L’Atelier d’échange et de partage sur l’opérationnalisation du Fonds d’appui à l’Industrie Cinématographique (FAIC) s’est ouvert le mercredi 25 août au mémorial Modibo Kéïta. C’était sous l’égide du ministre malien de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.
Le présent atelier est un cadre d’échanges sur les grandes préoccupations du fonctionnement efficace des structures chargées de la gestion et de la promotion du secteur cinématographique et de réflexion à la problématique du financement pérenne du cinéma. Il vise à travers les échanges et le partage avec les acteurs à opérationnaliser le Fonds d’appui à l’Industrie Cinématographique (FAIC).
Il s’agit plus spécifiquement de faire une lecture comparée des textes de création, d’organisation et de fonctionnement du FAIC avec ceux d’autres structures similaires pour mieux édifier les acteurs ; Identifier les difficultés de similitude et de confusion existante entre les textes du FAIC avec ceux des autres structures chargées de la gestion du secteur cinématographique et audiovisuel et enfin permettre une bonne compréhension et vulgarisation des textes auprès de l’ensemble des acteurs, des cadres impliqués dans l’opérationnalisation du FAIC pour mieux connaître ses missions.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a mis l’accent sur la problématique du financement de l’industrie cinématographique au Mali. Andogly Guindo a affirmé que le cinéma malien malgré son importance peine à trouver son chemin. « Le cinéma malien, longtemps référence dans la sous-région ouest-africaine, traverse une crise sans précédent. Réaliser un film relève presque du parcours du combattant », a-t-il souligné.
Le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique, note le ministre Guindo, dans l’exécution de ses missions, est confronté à d’énormes difficultés. Parmi lesquelles, il a cité la non mobilisation de la dotation initiale des six milliards, la non maîtrise des textes de fonctionnement du FAIC par certaines structures administratives telles que celles relevant du ministère de l’économie et des finances.
A cela s’ajoute, la confusion dans la compréhension des textes du FAIC à différents niveaux d’application par rapport à d’autres structures similaires. « Cette confusion est la source de tout le blocage dans la mobilisation des fonds et l’opérationnalisation du FAIC, ce qui entraîne un impact néfaste sur le développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle au Mali », a-t-il assuré.
Enfin, le ministre Guindo dit espérer que des travaux de cet atelier, sortiront des solutions pour l’opérationnalisation du Fonds d’Appui à l’Industrie cinématographique et l’émergence de l’industrie cinématographique et audiovisuelle au Mali.
Il faut rappeler que la cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général du FAIC, Dr Moussa Koné et plusieurs autres cadres du département de la culture.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net