La 8e édition du festival Fari Foni Waati se tiendra du 27 au 28 janvier à l’espace culturel Blonba de Bamako. L’annonce a été faite, mercredi, par ses organisateurs au cours d’une conférence de presse. C’était sous l’égide de la directrice de Ceux Qui engagé pour la professionnalisation et la création d’opportunités pour le secteur des arts au Mali », Naomi Fall.
Cette année, la nouvelle direction artistique composé de Kadidja Tiemanta, danseuse et chorégraphe malienne, et Christian Romain Kossa, chorégraphie performeur ivoirien, a concocté une programmation riche et variée avec des pièces Fari Foni Waati, des pièces des répertoires des chorégraphes invités et des spectacles de groupes de Bamako. Les spectacles sont présentés en rue aux alentours du Blonba et en salle.
Selon la directrice de « Ceux Qui engagé pour la professionnalisation et la création d’opportunités pour le secteur des arts au Mali », Naomi Fall, le festival Fara Foni Waati est un laboratoire artistique dédié à la création et à la diffusion d’œuvres originales en danse, qui vise l’émergence artistique en favorisant le dialogue, les échanges et la fabrique entre artistiques internationaux. Chaque année le festival Fari Foni Waati invite des chorégraphes à venir diriger un travail de création avec des danseurs du Mali et d’autres pays d’Afrique.
Une rencontre annuelle incontournable
Ce festival d’arts vivants, le Fari Foni Waati, est une action d’un programme soutenu par l’Union Européenne et porté par l’association de « Ceux Qui engagé pour la professionnalisation et la création d’opportunités pour le secteur des arts vivants au Mali ». « Au-delà d’être une rencontre annuelle incontournable, c’est un rendez-vous mobilisateur qui réunit à la fois des artistes du continent mais aussi les maliennes et maliens de tous âges. Il permet un échange de savoir de pratiques et de cocréation autour des arts vivants », a déclaré Michel De Knoop, chef de coopération de la Délégation de l’Union Européenne au Mali.
Comme laboratoire de création artistique et le festival international de danse désormais reconnu, le Fari Foni Waati, selon Galatée Fouquet, cheffe de coopération à l’Ambassade du Luxembourg, contribue à l’accessibilité de l’art vivant et de la culture pour tous et permet de créer et de consolider des liens forts entre les cultures, tout en donnant la possibilité aux artistes maliens et ouest-africain d’accéder à des opportunités professionnelles.
Au passage, il faut noter que la conférence de presse s’est déroulée en présence de Alioune Ifra N’Diaye, promoteur du complexe culturel Blonba, qui accompagne chaque année le festival depuis sa première édition en janvier 2017.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net