Nina Walett Intalou ministre de l’artisanat et du tourisme : « Nous envisageons de créer une ceinture touristique autour de Bamako »

2

Nous avons eu un entretien à bâtons rompus avec la ministre de l’Artisanat et du tourisme Nina Walett Intalou. Une occasion qu’elle a mise à profit pour évoquer sa politique de promotion du tourisme et de l’artisanat.

 Pour le chef du département de l’Artisanat et du tourisme, depuis son arrivée à la tête de ce ministère, elle s’emploie à donner à ce secteur ses lettres de noblesse. A ce sujet, pour la relance du tourisme local, Nina Walett ambitionne de mettre en valeur les sites touristiques autour de la capitale malienne. Ce qu’elle appelle une ceinture touristique.

« Nous ambitionnons de créer une ceinture touristique avec des parcs d’attractions et des pistes touristiques dans des zones comme Selingué, Oulessebougou, Woloni, Baguinda…A travers cette initiative, il s’agira de faire en sorte que les familles puissent trouver un endroit pour se reposer durant les week-ends parce que nous avons une population jeune qui aspire souvent à se détendre dans des zones similaires » a expliqué Nina Walett Intalou.

Cependant, s’agissant de la création de cette ceinture touristique, elle a évoqué un problème de moyens financiers. « Notre souhait, c’est de voir se réaliser ce projet le plutôt possible, mais nos moyens sont limités pour le moment » a expliqué Nina Walett Intalou.

Elle a également cité les différentes actions menées par son Département à Sanga, à Woroni, à Djenné pour appuyer les professionnels du secteur de l’artisanat et du tourisme à travers des aides financières. Elle a aussi invité les collectivités à inscrire la promotion de l’Artisanat et du Tourisme dans leur Pdsec.

Quant à l’organisation de la première édition du Salon international de l’artisanat du Mali  (Siama), le chef du département de l’Artisanat et du tourisme a exprimé toute sa fierté quant à la concrétisation de ce projet.

«Ce salon est une première pour nos artisans maliens. Car, les artisans   représentent 60% de la population et il y a 400 corps de métiers artisanaux, donc je me suis dit que ce secteur doit être mis en valeur. Quand je vois nos artisans rafler les prix à l’international, par contre dans leur propre pays ils n’ont aucune opportunité pour exprimer leur talent, il faut corriger cette injustice. Aussi l’apport des artisans à l’économie malienne est inestimable. Avant la crise, ils versaient au Trésor public plus de 80 milliards Fcfa contre 30 milliards en 2015. Et certaines autorités ignorent l’apport des artisans à l’économie, alors que ce sous-secteur économique peut être le deuxième pourvoyeur de recettes dans notre pays » a rappelé la ministre Nina.

C’est pourquoi, selon elle, son département a initié ce salon pour leur rendre hommage. « Et nous avons constaté qu’il il ya un engouement autour de cette initiative qui va leur permettre de prouver leur ingéniosité car notre artisanat est d’une qualité impeccable » a-t-elle ajouté.

La Ministre a aussi salué l’accompagnement des plus hautes autorités pour l’organisation de cette première édition. D’ailleurs, a-t-elle ajouté, c’est le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta qui va présider l’ouverture des stands.

En somme, pour le chef du département de l’Artisanat et du tourisme, les dividendes de ce salon vont revenir aux artisans. Pour la simple raison qu’après cette première édition, l’organisation reviendra désormais à l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali.

Kassoum THERA

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Dixit Kassoum THERA: « En somme, pour le chef du département de l’Artisanat et du tourisme, les dividendes de ce salon vont revenir aux artisans. Pour la simple raison qu’après cette première édition, l’organisation reviendra désormais à l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali. ».

    Si « Pour la simple raison, qu’après cette première édition, l’organisation reviendra désormais à l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali. », au lieu d’interviewer Madame Nina, la cheftaine-Tamanokalte des femmes-Tchibaradène de l’Azawad, qui n’est qu’une touriste … azawadienne rêveuse, mauritanienne et … ivoirienne, il fallait interviewer les acteurs directs, en l’occurrence le Président de l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali ou le chef de l’Agence Malienne de Promotion du Tourisme au Mali (AMPT).

    En tout état de cause, la ministre NINA (la carte dudit nom?) , ignare en cette science touristique, fait l’ombrage aux professionnels du secteur touristique qui se meurt, par suite des coups de buttoirs-béliers Coalisés Mafieux Apatrides (CMA) et des Hurleurs Chaïtans Unis Azawad-cauchemardeux (HCUA).

    Sincèrement

  2. Comment peut-elle relancer le tourisme, si ses propres frères sont à l’origine de l’insécurité qui freine cette activité au Mali? Quel est le touriste qui va se risquer dans une aventure aussi périlleuse que de venir visiter le Mali? Le Rallye Paris-Dakar qui jadis était la plus grande attraction dans le sahara a changé de continent à cause de ces enfoirés de rebelles. Or, c’était à eux que profitait le plus le Rallye. Maintenant, les objets d’art des artisans Touaregs ne rapportent plus d’argent. Certains sont obligés d’aller vendre leurs articles au Burkina voisin ou au Niger. Les rebelles et leurs frères djihadistes ont tué le tourisme dans ce pays. Quelle est la famille qui prendra le risque d’aller pic niquer dans des parcs à Baguinda ou Wouéléssébougou? Non loin de là, le Kangaba a été attaqué. C’était pourtant un lieu touristique très fréquenté par les expatriés. Les djihadistes y ont débarqué un après-midi pour tuer les clients de ce campement pourtant très prisé par les week endars, surtout en période de grande chaleur. Pour le moment, tout investissement dans le tourisme se fera en pure perte pour l’état. Les rebelles ont tué le tourisme. Il faut attendre encore plusieurs années pour voir les blancs revenir visiter le pays Dogon, les vestiges de Djénné et Tombouctou ou les autres sites touristiques jadis très convoités dans notre cher pays. Ces enfants de putes ont tout gâté, leurs artisans sont les premiers à payer le prix fort pour la cessation de leur principale activité pourtant liée au tourisme. Ils s’en foutent de l’art et de la culture. Allez parler d’art ou de culture à des djihadistes, ils s’en ballent les couilles!!!!!!

Comments are closed.