Moussa Balla Coulibaly lors du lancement de son dernier livre: «La rébellion est devenue une profession»

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Moussa Balla Coulibaly
Moussa Balla Coulibaly

L’auteur n’est pas un inconnu et est célèbre pour son franc parler. Moussa Mary Balla Coulibaly, accompagné de ses proches, amis et anciens collaborateurs, et entouré au présidium de Me Mamadou Gakou et du journaliste Mamadou Fofana, a présenté un essai percutant sur le Mali.

Ce livre, j’allais dire ce Tabalé, est un document de 109 pages écrit dans un style très simple, mais audacieux et propre à lui seul, dans lequel il passe en revue les dysfonctionnements des régimes qui se sont succédé au Mali et qui ont plongé notre pays dans une crise sans précédent.

L’auteur, un fin connaisseur des rouages de l’Etat, pour en avoir été l’un des grands serviteurs dans le temps, ne contente pas d’analyser les défaillances de la gestion du pays, mais propose des solutions de sortie pour qu’enfin nous puissions retrouver notre identité, la vraie, condition sine qua non d’un développement harmonieux de notre Maliba.

Le Tabalé, un vieil instrument, est une sorte de flûte que l’on utilisait en temps de crise dans nos royaumes pour appeler tous les hommes valides au secours. Pour le Président Moussa Balla Coulibaly, les rébellions cycliques que notre pays a connues ont toujours été provoquées par trois groupes: les Touaregs Ifoghas et Kel Ansar et les Arabes de Taoudénit.

Des règlements de ces rébellions, il ressort selon l’auteur que seul le régime de Modibo Kéita, premier Président du Mali avait trouvé la solution en son temps. C’est pourquoi il a saisi cette occasion pour lancer un appel à tous les Maliens. « Profitez cette fois-ci de la signature prochaine de l’accord d’Alger pour que plus jamais cela ne se reproduise au Mali».

Moussa Mary Balla Coulibaly préconise entre autres solutions, pour un Etat du Mali véritablement viable, une Fédération de l’ensemble des pays de l’UEMOA, car, estime-t-il, nos Etats, dans leur état actuel, sont des entités non viables.

Il a également manifesté ses craintes face à l’immixtion grandissante des religieux dans la sphère politique au Mali.

Mohamed Naman Keita (Stagiaire)  

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3 COMMENTAIRES

  1. mbkone,
    Ce n’est pas ce qu’on vous demande. Juste des réactions par rapport aux dires de Moussa Balla Coulibaly. Vos critiques ont l’air ironique et sont de mauvais goût. Enseignez le jeune, Ne le rabaissez pas.
    Merci.

  2. le tabalé n’es pas une flûte c’est dommage pour un stagiaire qui commence ainsi le métier. Comment un malien peut il confondre les instruments du terroir. Le tabalé est un tam-tam.

    • Ce qui est encore plus grave, c’est le fait que les rédactions de nos journaux ne procèdent pas a des revues avant de publier les articles! Le terme “battre le tabalé” existe bien, un titulaire aurait pu corriger le jeunot! 😆 😆 😆

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