Cette déclaration a été faite hier, par le ministre de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo lors de la cérémonie d’ouverture de la 9eme édition de l’atelier de création photographique “fotocréation“. Cette formation vise à renforcer les compétences des photographes professionnels dans le domaine de la pratique photographique et de la conservation des collections.
Le ministère de la Culture, à travers la Maison africaine de la photographie, organise, du 4 au 13 octobre 2018 à la Bibliothèque nationale, la 9eme édition de l’atelier de création photographique “fotocréation” couplé au lancement du livre photographique intitulé : “Koulikoro, ville d’eau et de collines”.
L’édition 2018 de l’atelier de création photographique “fotocréation” qui regroupe seize (16) artistes photographes venus des dix (10) régions du pays et du District de Bamako, vise à créer un espace de rencontre et d’échanges d’expériences entre professionnels, à susciter la créativité et à enrichir les collections photographiques sur le Mali.
Durant huit (8) jours, les participants travailleront sur les différentes techniques de prise de vue comme le cadrage, la composition et l’utilisation de la lumière.
La seconde manche de la cérémonie a concerné le lancement du livre photographique, édité par la Maison Africaine de la Photographie, intitulé “Koulikoro, ville d’eau et de collines”. Il est le deuxième du genre, publié dans la collection “Villes du Mali” qui ambitionne de couvrir l’ensemble des capitales régionales du Mali et le district de Bamako.
Ce livre est un témoignage sur le paysage urbain de la ville de Koulikoro, mettant en exergue les éléments du patrimoine historique et les créations contemporaines les plus représentatives de la capitale du Néguetan. Les images contenues dans ce livre résultent d’une sélection de photos de l’atelier de création photographique consacré à cette ville.
Pour le ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ces deux activités s’inscrivent en droite ligne de la politique nationale culturelle adoptée en 2013 par le Gouvernement et dont un des objectifs stratégiques majeurs est la protection et la promotion du patrimoine culturel : “Ces activités concourent au renforcement des capacités des acteurs, notamment des photographes mais aussi, à l’enrichissement du fonds documentaire qui illustre éloquemment la richesse de notre patrimoine culturel, historique et contemporain”, a-t-elle ajouté.
Le ministre de la Culture a laissé entendre que la présente publication offre, sans doute une réelle opportunité aux artistes photographes pour contribuer au développement de la création artistique de notre pays : “Ainsi, à travers cette publication, il s’agit, pour le ministère de la Culture, de promouvoir la photographie comme moyen d’expression artistique et culturelle mais aussi comme outil de développement”.
Selon le ministre, de nos jours, la photo s’impose dans chaque espace et recoin de la vie de chaque individu : “Ainsi, la photo, moyen de témoignage historique et œuvre d’art, se trouve au centre des actions de mon Département dont la mission fondamentale est de sauvegarder, de préserver et de valoriser nos savoirs et nos savoir-faire, pour que la mémoire reste car, les générations actuelles et à venir en ont besoin en tant que repères et comme source de nos valeurs et d’identité culturelle “.
Notons que les images réalisées au cours de cet atelier serviront à la future édition d’un livre photo sur la capitale de Bamako, comme ce fut le cas pour les villes de Kayes et Koulikoro, respectivement sous les titres : “Kayes, le soleil de décembre”, édité en 2016 et, “Koulikoro, ville d’eau et de collines” en 2017.
Y. Doumbia