Maïmouna Helene Diarra ; Une femme de cœur et d’engagement

0

Née à Ségou dans la Cité des Balazans, après ses études fondamentales dans cette même ville, elle entre à l’Institut national des arts (Ina)  en 1975 Section art dramatique. Elle fit ses débuts  professionnels au ministère de la Culture avec le groupe dramatique et y passe 10 ans, avant de demander une affectation à l’Office de radio diffusion télévision du Mali (Ortm) où elle fit ses premiers pas en 1991. Elle animera des émissions à la télé. Aujourd’hui, elle poursuit le même parcours à la radio et elle passe les avis et communiqués en français et en langue bambara. Elle est speaker en bambara au niveau du journal.

Maïmouna Hélène Diarra est l’une des plus talentueuses que la scène théâtrale malienne ait connues. Très appréciée par le grand public grâce à son talent naturel,  elle a pris part à beaucoup de films et pièces de théâtres comme «Concession», «Bougougnéri» et bien d’autres. Dotée d’un talent inépuisable,  elle a aussi voyagé dans le cadre de son travail en Afrique et aussi en Occident, précisément en France et au Canada.

Elle a eu son coup de cœur pour le théâtre dès le bas âge à travers le groupe dramatique à San. Suite à ce spectacle, elle fut fascinée et avoue n’avoir jamais été douée en sciences. Elle aurait préféré une école où on n’enseignerait que du français. Sinon, n’eut été le passage au groupe dramatique, elle aurait bien étudié la musique ou l’art plastique, puisqu’elle avait ses marques en dessins.

Venue à l’Ortm suite à un coup de déception, elle a voulu claquer la porte avec le groupe dramatique pour être d’abord camérawoman.  Mais, c’est à la suite des conseils qui lui ont été prodigués par  un directeur à l’Ortm, Cheickna Diarra, qui trouvait ce métier trop difficile pour une femme, qu’elle est  partie à la radio. Elle est actuellement assistante de presse et de réalisation à la télé et à la radio.

En véritable battante, à l’approche de sa retraite en décembre prochain, elle ambitionne ne pas baisser les bras, parce qu’elle se sent assez forte pour poursuivre d’autres projets en rapport ou non avec la communication.

Issue d’une famille intellectuelle, elle n’a pas eu de problème suite à son choix professionnel.  Du haut de son expérience, Maïmouna Hélène Diarra affirme aussi ne pas avoir de difficulté en allant de la comédie à la communication, car pour elle, il n’y a qu’un seul pas entre ces deux métiers, puisqu’on communique quand on fait de la comédie. Et elle pense que ce serait judicieux de lier les deux ministères pour en faire un seul.

Elle trouve fatiguant de lier la vie professionnelle et sociale, mais qu’on n’a pas le choix et qu’il faut faire violence sur soi-même. C’est pourquoi elle demande aux autres femmes de se battre pour avoir ce qu’elles veulent ; de tout faire pour atteindre leurs objectifs et surtout de ne jamais tendre la main.  Chose qu’elle- même déteste plus que tout car, «la main qui reçoit est toujours au-dessous de celle qui donne».

Maïmouna Hélène Diarra  a comme passe-temps favori la cuisine et les bricolages.

Bintou Diarra, (Stagiaire)

 

Commentaires via Facebook :