Nous sommes dans l’Etat de Californie, Alors que Ray Gaines, pilote d’hélicoptère de secours en montagne pour la ville de Los Angeles, vivait avec sa femme Emma et leurs deux filles, l’une de ces dernières se noie et y laisse la vie. Quelques temps après, le divorce intervient entre Ray et Emma. Leur désormais unique fille Blake décide d’aller à San Francisco. Une fois à San Francisco, la faille de San Andreas finit par s’ouvrir et provoque un séisme de magnitude 9,6. Ray Gaines, alors au dessus des montagnes, vient sauver in extremis son ex-femme coincée dans un immeuble sur le point de s’écrouler. C’est ainsi que le couple quelques mois plutôt séparé, quitte Los Angeles à bord d’un hélicoptère pour San Francisco dans l’espoir de retrouver et sauver sa fille unique, Blake. Alors qu’ils s’engagent dans ce dangereux périple chaotique vers le nord de l’État, pensant que le pire est à présent derrière eux, ils ne tardent pas à comprendre que la réalité est bien plus effroyable encore.
En clair, c’est un séisme d’une amplitude exceptionnelle qui est provoqué par le coulissement extrême de la faille géologique de San Andreas en Californie. La panique s’empare des survivants qui fuient les villes détruites, alors que c’est la totalité du territoire de l’État qui va s’engloutir dans l’Océan pacifique. Une véritable catastrophe !
Déterminé à retrouver sa fille prise à San Francisco, le couple tente par tous les moyens de rallier la ville en effondrement. Cependant, le temps presse, car des secousses sismiques violentes se multiplient, se succèdent, et un tsunami pointe à l’horizon. Or, la catastrophe ne fait que s’amplifier. Les buildings s’effondrent comme des châteaux de cartes, le sol se déroule comme une natte en l’air ou une bouillie dans une marmite sur le feu. Des objets divers et variés, sous l’effet d’une terre qui tremblent et chutent inexorablement. A l’œuvre, les techniciens des effets spéciaux travaillent en situant les zones en dangers tout en indiquant la bonne direction aux personnes désemparées. Tout semble réel. Mais si on ne doit retenir qu’une scène, véritablement impressionnante et mémorable, c’est celle du tsunami et du cargo sur le Golden-Gate de San Francisco. On en prend plein les mirettes. Une vraie fausse fin du monde car ni les hommes, ni les villes ne seront épargnés. Tout sera à refaire de la manière la plus compliquée.
En somme : une épreuve et la perte d’une fille, le divorce qui s’en joint. En éparpillement, une famille qui finit par se retrouver par le sauvetage de ce qui lui reste. Au terme, une délivrance qui consistera à réconcilier les égarés et à donner une vie de femme à l’unique fille en vue. Car Blake, au cours de son enfer, a dû être secourue par deux frères. Tout finit donc, comme d’habitude après les peines, de s’arranger.
Pour les observateurs avertis qui ont pu visionner le film seulement en fin de ce mois de mai, « San Andreas » remplit le cahier des charges du genre à la lettre… Dans ses bons mais aussi comme dans ses mauvais côtés.
Celui qui va voir le film sait à quoi s’attendre. Savoir s’y prendre à toute catastrophe naturelle qui peut surgir à tout moment et en toute éventualité. Concrètement, le film a été tourné en Californie (là où se déroule l’action du film) ainsi qu’en Australie. D’une durée totale de 1h47 mn, SAN ANDREAS fait plus d’endurcis que de déçus. SAN ANDREAS de par son anticipation et son enseignement immédiats, est vraiment à regarder.
Issiaka M Tamboura/maliweb.net
M. le journaliste, c’est vraiment bien MP compris en quelques lignes.
Un sérieux talent de conteur. Félicitations!
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