Meeting des artistes : Les artistes réclament leurs droits

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Kary Coulibaly
Kary Coulibaly

La rencontre a servi d’occasion au responsables de la Fédération des Artistes Maliens, tels Babani Koné, Modibo Diabaté, M’Bawa Diarra, Kary Coulibaly, d’appeler leurs camarades à l’unisson pour contre attaquer cette décision d’annulation de la Cours Suprême du Mali.

« On veut nos droits ; les droits des artistes sont inviolables », tel est le slogan scandé par les artistes à cet effet à travers leur animation musicale et orchestrale qu’a planté le décor du concert meeting. S’en est suivi alors la présentation à l’assemblée, par l’artiste Modibo Diabaté, du décret fixant les droits d’auteurs, signé le 1er juin 2014 en conseil des ministres par le Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita et huit autres ministres dont le chef du gouvernement d’alors.

Dans son discours d’ouverture de la cérémonie, le secrétaire général de la FEDMA, Kary Bokoba Coulibaly, dira qu’après quatre ans de longue attente difficile et pénible de cette décision historique qui devrait consacrer les efforts du gouvernement et personnalités anonymes ayant accepté de contribuer par leurs idées et expertises à l’élaboration dudit décret, le feu de leur joie et espoirs s’est estompé par l’annulation de ce décret par la Cour Suprême. « Que de gâchis, que d’espoirs déçus pour les milliers de femmes et hommes qui vivent de leurs inspirations et créations, de ce qu’ils savent faire du passé de notre passé pour bâtir l’avenir, notre avenir », a déploré l’artiste Coulibaly. Avant d’inviter vaillamment les participants à apprendre à comprendre avec eux les motivations du rejet du décret, afin de mieux éclairer la lanterne des hommes de culture qui n’ont rien compris de ce qui arrive aux artistes par cette décision.

M’Bawa Diarra, pour sa part, fera savoir que selon la décision de la cours suprême l’abrogation dudit décret tire son origine de son caractère anticonstitutionnel. Alors que la loi de 1982 relatif à ces droits s’avère caduque, Diarra estime que celle-ci doit être toilettée pour la conformer aux réalités actuelles, surtout avec l’avènement des nouvelles technologies de la communication dont l’Internet par lequel les œuvres des artiste sont piratées et exploitées par la quasi-totalité des radios et télévisions qui ne leur versent rien comme droit. « Quand nous produisons nos œuvres, nous ne gagnons rien alors que c’est nous qui fournissons les efforts »n s’est indigné Diarra, avant d’ajouter : « Il faut que les droits d’auteurs connaisse une augmentation, que l’artiste ait sa part de gain après production d’album. On ne peut pas exploiter nos œuvres sans rien nous payer ».

Selon Diarra, il est temps que les artistes se rassemblent, se lèvent, parlent d’une seule voix et ne baissent pas de bras pour réclamer leurs droits en tant que citoyens comme ceux d’autres secteurs d’activités le font. Il a, pour finir, bien signifié que des procédures de contre-attaque de cette décisions son en cours pour faire triompher le droit.

Cyrille ADOHOUN 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. 😈 😈 ,mais j’hallusine ou c’est quoi ce rémue ménage ,vous privez de vos droits déjà vous les artistes vous ne gagne pas gros ,et meme pas considérer ,faite passer le message pas de concert pendent deux mois ,mais surtout ne cédez pas ,faite meme une marche de prostation contre la cour supréme ,et on vous suis ,battez-vous 😈 😈 😈 ❓

  2. 😈 😈 ,mais j’hallusine ou c’est quoi ce rémue ménage ,vous privez de vos droits déjà vous les artistes vous ne gagne pas gros ,et meme pas considérer ,faite passer le message pas de concert pendent deux mois ,mais surtout ne cédez pas ,faite meme une marche de prostation contre la cour supréme ,et on vous suis ,battez-vous 😈 😈 😈

  3. Chers artistes,ayez le courage de vous battre en défendant vos intérêts:
    je vous propose une solution:décrétez un mois sans spectacle,vous verrez tout de suite le résultat.Une telle décision nécessite un sacrifice mais elle aura le mérite de triompher sur votre adversaire;pardon notre adversaire de l’injuste cour suprême.

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