Livres : La collection « Ma grand-mère m’a dit » lancée

0

Le ministre de la Culture et de l’Education, Cheick Oumar Sissoko a présidé la cérémonie de lancement des œuvres « dialogue intégration » Collection « Ma grand-mère m’a dit ». Une collection de 4 livrets lancée par la Fondation femme d’Afrique/Mémorial de Rufisque/comité national du Mali.rn

Les « mamies » sexagénaires et octogénaires réunies au sein de la Fondation femme d’Afrique/Mémorial de Rufisque/comité national du Mali dont la devise est « connaître pour mieux servir », dans le souci d’établir un dialogue inter générationnel et de transmettre aux jeunes, leurs expériences pédagogiques et culturelles viennent de lancer la collection « Ma grand-mère m’a dit », une collection de 4 volumes.

rn

Conçue avec la participation des élèves du fondamental, du secondaire et des universitaires, la collection se veut « écrits, témoignages, commentaires, et analyses » des élèves et étudiants sur des contes, des fables, des textes et autobiographies des vieilles personnes. Ainsi dans les volumes I et II, on peut trouver la participation des enfants. Les III et IV comportent le témoignage de quelques grands-mères et des exposés sur le problème brûlant de l’immigration.

rn

La collection « Ma grand-mère m’a dit », selon Mme Ami Mariko, présidente par intérim de la Fondation section Mali, est éditée dans le but d’assurer le passage du relais entre les générations, pour la sauvegarde de nos valeurs culturelles et sociales sans lesquelles notre société ne peut regarder l’avenir avec espérance, ni vaincre la pauvreté.

rn

« Le lancement de cette collection est une manière d’initier les jeunes talents à la lutte contre la pauvreté ». Pour elle, la collection, au-delà de l’instruction, comporte la culture et la tradition de notre pays « Certes, nous sommes pauvres, mais nous sommes très riches de par notre tradition, nos valeurs culturelles ». Aux générations montantes, Mme Mariko dira de redoubler d’efforts dans la lutte contre la pauvreté, de faire valoir les valeurs culturelles, seul gage de développer le pays.

rn

Présidente de la Fondation femme d’Afrique Mémorial de Rufisque comité international, Mme Diop Sira Sissoko s’est dit très fière du lancement de la collection. A ses dires, elle servira aux générations montantes de moyen de prise de conscience.

rn

La fondation est une institution mise en place par les cadres féminins de l’éducation et de la culture formées par l’administration coloniale à l’Ecole normale d’institutrice de Rufisque qui était en quelque sorte le pendant féminin de l’Ecole normale William Ponty. De 1938 à 1956, l’Ecole normale de Rufisque a formé et préparé des dizaines de jeunes filles issues de toutes les anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest française.

rn

La clef du savoir a été remise par Mme Travelé Bamita Travélé, doyenne de la fondation aux plus jeunes du fan’s club Aminata Dembélé et Aba Diah, respectivement 8 et 10 ans.

rn

Amadou Sidibé

Commentaires via Facebook :