Dans le cadre du 30ème anniversaire de la disparition de l’écrivain malien, Amadou Hampâté Ba, le ministère de la culture, de l’artisanat et du tourisme a organisé, le samedi 15 mai 2021, une conférence débat au Palais de la culture de Bamako qui porte le nom d’Amadou Hampâté Ba. Le thème de cette conférence portait sur : « l’Afrique contemporaine et les défis de la diversité culturelle au prisme d’Amadou Hampâté ».
Plusieurs personnalités ont pris part à cette conférence débat dont le secrétaire général du ministère de la culture, de l’artisanat et du tourisme, Hamane Demba Cissé, en présence du conseiller technique dudit département, Yaya Sinayoko, de l’ancien premier ministre du Mali, Soumana Sako, du fils de Amadou Hampâté Ba, Sory Ibrahim Ba, du conférencier, Lanfia Sinaba, journaliste écrivain malien. Selon le secrétaire général du ministère de la culture, de l’artisanat et du tourisme, Hamane Demba Cissé, cette conférence débat est initiée pour célébrer Amadou Hampâté Ba. C’est aussi, dit-il, d’inciter les jeunes à aller à la découverte des œuvres d’Amadou Hampaté Ba. Il a réaffirmé que le département de la culture de l’artisanat et du tourisme a initié cette célébration pour que l’Homme (Amadou Hampâté Ba) puisse être connu chez lui. Il a souhaité que cette célébration puisse demeurer chaque 15 mai. « On ne finira pas d’apprendre de Amadou Hampaté Ba. Il est important qu’il soit célébré et le département n’a donné que le ton », a-t-il dit. Quant au conférencier, Lanfia Sinaba, journaliste écrivain malien, il a fait savoir que Amadou Hampâté Ba tenait à la diversité culturelle. Selon lui, Amadou Hampâté était en avance sur son temps. « Les problèmes qu’il a eu à soumettre à l’UNESCO en 1962 sont toujours d’actualité », a-t-il dit. Il a mis l’accent sur le prix littéraire Amadou Hampâté Ba qui a été initié en 2002. En outre, il a souhaité que de réelles volontés politiques puissent accompagner des bonnes initiatives. « Il faut mettre l’accent sur la vulgarisation des œuvres de Amadou Hampaté Ba. L’homme en tant que tel est connu, mais ses œuvres ne le sont pas. Il faudrait qu’il y ait une véritable politique de promotion de vulgarisation de ses œuvres. Cela est très important », a souligné le conférencier Lanfia Sinaba.
A.S