Du 25 au 28 février 2016, s’est tenue à Bamako la 4ème édition du Festival International Soninké « FISO ». Pendant ces quatre jours, les soninkés ont mis à nu leurs cultures dans toute sa dimension et sa diversité. Les Soninkés de Mauritanie, de Gambie, du Sénégal, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la France ont tous effectué le déplacement pour cette rencontre culturelle placée sous le signe de la cohésion.
La cérémonie d’ouverture de cette 4ème édition du Festival international Soninké était placée sous la présidence du ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Accompagnée à cette circonstance par ses quelques collègues du gouvernement.
Mme le ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, N’Diaye Ramatoulaye Diallo dira que « la découverte de l’ailleurs est une exigence pour tout peuple qui a compris que le développement ne s’acquiert pas dans le statique. La découverte de l’autre est une exigence pour tout peuple qui veut s’enrichir chaque jour davantage. Mais cette découverte n’a de sens que quand on se connaît soi même. ». C’est tout le sens de ce festival, annonce-t-elle, qui magnifie le peuple Soninké dans sa propension à aller conquérir d’autres cieux, sans que cela n’altère, une seule fois, l’essence de sa personnalité. C’est aussi la richesse de ce festival, qui veut être un moyen pour permettre au Soninké du Mali et d’ailleurs de venir se ressourcer, de se redécouvrir au besoin et surtout de se dire aux autres. Elle fera savoir qu’après le Mauritanie, le flambeau du FISO brûle sur les terres maliennes. « Pendant ces quelques jours, la force de conviction de la culture, comme outil de développement à la base, sera au centre de cette manifestation. Pendant ces jours, il sera question de paix, de réconciliation et surtout de sursaut du peuple Soninké pour le Mali et pour l’Afrique. Pendant ces jours, vous magnifierez ce qu’il y’a de plus beau au Mali, le brassage culturel des peuples. Pendant ces jours, il sera signifié que le soninké du Mali n’est pas différent de celui du Sénégal ou de la Mauritanie » a-t-elle dit.
Mme le ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a souligné que la plus grande richesse réside, sans doute, dans notre capacité à transcender les barrières que l’histoire a voulu nous imposer. « Notre plus grande victoire est, sans doute, notre capacité à revenir à nous même, à ne pas nous perdre et à conduire chaque nouvelle génération suivant notre sagesse d’antan » a noté le ministre.
Elle terminera en disant que la forte mobilisation autour de ce festival, dénote de la volonté du Gouvernement du Mali, avec à sa tête le Président Ibrahim Boubacar KEITA et le premier ministre Modibo KEITA, à faire du socle culturel un rendez vous de cohésion, d’intégration et surtout de développement. « Le peuple Soninké est un peuple de développement » a-t-elle martelé.
Défilés des délégations et des parades de chevaux ont marqué cette cérémonie d’ouverture.
Seydou Karamoko KONÉ
Les soninké par ci..les soninké par là…laissez nous respirer waye!Si c’était pas grâce à nous les maninka leurs “marigui” (maîtres), les soninkés n’allaient pas être ce qu’ils sont aujourd’hui: nous leurs avons donné leur liberté!Nous leur avons appris les affaires ils ont bien assimilé nos leçons..voilà le résultat.Si aujourd’hui il ne veulent même pas nous donner leurs filles en mariage: quelle ingratitude!!!
bravo le sonnike
LES soninkés demandent la paix dans notre grand pays MALI sans la paix pas de développement vive la république vive le MALI :223: :223: :223: :223: :223:
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