Après sa prise de fonction il y a quelques jours, le ministre de la Culture, Mme Ndiaye Rama Diallo, a entamé hier 24 avril, une série de visites afin de mieux s’enquérir des réalités du terrain et des conditions de travail des travailleurs de son département. Pour cette journée, quatre structures ont été visitées. La Tour de l’Afrique, le BUMDA, le Palais de la Culture et l’UAAPREM. Elle était accompagnée pour la circonstance par le Secrétaire général du ministère de la Culture, Mme Haidara Aminata Sy, des Conseillers techniques, des Chefs de mission, d’une équipe du CNCM et des hommes de média.
Cette série de visites s’inscrit dans le cadre des prises de contact avec les différentes structures relevant de son département. La première étape fut la Tour de l’Afrique. Mme le ministre et ses proches collaborateurs ont été accueillis par le directeur de cette structure et son personnel. Après un bref exposé qui a permis au directeur de faire un état des lieux de son établissement, il a présenté quelques doléances telles que la réhabilitation du centre de documentation, de l’ascenseur, avant de mettre l’accent sur la sécurité qui est un véritable casse-tête.
Mme le ministre a salué les efforts du personnel, qui malgré les conditions peu favorables, parviennent à tenir. “ Je mesurais l’état d’insalubrité des lieux à distance, mais je réalise aujourd’hui que le véritable problème n’est pas la gestion des lieux, mais les conditions de gestion. Je pense que s’il faut mieux gérer, il faut être dans les conditions ” a-t-elle indiqué. Elle a ensuite rappelé que le monument de la Tour de l’Afrique symbolise l’unité africaine: ” si nous avons un monument dédié à l’unité africaine, je pense que c’est un cadeau important. Il va donc falloir mettre tout le nécessaire possible, afin que ce lieu reflète réellement ce qu’il symbolise “.
Avant de rappeler que seule la volonté permettra à tout un chacun de réussir sa mission.
La deuxième étape fut le bureau malien du droit d’auteur (BUMDA). Ici, la visite des lieux a été précédée par les échanges entre le ministre et le directeur. Il ressort que le problème majeur des auteurs maliens reste la piraterie. Selon une citation du BUMDA, ” de l’esprit humain naissent des œuvres d’art et d’invention. Ces œuvres assurent aux hommes la dignité de la vie. Il est du devoir de l’Etat de protéger les arts et les inventions “. Mme le ministre a réaffirmé sa volonté de lutter contre ce phénomène qui reconnait-elle est un véritable casse-tête pour tous les pays du Monde. ‘’Nous ne baisserons pas les bras, nous miserons sur notre savoir-faire et je suis convaincue que nous y arriverons “.
Après cette étape, cap a été mis sur le Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ. Sur place, l’ambiance était bon enfant avec l’ensemble instrumental qui avec ses belles mélodies a reçu Mme le ministre et sa délégation dans une atmosphère de fête. Les communicateurs traditionnels de leur côté ont fait des bénédictions à Mme le ministre pour la réussite de sa mission. En retour, elle a remercié les musiciens pour leur accueil chaleureux. Très émue, elle a fait des bénédictions, afin que l’ensemble des acteurs de son département ait la force et l’inspiration, afin que les objectifs de la mission commune soient atteints. Mme Ndiaye a par la suite promis la somme de 100 000 Fcfa et des bazins à l’ensemble du groupe. Suite aux doléances du directeur du Palais de la Culture par rapport aux moyens de création qui sont insuffisants, elle rassurera que les voies et moyens seront pris afin que le Palais de la Culture qui est le creuset de toutes les créations ait les moyens nécessaires pour mener à bien sa mission. Elle a par ailleurs évoqué le cas de la rénovation et de la réhabilitation de cet établissement qui sont inscrites parmi ses priorités.
La dernière étape fut la visite du bureau de l’UAPREEM où l’administrateur posera le problème de la production. Selon lui, l’arrivée des nouvelles technologies est en train de tuer la production malienne, car de nos jours, la musique est composée par des logiciels ce qui désavantage les musiciens qui se retrouvent au chômage. Il a exhorté Mme le ministre à prendre à bras le corps le décret interdisant la piraterie qui depuis des années trainent toujours. Il a également évoqué le cas du droit d’appui aux artistes qui a été voté, mais qui de nos jours n’est pas appliqué. Mme le ministre a promis de revoir tous ces sujets et d’y apporter les solutions idoines. ” Je suis dans une dynamique du partenariat public-privé. Cette mission je l’ai initiée afin d’être proche de vous, mais aussi pour vous prouver qu’il n’y aura pas de barrière entre nous. Je sais que ma mission est la vôtre et c’est ensemble que nous réussirons ” a-t-elle conclu.
Clarisse NJIKAM
Célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur
Un hommage mérité du ministre Rama Diallo aux écrivains Moussa Konaté et Youssouf Tata Cissé
La célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur est une opportunité pour rendre hommage au livre et aux auteurs. En décidant de consacrer le 23 avril de chaque année au livre et au droit d’auteur dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur. C’est dans ce contexte que le Mali à l’instar de la communauté internationale a célébré, le mercredi 23 avril dernier, dans la salle de conférence de la bibliothèque nationale, cette journée sous forme de réflexion, marquée par l’organisation d’une conférence-débat sur le thème : livre, littérature et patrimoine culturel.
C’est le ministre de la Culture, Mme Ndiaye Rama Diallo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Mme Haidara Aminata Sy, du directeur national des bibliothèques et de la documentation, Demba Sissoko, du président de l’association malienne des bibliothécaires, archivistes et documentalistes et d’une foule nombreuse composée d’élèves et d’amoureux de la lecture.
Animée par Mamadou Bani Diallo, conseiller technique au ministère de la Culture, la conférence a été précédée par différentes interventions. Le directeur national des bibliothèques et de la documentation a rappelé que c’est lors de sa conférence générale de 1995 que l’UNESCO a consacré le 23 avril comme la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Selon lui, par cet acte, l’UNESCO veut rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs.
Dans son discours, Mme le ministre rappellera que la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur s’inscrit dans un contexte national particulièrement significatif de par la nature même des défis à relever. ” A l’instar de toutes les filières culturelles, celle du livre a été affectée par la crise que notre pays a connue en 2012. ” Nous sommes, ainsi, interpellés par le sort de nos manuscrits anciens dont une partie a été pillée à Tombouctou, lors des événements tragiques survenus dans le nord du Mali “. Elle a à ce sujet, salué la mobilisation spontanée de nombreux acteurs et partenaires dont l’engagement a permis de limiter considérablement la destruction de ces ” précieux trésors “.
Mme Ndiaye a par la suite rendu un hommage mérité aux éminents écrivains maliens, Moussa Konaté et Youssouf Tata Cissé. “ Cet hommage est d’autant plus significatif que notre littérature contemporaine s’est illustrée sur la scène internationale par la qualité de ses écrivains et de ses œuvres qui ont bénéficié d’une consécration et d’une reconnaissance tout à fait louables’’.
Mme le ministre soulignera l’importance d’écrire. Il convient de se placer dans le contexte de la mondialisation où l’écrit est devenu un enjeu de développement. Mieux, elle a souligné l’acte louable du chef de l’Etat, qui a promulgué le 21 janvier 2014, l’ordonnance autorisant la ratification de l’accord de Florence et du protocole de Nairobi. ” Tous les acteurs et usagers de la filière du livre devront mesurer la portée de ce geste hautement symbolique. J’ose espérer que ce sera pour eux une source d’encouragement et de motivation dans leur travail quotidien ” a-t-elle conclu.
Le conférencier, Mamadou Bani Diallo, conseiller technique au ministère de la Culture, a salué l’initiative du choix du thème. Avant d’encourager tout le monde, et en particulier les jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à reconnaître les contributions irremplaçables de certains auteurs au progrès social et culturel de l’humanité.
Clarisse Njikam
En plus elle est vilaine comme la mort ac sa tête de E.T.(iti)
Désolé les gars de voler si bas mais ça me démangeait trop !!!!!!!!!
Vraiment, si nos femmes ministers pouvaient etre moins extravagantes dans l’habillemen?
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