Moussa Diakité alias Zoulou a besoin d’aide pour accéder au gotha de ses pairs maliens, africains, voire du monde.
Qui est donc Zoulou? Originaire de Zamana, petit village du cercle de Yanfolila de la 3e région administrative du Mali, Moussa Diakité, fils de feu Kalifa Diakité et d’Awa Diakité, Moussa tombe à bas âge sous le charme de la culture, notamment la danse et la musique du Wassoulou.
Il quitte après la 7e année fondamental. Après, il se lance dans la mécanique en 1984. Mais, comment est-il devenu comédien ? Selon lui, l’art est très facile pour lui. C’est un don inné chez les ‘’Wassoulou ka’’.
C’est à travers Boubacar Diallo dit Diakèr de N’Tomikobougou qu’il a pu intégrer le monde de la comédie. «Boubacar Diallo dit Diakèr, à travers ce que je faisais pour faire rire les gens, se rappelle-t-il, m’a présenté à Mme Fofana Aminata Diombana qui était institutrice à l’Institut national des arts (Ina). Pour qu’elle m’encadre afin que je devienne un très bon comédien. Elle m’encadrait à la maison avant de m’envoyer à l’Ortm, auprès de Djibril Diabaté, réalisateur de l’émission Eclats de rire pour ma première prestation dans le cadre de l’humour».
Il faut retenir que depuis cette émission, l’artiste comédien ne baisse plus les bras. Du fait que le milieu attise son amour pour son métier. Il continue toutefois à faire de petites choses pour ne pas perdre la main sans jamais laisser tomber son penchant pour la mécanique.
Des «Eclats de rire», il a ensuite participé à la Comédie club de l’espace Bouna en passant par une troupe théâtrale de la Guinée Conakry de Sébénikoro.
Il faut également retenir que Moussa Diakité n’est pas uniquement que comédien. Il est aussi musicien et chanteur. Il a à son actif plusieurs chansons dans son répertoire. En plus, il joue très bien le kamelen N’goni, un instrument de chez eux. En dehors de la comédie, Zoulou souhaite se hisser dans le monde de la musique. Il se trouve que les moyens font défaut.
Pour ce qui concerne sa participation à Yélébougou, Zoulou estime cette initiative salutaire qui permet à beaucoup de jeunes du Mali d’être formés et connus plus tard.
A l’en croire, les promoteurs Ander Baba Diarra et Papa Ouane font de leur mieux pour le rayonnement des jeunes de Yélébougou. Cet humoriste qui fait parler de lui dans toutes les circonstances, malgré son amour pour la comédie, se heurte à un problème de déplacement : «Je veux faire rire les gens partout et à tout moment. Faute de moyen de déplacement, je suis souvent obligé de rater des spectacles. Je demande alors à toutes les bonnes volontés de m’aider».
Pour terminer, il remercie nos militaires et tout ce qui nous aide pour la résolution de la crise. Il remercie également tout ce qui ont contribué à sa réussite et ses frères de Yélébougou
Il lance un vibrant appel au président de la République, aux militaires sans distinction de béret et au peuple malien de taire les divergences politiques pour faire face à l’essentiel.
Seydou Oumar N’DIAYE
bonne chance monsieurs diakite malheureusement au mali la culture est relegue en deniere position personne ne s,en ocupe comme il se doit …seul les artistes qui font bien leur travail au mali …
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