Cet atelier de formation qui se tient du 5 au 7 novembre, vise à améliorer les connaissances et les compétences professionnelles des responsables de l’administration centrale et déconcentrée et des acteurs culturels privés dans les industries culturelles.
Le ministre de la Culture, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé, hier au Palais de la culture Hamadou Hampaté Bah, la cérémonie d’ouverture de cet atelier qui s’inscrit dans un processus de renforcement de capacités des agents de la direction nationale de l’action culturelle, des directeurs régionaux, des encadreurs et des promoteurs de spectacle du monde de la culture.
La formation vise à renforcer les compétences professionnelles des responsables de l’administration centrale et déconcentrée et des acteurs culturels privés pour une meilleure maîtrise de leur environnement dans les industries culturelles, en un mot, préparer les acteurs du domaine et nos partenaires vers une professionnalisation du secteur. Elle vise aussi à doter ces responsables des compétences en mangement, en gestion de l’information organisationnelle, en leadership et en marketing culturel en vue de rendre performantes la conception, la production, la diffusion et la promotion des biens et services culturels.
Selon le ministre, cette formation cadre parfaitement avec les objectifs de l’action gouvernementale et du ministère de la Culture, axés sur le développement des connaissances et la qualification des ressources humaines. “Conformément aux exigences des Objectifs du développement durable (ODD), pour la promotion des acteurs culturels et la rentabilité croissante de leurs activités, le département de la Culture organise cette session de formation dans la dynamique de celle amorcée depuis 2015 en management et en gestion axée sur les résultats, dans le sillage de la politique culturelle adoptée en 2013”.
Le ministre a aussi noté que la thématique choisie est une première au Mali. “Elle est hautement stratégique et vise à créer un réseau d’acteurs maîtrisant les enjeux et les outils liés à la gestion de la connaissance dans les entreprises et les organisations culturelles”.
Y. Doumbia