Le livre, ‘’c’est possible au Mali’’ de Mamadou Igor Diarra : Un motivateur de politique positive

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Modibo Keïta a été l’incarnation de la dignité et de l’honneur, il a dirigé ce pays dans une gouvernance sans  qu’un seul jour, on ne doute de sa gestion, ni lui,  ni sa mitoyenneté n’ont épaissi le bien public a leur prédilection. Il faudra un jour se demander par quel concours de circonstances un fait aussi patent en est venu à être presque totalement oublié; car il est non moins incontestable que tout se passe aujourd’hui comme si la gouvernance sans chaparde sans mensonge n’avait jamais existé. Il y a toutefois quelques raisons de penser que l’occultation de la gouvernance positive touche à sa fin.

Le livre  ‘’C’est possible au Mali’’ du banquier malien est un livre armaturé sur l’underground quotidien d’une entité digne qui n’a connu que le dessein de l’adversité humecté pourtant d’un amour classique dans un arrondissement connu par son pont «pont de Markala» qui permet à tout le monde de passer de l’amont à l’aval. Ce livre manifeste l’amour de l’autre, l’estime pour l’autre, la rigueur envers soi-même et envers les autres, la loyauté et la disponibilité pour les amis, le caractère d’affirmer sa pensée en tout coin et toute contingence et être en auto sentence sans concession dans une société et une famille dont la vertu morale est la première valeur de cohésions.

Ce livre met en lumière toutes les paillotes de Bamako, Bamako des puissants, des secrets, Bamako des grins le tout entremêlé de sensibilité qui nous impose une excitabilité parjurant jusqu’à penser connaître l’état dame de Igor Diarra. Igor bien qu’il ait été ministre (deux fois ministre avec deux (02) présidents différents), il connaît la corvée quotidienne du Malien surtout des jeunes, la stratégie de survie des pimpants «Gawaté».

Tavarich connaît les gens pour avoir été banquier, pour avoir été ministre des Mines, ministre des Finances, lui, il est averti contre la malversation, il sait faire la dissemblance entre les rentiers et les opérateurs économiques. Dans ce livre, ce bambara Diarra, ami des Traoré, égrappe avec une simplicité mais avec conviction l’échec d’une certaine classe politique dont le logiciel est amorti. Il allègue avec amertume les opportunités que le Mali pourrait enclencher, si on dirigerait ce pays ensemble avec sérieux et responsabilité.

Pour lui, la seule chose qui vaille c’est la capacité de redonner la confiance à ce peuple qui a été tant abusé par les professionnels politiques. Dans ce livre, il démontre qu’il est un homme de conviction et d’action. Il prouve que l’on peut être ferme sans être fermé, c’est un livre innocent dans la restitution des faits, l’œuvre fait un message clair qui est celui de l’unité culturelle du pays.

La situation n’apparaît guère plus favorable si on continue à faire les mêmes politiques qui ont échoué c’est ainsi que la plupart de nos contemporains continuent à vivre sur quelques clichés qui dispensent de tout examen c’est pour cela qu’on est d’accord avec cette phrase du livre qui dit ceci: «La question de nos enfants et de notre jeunesse est une problématique essentielle, une priorité absolue ; l e jour où ces jeunes décideront de ne pas partir et de soulever des mouvements sociaux, le pays  sera ingouvernable. Alors, les gouvernants ne sauront plus discourir» (page 161).

Ce livre vise simplement à présenter brièvement les diverses contributions et, pour en faciliter la compréhension, à rappeler quelques-uns des principes qui commandent la bonne gouvernance.

Si plus personne aujourd’hui ne voit rien à redire à la volonté de réorganiser chacun sait, par exemple, que la démocratie ne reconnaît à l’homme qu’un seul droit, celui de faire son devoir.

Ousmane Mohamed TOURE

 

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2 COMMENTAIRES

  1. le livre dit vrais,car on vole et reste en liberte total ,meme avoir odase de se presenter a election presidential!!!!OH Maliba

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