Mosquée Djingareber de Tombouctou : Une réalisation de l’architecte Es Saheli

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Dans le cadre de la «semaine Es Saheli» consacrée à Abou Ishaq es-Sahéli, architecte émérite, l’Ambassade d’Espagne au Mali a organisé, le vendredi 19 mai 2023, une table ronde à l’hôtel Salam de Bamako sur la « vie de Es Saheli et les relations qui existaient entre Es Saheli et Kankou Moussa ». Cette rencontre était présidée par l’Ambassadeur d’Espagne au Mali, José Hornero Gomez, en présence des conférenciers, le Pr. Doulaye Konaté, ancien ministre malien ; le directeur de l’Ecole supérieure d’ingénierie d’architecture et d’urbanisme (ESIAU), Abdoulaye DEYOKO ; Antonio Llaguno ROJAS, vice-président de la Fondation Kati, Tombouctou, Francisco Vidal Castro de l’Université de Jaén (Espagne), sous la modération de l’Architecte Sébastien, en présence d’autres personnalités.

Selon l’Ambassadeur d’Espagne au Mali, José Hornero Gomez, l’objectif de cette table ronde est de mettre en commun tous les académiciens, les experts espagnols et maliens pour trouver des points communs sur les importations que Es Saheli a faites dans l’évolution de la vie du Mali  et surtout dans l’évolution des liens entre la méditerranée, l’Europe et l’Afrique. Avant d’ajouter que Es Saheli est entré au Mali à travers Gao et il a construit la première mosquée de Gao, la mosquée Djingareber de Tombouctou, des palais etc. Selon lui, Kankou Moussa avait l’intention de nommer un ambassadeur espagnol auprès du Royaume de FES. « Je suis l’ambassadeur d’Espagne, non seulement, pour promouvoir la présence de l’Espagne au Mali, mais aussi, pour promouvoir la signification et les relations entre le Mali et l’Espagne », a déclaré le diplomate espagnol au Mali. Il a mis l’accent sur des valeurs comme la solidarité, le respect de l’autre, le vivre ensemble. Lors des débats, le Pr. Doulaye Konaté, ancien ministre malien, a fait savoir que beaucoup d’objet nous viennent d’Espagne. « Depuis le 9ème siècle, il y a le trafic d’objet entre le Mali et l’Espagne », a-t-il dit.

Quant à Antonio Llaguno ROJAS, vice-président de la Fondation Kati, Tombouctou, il a parlé de la rencontre en l’architecte Es Sahili et l’empereur Kankou Moussa. Francisco Vidal Castro de l’Université de Jaén (Espagne) abonde également dans le même sens. Pour sa part, le directeur de l’Ecole supérieure d’ingénierie d’architecture et d’urbanisme (ESIAU), Abdoulaye DEYOKO, a indiqué que la mosquée Djingareber de Tombouctou est un bâtiment emblématique avec son minaret, son support de bois. «Nous allons faire des recherches pour savoir comment l’œuvre a été édifiée », a-t-il dit.

 

A.S

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