit à travers cette photothèque.
En effet, Nioro est une ville « religieuse, spirituelle et intellectuelle » qui a donné au Mali « de grands imams, des lettrés et autres érudits musulmans », s’est réjoui le ministre Diallo, avant de féliciter et de rendre hommage aux initiateurs, dont Mme Diakité Hawa Séméga, présidente de l’association « Nioro Kanu », et M. Sylla, qui ont réalisé et publié cette photothèque « sur fonds propres ».
Source : CCOM/MARC