Livre : Lt-colonel Ousmane Samaké publie « l’Aventure mystérieuse de FAGNOUMA suivie de L’académie Africaine ».

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Le lieutenant-colonel, Ousmane Samaké, est l’auteur du tout nouveau roman-conte intitulé « L’aventure mystérieuse de FAGNOUMA suivi de L’académie Africaine ». Ce haut gradé de la protection civile n’a pas écrit qu’un simple roman, son œuvre est une véritable innovation dans ce sens. En effet, le roman-conte est le tout nouveau concept qui vient enrichir le vaste monde de la littérature. Par ailleurs, son livre, original, se veut une véritable révolution idéologique qui jette un regard plus gratifiant sur l’Afrique, ses hommes et ses valeurs.

Tout l’intérêt du livre, du lieutenant-Colonel Ousmane SAMAKÉ, réside au fait qu’il soit le fruit de recherches accrues, dans le domaine de la littérature. Aussi, les efforts de l’auteur ont abouti à la découverte d’un nouveau genre littéraire, à savoir, le roman-conte. Il faut noter que ce concept constitue une véritable révolution dans son genre. L’un des arguments – maitres qui confèrent à cette œuvre, une grande originalité, tient au fait qu’il tend à « bambariser » la langue française ou la bambarisation du français selon l’expression même de l’auteur.

Pour cela, son promoteur, dont Ousmane SAMAKÉ, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a dû s’inspirer, dans un premier temps, puis aller au-délà, de la vision de ses ainés et prédécesseurs, en l’occurrence, les illustres écrivains, Amadou Hampaté Ba et Amadou KOUROUMA, qui ont, tous les deux, apporté une touche, toute particulière, à la littérature d’expression française. Si le premier s’est rendu célèbre à travers la glorification des vieillards africains, le second quant à lui, s’est fait une notoriété en « malinkisant » la langue de Molière.

À ce sujet, Ousmane SAMAKÉ, perfectionniste et visionnaire, fera la déclaration suivante : « Si, Amadou KOUROUMA a construit une case dans la langue française, en ‘’ malinkisant’’ le français, moi, je le ‘’ bambarise’’ et porte le chapeau du nouveau genre littéraire français. » Complètement décomplexé, l’auteur de ‘’L’aventure de FAGNOUMA suivi de l’académie Africaine’’, comme bien d’autres, est de ceux-là qui pensent qu’est révolue l’époque des clichés et autres stéréotypes envers nos langues africaines. Et qu’est arrivé, enfin, le temps d’affirmer notre identité culturelle par le biais de nos langues en les hissant au sommet, dans le concert des langues dites civilisées. C’est donc dans ce contexte de « bambarisation » du français qu’est narrée « L’ aventure mystérieuse de FAGNOUMA suivi de l’académie Africaine. »

Cette œuvre singulière, qui puise aux fins fonds des traditions ancestrales, met en scène un jeune africain, Fagnouma, projeté vers l’aventure, au péril de sa vie et usant de ruse, de ténacité, de bravoure et biens d’autres qualités humaines afin de ramener le bonheur à sa famille par la découverte du miracle. Farouche et intraitable défenseur de nos valeurs, Ousmane SAMAKÉ met en exergue la vie harmonieuse que vivaient nos anciens avec la société. Nostalgique de toutes ces richesses qui faisaient la spécificité de l’homme africain, notre écrivain s’en est prévalu le porte-flambeau à travers cette œuvre remarquable.

C’est d’ailleurs pour magnifier et rendre un ultime hommage aux anciens du continent noir, que l’auteur, Ousmane SAMAKÉ, déclamera en ces termes : « Si, Hamadou Hampâté BA a comparé un vieillard africain à une bibliothèque, moi, j’irai au-delà, en affirmant qu’un vieillard africain est une académie, il est à la fois un savant, un scientifique, littéraire, philosophe, artiste. » Poursuivant dans le même ordre d’idées, en ne tarissant, toutefois, pas d’éloges pour la vieille garde, que représentaient nos ancêtres, Ousmane SAMAKÉ avancera ces propos : « Si certaines civilisations peuvent compter leurs savants du bout des doigts, nous ne pouvons pas compter les nôtres car tous les vieux africains sont des savants. »

Par ces différentes déclarations, c’est toute la magnificence de la sagesse africaine, incarnée par les anciens, qui est mise en évidence. Fidèle à l’Afrique et inconditionnel optimiste quant aux atouts dont regorge le continent noir, l’auteur plantera le décor suivant : « l’Afrique est une forêt qui manque d’entretien, c’est pourquoi les saisons sont si mauvaises, cependant, certains arbres arrivent à s’en sortir, c’est le cas d’Amadou Hampâté BA, Seydou Badian KOUYATÉ, Nelson MANDELA, Thomas SANKARA. L’africain est un explorateur qui dort sur une mine d’or mais ne rend pas compte de l’existence. »

Au regard de la vision de l’auteur, il ne serait pas exagéré de lui prêter l’étiquette de panafricaniste confirmé, à l’effigie de l’illustre Cheick Anta DIOP. Quant à son œuvre, éditée en France, et disponible sur toutes les plateformes de vente dont Amazone et Fnack et Edilivre etc, elle représente un joyau intellectuel, qui contribuera, à coup sûr, au réveil et à la résurgence culturelle du vieux continent, longtemps maintenu dans les liens de la condescendance ou du complexe d’infériorité.

À travers cet ouvrage, c’est tout un héritage certain que, le lieutenant-colonel, Ousmane SAMAKÉ, lègue à la postérité afin de pérenniser le combat pour la reconnaissance de l’histoire glorieuse du continent, berceau de l’humanité. Homme de plume aux grandes ambitions, laborieux à la tâche, notre auteur, laissant libre cours à sa passion, annonce déjà « La tête se rase mais pas sa destinée », un autre ouvrage délectable, en voie de publication en France, aux éditions Jets d’encres. C’est le lieu de rendre un vivant hommage à cet écrivain qui, en dépit de sa lourde responsabilité, en tant que garant de la sécurité et de la protection civile, d’apporter sa pierre à l’édification de ce noble monde de la littérature.

Avec Souleymane DIALLO/Duniya kibaru.net

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