Promouvoir les potentialités culturelles des différentes régions administratives du Mali et donner l’opportunité aux jeunes artistes de s’exprimer sur scène, c’est la philosophie de la nouvelle émission conçue par Diamond Entertainment de concert avec ses partenaires.
Pour ce faire, un point d’explication s’est tenu le vendredi 28 février au Palais de la culture. Dans le souci de promouvoir les potentialités culturelles du Mali, la société de régie, de publicité et de production, Diamond Entertainment a initié une nouvelle émission de téléréalité “ Mosu Bô » sur les ondes de la 2e chaine de l’Office de radio télévision diffusion du Mali (TM2). Pour cette première édition, les 8 régions administratives et le district de Bamako sont retenus. Ce choix n’est nullement
fortuit. « Chaque région dispose une diversité culturelle qu’il faut développement. Nous avons tendance à abandonner nos anciens accoutrements au profit de l’Europe et d’Amérique. Avec cette nouvelle émission, les jeunes auront l’opportunité de découvrir notre mode de vie », a expliqué le directeur général de Diamond Entertainment, Saouti Labas Junior Haïdara. Avant de préciser que toutes les filles peuvent prendre part à cette compétition interrégionale, à moins qu’elle garde le teint naturel.
Après Kayes, la région de Koulikoro était à l’honneur ce vendredi 28 février, au palais de la culture Amadou Hampâté Ba. 9 filles ont eu droit à la scène pour convaincre les membres du jury sur leur savoir-faire traditionnel. Après le défilé de mode, s’en est suivi les prestations d’artistes, démonstration des forces de la magie noire et le comédien Kary Bokoba Coulibaly dit Madou Ouolo.
Un facteur de cohésion et de la réconciliation
La chorégraphie du deuxième enregistrement de l’émission Muso Bô a porté sur le « Cotèba ». L’assistance a été largement informée sur l’utilité de la danse « Cotèba ».
Effet, dans le plus profond de Bélédougou et de Ségou à l’époque des royaumes, la danse de « Cotèba » était conçue comme un facteur incontournable dans le rétablissement de l’ordre social et
intercommunautaire. Cette pratique sociale, comme les relations à plaisanteries « Sanakouya » pouvaient résoudre tous les contentieux des sociétés Bamanan. C’est pourquoi Diamond Entertainment a rafraichi l’assistance avec la danse Cotèba, explique le DG. « Si les communautés s’engagent face à la nécessité des pratiques, la culture peut être un moyen de résistance. Et de Kayes à Kidal, en passant par le district de Bamako, nous allons sillonner toutes les locales du
Mali », a-t-il insisté
Nabila Ibrahim Sogoba
