« Les larmes de l’innocence », la plume militante du médecin Moussa Djimdé contre l’excision

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Médecin chercheur et Bio-informaticien au Malaria Research and Training Center (MRTC), Moussa Djimdé dénonce la pratique de l’excision au Mali. Le diplômé de la Faculté de Médecine de Bamako est l’auteur du roman « Les larmes de l’innocence », publié par Togouna Edition, en 2013.
L’excision, les violences faites aux filles et aux femmes, l’égalité entre homme et femme, l’éducation sexuelle, les croyances… sont autant de thèmes abordés par la jeune plume de Moussa Djimdé. Le roman de seulement 54 pages retrace la vie éphémère de la jeune Rokiatou, victime d’une infibulation (forme grave de l’excision). Dans le village imaginaire de Bougouba, le romancier part de faits réels pour peindre les séquelles physiques et psychologiques de l’excision pouvant aller jusqu’à la mort comme dans le cas de notre héroïne.
« Moussa Djimdé apporte sa modeste contribution à la construction de l’édifice littéraire national dans un pays, tel que le Mali, qui s’est illustré à travers l’histoire par sa richesse culturelle », a écrit Mamadou Bani Diallo, professeur de lettres et critique littéraire qui a préfacé « Les larmes de l’innocence ». Aux dires de professeur de lettres, Djimdé ne prétend pas apporter des solutions toutes faites au problème de l’excision, il s’agit d’utiliser l’écriture pour dépeindre le danger que représente cette pratique.
L’excision est une pratique encore encrée au Mali. Selon la dernière Enquête démographique de Santé (EDS VI), 73 % des filles de 0-14 ans sont excisées au Mali. Aussi, 89 % des femmes de 15- 49 ans sont excisées, soit neuf femmes sur dix. Il ressort de l’EDS VI que les excisions sont effectuées principalement par une exciseuse traditionnelle, à l’image de la vielle Soundjè, personnage du roman « Les larmes de l’innocence ».

Environ, 70 % des Maliens, relève EDS VI, pensent que l’excision est une nécessité religieuse. Pourtant, la pratique est réalisée aussi bien par les musulmans, les chrétiens ou encore les animistes dans le village de Bougouba, comme l’indique Moussa Djimdé.

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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9 COMMENTAIRES

  1. Il n’y a pas de prostituees excusées? Il n’y a pas de femme excisées infidèles ? Il n’y a pas de femme excisée lesbienne ?
    La bêtise n’a vraiment pas de limite

  2. Dr Bemba, salut et excusez-moi de vous recommander ce qui suit :
    Évitez de préférer vos petites connaissances médicales à une culture.
    La culture nous évite plus de problèmes que la science, surtout la petite médecine.
    Ce n’est point pour rien qu’un adage dit que ” lorsqu’on a tout perdu, seule la culture nous reste”.
    Si l’excision était si nuisible, les Pharaons et leurs descendants, nous les Noirs, ne serions pas plus valeureux depuis si longtemps .
    Approfondis encore tes études : tu verras que cette excision était pratiquée chez nous avant que le tout premier Pharaon : Ménès, n’unifie l’Égypte aux environs de 3 000 avant J.C..
    La culture a existé chez nous 4 000 ans avant que l’histoire de l’Égypte ne commence, précisément à Asselar .
    Pour finir, retiens une fois pour toutes que l’excision est bel et bien pratiquée : en Arabie Saoudite, en Irak, en Syrie, en Égypte, en Malaisie etc.
    La mère d’Ismaël, Agathe, était elle-même excisée : cultivez-vous en dehors de votre petite médecine.
    Je suis désolé que selon vous, il faut être comme les autres pour ne pas être con : ce sont les Blancs, vos références qui sont plutôt cons.
    Ces derniers n’ont que la science (d’origine africaine puis égyptienne) ; mais ils n’ont pas la culture, encore plus utile.

  3.  Une femme non excisée est sale et insatiable au lit sans un exploit herculéen, d’où, dans la plus grande part des cas, son mariage est un échec car fréquemment, son clis l’amène chez les Dom Juan.
     En Afrique, là où il n’y a pas d’excision, la plus grande part des enfants d’une même mère sont de différents pères , c’est justement pourquoi une femme non excisée reste un grave danger en Afrique.
     Seuls les esclaves aux services dévastateurs de l’Occident, après avoir perçu l’argent de ces expansionnistes, veulent combattre notre culture pharaonique, soubassement, ciment et noyau de notre société : ils seront déçus.
     Après avoir spolié l’Afrique de ses bras valides lors du commerce triangulaire et de la colonisation, ces méchants Occidentaux cherchent à nous soumettre maintenant à un néo-colonialisme ravageur.
     Leurs collabos et suppos africains nous trouveront sur leur chemin ; nous avons trop de problèmes comme ça à cause des Occidentaux : trop, c’est trop !
     Si vos maîtres, les Occidentaux, nous aimaient tant vraiment, il n’y aurait ni esclavage, ni colonisation, encore moins le Franc CFA. Fin !

    • ” Une femme non excisée est sale et insatiable au lit ”
      Cher ami, on ne peut rien rajouter après une telle reflexion.
      On peut juste penser que:
      L’imbécilité a de beaux jours devant nous.
      Il y a environ 4 milliards de femme sur terre. Moins de 1% sont excisées.
      Le reste est sale.
      Elles te disent merci.
      On espère que ta maman est propre.

  4. Les moyens que vous deployez pour lutter contre l’excision , si vous utilisez les memes moyens contre le Racisme dans le monde , le noir serait plus respecter.

  5. Le Faux Dr fera mieux de d’ecrire un livre sur les effects de L’omosexualite et la sante des transsexuels dans le monde !,

  6. Si Dr pouvait trouver une solution au mal du siècle cela Covid-19 en lieu et place d’un faux débat comme son sujet. R.A.S

  7. L’excision, une nécessité réligieuse ??
    C’est très étonnant que dans ce pays rempli de prêcheurs plus ou moins ignorant, personne n’a songé à dire aux Maliens qu’aucune femme n’est excisée en Arabie Saoudite berceau de l’islam.
    Ni les femmes ni les filles du Prophètes n’étaient excisées.
    Dans le coran, il n’y a aucune mention de l’excision.
    Cette pratique absurde et criminelle nous vient de l’Egypte ancienne.
    Elle a été adopté par la culture malienne. Et pour écarter toute forme de critique ou de contestation, on l’a rattacher à la religion.
    Ce qui est extraordinaire est que cette pratique unanimement rejetée par le monde entier parce que très dangereux pour la santé de la femme et foncièrement inutile et handicapant, est toujours présente au Mali à une large échelle.
    On est tenté de se poser la question de savoir si nous sommes plus cons que les autres.

    • “Cette pratique absurde et criminelle nous vient de l’Egypte ancienne.”

      Je te met au defis de demontrer que cette pratique vient de kemet !!!!
      Encore un nègre vrain con, faux docteur !

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