Livre : Moussa Cissé invite à (re)decouvrir IBK : Le devoir de faire connaître le travail et la ténacité de l’homme qui dirige le Mali

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Ibrahim Boubacar Kéita : un destin d’exception, c’est le titre de l’essai biographique de Moussa Cissé, dont la cérémonie de dédicace a eu lieu, samedi après-midi, à l’Hôtel Radisson Blu. C’était en présence de nombreuses personnalités dont le représentant du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita mais aussi de l’éditeur, Denis Pryen. Plusieurs amis et collaborateurs de l’écrivain et diplomate, qui travaille à la représentation du Mali à l’UNESCO à Paris, et des contributeurs étaient également de la partie.

 

L’éditeur du livre, Denis Pryen, a expliqué que l’ouvrage « répond exactement à la politique éditoriale » de sa Maison d’éditions. Il s’agissait de servir par l’écriture, c’est-à-dire, faire connaître « le travail et la ténacité de l’homme qui dirige le Mali ».

Ministre des Affaires Etrangères du Mali, Abdoulaye Diop a salué le « courage » de Moussa Cissé qui fait honneur à toute sa corporation. Soumeylou Boubeye Maiga, Secrétaire Général de la présidence de la République, collaborateur direct du chef de l’Etat qu’il connaît depuis plus d’un quart de siècle, a souligné que l’homme sur lequel Moussa Cissé a écrit se distingue par la « la constance dans son discours. L’absence de malice. » Pour lui, IBK, le « le Gros malinké est fait d’une pièce. »

Ami du président de la République, Dr Boulkassoum Haidara décrit « un être exceptionnel, né avec l’excellence. En 1962, au BEPC, il était le seul dans sa classe de Latin-Grec. Tous les profs défilaient pour aller l’enseigner. Ceux qui ne le connaissent pas pensent qu’il est pédant. Il ne l’est pas. »  Boubacar Ba dit Bill, ancien maire de la Commune V du District de Bamako, se souvient de son cadet à la résidence universitaire à Paris. Un homme qui, comme beaucoup de jeunes engagés de son époque, a perdu sa « bourse par la faute » de la junte militaire de Moussa Traoré, l’obligeant à multiplier les petits boulots pour rester autonomeCe même Moussa Traoré qui n’a pas hésité à qualifier de…grand républicain des décennies plus tard.

Me Mohamed Ali Bathily, qui a représenté le président de la République, a salué le courage de l’auteur et a rappelé le parcours du chef de l’Etat, semé d’embûches. Il est revenu sur les « mensonges » et « commérages » qui sont colportés contre celui qui a obtenu en 1965 son baccalauréat avec la mention Excellent et qui a collectionné des diplômes à la Sorbonne, malgré tout ce que ses adversaires et détracteurs en disent et font, a réussi à se hisser par la grâce de Dieu, à la plus haute fonction de l’Etat. Comme quoi, un prophète, ça souffre.

L’auteur a salué les contributeurs dont Bakari Koniba Traoré, Boubacar Ba Bill, Ali Nouhou Diallo, Ibrahim Bocar Daga, Didier Roque de l’ONG Terre des Hommes, etc. pour leur apport incommensurable. L’enfant de Gao a adressé une mention spéciale à son ami, notre confrère Thiambel Guimbayara qui lui a proposé d’écrire sur IBK. Moussa Cissé, qui pense qu’une occasion de davantage parler de son ouvrage de 250 pages sera possible, a évité de répondre aux questions de l’assistance.

A.S.G

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1 commentaire

  1. Moussa Cissé lui même est géné. Il sait foncièrement que tout cela relève de la comédie plutôt qu’autre chose.
    Son ministre Diop s’est discrédité.
    Bathily fait honte à son fils en faisant le kôkô.
    Thierno Hass a definitivement renié père et mère pour son IBK.
    Dr Boulkassoum a dit que IBK est né avec l’excellence. Lui Haïdara est sûrement né avec la bétise. Il a rabaissé tous les Haïdara en se faisant le Grand Griot menteur en plus.

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