En nommant Nohan Sow, comme chef de la délégation culturelle de Ségou, le département en charge de la culture ne s’est pas trompé de personne. Sachant bien sa compétence et son parcours. En terrain connu, il ne tarde pas à poser des jalons pour la promotion et la pérennisation de la culture locale, notamment dans la région de Ségou, ville à très hautes potentialités culturelles.
Apres la Direction du patrimoine culturel des Kayes, le ministère de la Culture et la Direction nationale du Patrimoine culturel, ce spécialiste du patrimoine culturel a atterri à Ségou, pour mettre sur les rails l’action culturelle.
Après sa prise de fonction officielle il y a moins d’une année, le natif de Kita a très vite procédé à l’élaboration d’un plan d’action au compte de l’année 2016. Au menu de ce plan d’action, les activités et les stratégies de mise en œuvre de la mission culturelle de Ségou. Au premier trimestre, les activités principales ont été entre autres : la diffusion des textes législatifs et réglementaires régissant le patrimoine culturel et l’organisation de rencontres grand public et d’échanges. Ceci pour atteindre la diffusion auprès des autorités politiques, administratives, communautaires, des milieux jeunes, scolaires et estudiantins pour une meilleure connaissance du patrimoine culturel.
Au second trimestre, la mission procédera à l’inventaire du patrimoine matériel et immatériel ; à la sensibilisation des collectivités sur les enjeux territoriaux du patrimoine culturel et enfin à l’animation des émissions radiophoniques à l’intention du grand public. Ces activités stratégiques permettront de constituer des banques de données, d’organiser des atelier de sensibilisation et de faire des campagne de sensibilisation de grand public, pour une meilleure connaissance du patrimoine culturel de Ségou.
Cette mission locale envisage d’élaborer un classement des biens dans le patrimoine national, pour la prise en compte de la vision de l’ensemble des parties prenantes ; de biens proposés au classement dans le patrimoine national. La dernière activité stratégique est l’élaboration des dossiers d’inscription, sur la liste indicative, pouvant permettre des stratégies de sauvegarde et de promotion des biens protégés ; une proposition d’inscription des biens sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO ( l’Eglise de Mandiakuy, la Place du traité de Nago, le Delta intérieur du Niger de Markala au Lac Débo).
La réalisation de ces différentes activités stratégiques permettra de proposer une piste de départ, pour booster les grands défis liés à la promotion du patrimoine culturel dans cette quatrième région, qui englobe de nombreuses potentialités culturelles.
Dramane Siaka
Source : Mali-Flash
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