Mali Festi Reggae : la 14ème édition a répondu à toutes les attentes

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La 14ème édition du Mali Festi Reggae s’est tenue du 21 au 23 février au Musée national du Mali. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de la représentante du ministre de la Culture, Diarrah Sanogo, en présence du parrain Mamadou Sidiki Konaté, directeur général de l’Anaser. Au regard des activités tenues pendant le festival, cette édition a répondu à toutes les attentes.

La présidente de Mali Festi Reggae Traoré Mariam Sangaré dite Sista Mam et celle de la commission d’organisation Aminata Sangaré dite Queen Mamy étaient bien évidemment présentes.

Pour cette 14ème édition, en plus des activités traditionnelles que sont les conférences-débats sur la citoyenneté, l’histoire du reggae, les expositions et le Rasta Sugu, les prestations de plusieurs artistes africains et internationaux en concert live et d’autres animations musicales, Mali Festi Reggae a initié la formation en vidéo mobile. À cet effet, 12 jeunes utilisant régulièrement les réseaux sociaux pour les publications à titre informatif et interpellateur de la société sur certains faits et pratiques pouvant porté atteinte à la bonne gouvernance dans les Etats ont été formés pendant une semaine.

Selon la présidente de la commission d’organisation, Aminata Sangaré dite Queen Mamy, ce festival rentre en droite ligne de la reconnaissance par l’Union africaine de l’œuvre du grand homme Robert Nesta Marley. Elle a invité ses frères et sœurs à être positifs et à cultiver l’amour pour le pays.

Pour la représentante du ministre de la Culture, Diarrah Sanogo, Mali Festi reggae s’est imposé comme l’un des rendez-vous incontournables de l’agenda culturel de notre pays. Elle a salué, au nom de son département, l’initiative qui vise à mettre en exergue le reggae à travers ses sources, ses différentes tendances et son rôle socio-politique et culturel.

Selon Diarrah Sanogo, promouvoir cette musique consiste à trouver des solutions aux différents problèmes qui entravent le développement dans nos pays, à inciter les jeunes à prendre conscience de leur rôle et place dans la société, à servir de cadre d’échanges, de recherches, de divertissement et de promotion culturelle, à informer et sensibiliser la population sur les droits humains et les grands défis de l’heure et à promouvoir la musique live menacée par la programmation et le playback.

En outre, elle a indiqué que la musique reggae a un rôle à jouer dans le processus de la recherche de la paix et de la réconciliation. Tout en soulignant la contribution de cette musique à la prise de conscience internationale sur les questions d’injustice, d’amour et d’humanité  grâce à des artistes comme Bob Marley.

Et de déclarer : «Quel bonheur de vous voir ensemble, artistes, musiciens et intellectuels. Je vous remercie d’avoir répondu nombreux à l’invitation du Mali. Pendant trois jours, vos créations musicales, vos réflexions, vos échanges feront vibrer les mélomanes, adoucir les cœurs et contribuer à l’éducation citoyenne de la jeunesse et au développement. Ce rendez-vous doit être l’occasion pour les jeunes de prendre conscience et de cultiver les valeurs d’humanité et de paix».

Le parrain de l’édition, Mamadou Sidiki Konaté, directeur général de l’Anaser, a remercié la présidente de Mali Festi reggae, Sista Mam, pour le choix porté sur sa personne. Il a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de ses orientations et ses instructions en matière de sécurité routière, le ministère des Transports a toujours encouragé l’agence nationale de la sécurité routière (Anaser) à renforcer les partenariats et les campagnes de proximité pour une meilleure protection des usagers de la route. C’est ainsi que, ajoute Mamadou Sidiki Konaté, Mali Festi reggae, sous la conduite de Sista Mam, depuis ses premières éditions, accompagne l’Anaser pour dire non à la violence routière sous toutes ses formes.

Le parrain a rappelé que selon l’organisation mondiale de la santé, 1,35 million de personnes sont tuées chaque année sur les routes dans le monde. À l’en croire, au Mali, il a été enregistré en 2017, sur le réseau routier national, 801 tués et des milliers de blessés.

Le rastafarisme, aux dires de Mamadou Sidiki Konaté, est reconnu  comme une philosophie, un comportement et un Rasta est un éducateur et un ambassadeur de la paix. «Nous pouvons continuer à compter sur l’ensemble des mouvements Rasta du Mali à cultiver la paix et la tolérance dans le cœur de tous les Maliens, sur nos routes, à inviter tous les conducteurs et passagers de motos à porter le casque, à éviter la vitesse excessive», a-t-il déclaré. Avant de remercier la présidente de Mali Festi reggae pour son intérêt et son engagement pour la sécurité routière au Mali.

Notons qu’après la cérémonie d’ouverture, une conférence-débat s’est tenue sur le thème : «veille citoyenne et engagement de la société civile». Elle était animée par Thierno Traoré, professeur d’université, Seydou Diabaté, conseiller technique au ministère de la Construction citoyenne, avec comme modérateur Kassim Traoré, journaliste.

 

Diango COULIBALY

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