Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo l’a déclaré lors de l’ouverture de la 4e édition du festival Ogobagna «Ce festival demeure surtout un instrument de dépassement de conflit par le biais d’utilisation d’outils sociologiques… »

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l’ouverture de la 4e édition du festival Ogobagna

La 4e édition du festival culturel dogon a commencé le lundi 21 janvier à la place du cinquantenaire. Dogons, Bozos, Peuls, Mandeka, Bobos, … tous étaient à la cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de la culture, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo. C’était en présence du président de Ginna dogon, Mamadou Togo, du président du grand forum de Mandé, Djibril Naman Keita ;  Dr BocaryTreta.

« L’architecture du pays dogon : transmissions du savoir, et du savoir-faire », est le thème de cette 4e édition. Plus qu’un festival, cette édition de Ogobagna a été l’occasion pour les festivaliers de parler de la cohésion sociale entre les communautés, découvrir la culture dogon…

Dans son discours de bienvenue, la représentante du maire de la commune III  a salué l’association Ginna dogon pour cette belle initiative. Pour elle, à travers ce festival, les Dogons cultivent le brassage entre les différentes communautés.

Pris la parole en tant que grand frère des Dogons, le président du Grand forum du Mandé a félicité l’association Ginna dogon pour n’avoir pas oublié le droit d’ainesse. Sans détour, il affirme que ce festival contribuera au renforcement de la cohésion sociale entre les communautés du Mali. Djibril Naman Keita s’est aussi prononcé sur la situation de la crise du centre. Il promet de se battre avec les associations Ginna dogon et TabitalPulaaku pour le retour de la paix.

Dans son discours, le président de Ginna Dogon, Mamadou Togo, s’est dit très satisfait de la réussite de l’événement. « C’est le cœur meurtri, le moral au talon que je m’adresse à vous face aux différents drames récents qui ont couté la vie à 37 personnes dans le cercle de Bankass », a-t-il introduit. Le président de Ginna dogon a aussi profité de l’occasion pour préciser que les chasseurs du groupe Dana Amassagou ont déposé les armes depuis le 27 septembre 2018. « Du  jour de la signature de ce cessez-le-feu unilatéral à ce jour, les populations dogon sont chaque jour que Dieu fait assassinés et leurs bétails emportés », a-t-il déploré. Pour lui, il est temps d’agir et mettre fin à ce conflit.

Les propositions du président de Ginna dogon sont claires contre  les terroristes : la destruction de tous les nids des djihadistes terroristes sur l’ensemble du territoire national.

Avant de terminer, Mamadou Togo a laissé entendre que ce festival n’est pas que pour les dogons ; c’est pour la promotion de la culture malienne. Il estime que la présence des troupes bozos, peuls, bobos, mianka,…est un signe de la cohésion entre les communautés.

Pour sa part, le ministre de la Culture, Mme DiayeRamatoulaye Diallo, s’est beaucoup penchée sur la cohésion sociale entre les communautés du Mali. « Fort des acquis des sessions précédentes, le festival culturel Ogobagna s’impose de plus en plus comme un moment culturel majeur de notre pays », a-t-elle déclaré pour féliciter les organisateurs. Pour elle, ce festival est plus qu’un simple divertissement. «Ce festival demeure surtout un instrument  de dépassement de conflit par le biais d’utilisation d’outils sociologiques… », a-t-elle laissé entendre.

Notons que le festival continue jusqu’au 27 janvier.

 

BoureimaGuindo

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