Les films à ne pas manquer

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Films“Il ne faut pas désespérer de l’Afrique comme le font certains. Le changement est en marche”, affirme Sissoko, également politicien, qui, depuis sa victoire en 1995, n’est jamais reparti bredouille d’un Fespaco.

 

“Four Corners”

Deux gangs s’affrontent sans merci dans l’Afrique du Sud post-apartheid, minée par le chômage. Alors que Chris, sorti de prison, vit désormais dans la légalité, son fils est contraint d’intégrer un gang jadis ennemi du sien. Le Swazilandais Zola Maseko avait déjà été consacré meilleur réalisateur africain en 2005 avec son film Drum. Four Corners a, lui, conquis critiques et journalistes grâce à un jeu d’acteurs sans faille.

 

“Des étoiles”

Abdoulaye, parti de son Sénégal natal, rejoint l’Europe puis l’Amérique par l’intermédiaire de passeurs clandestins. Aux États-Unis, ce sans-papiers erre de ville en ville en quête d’un emploi. Sa femme, Sophie, lasse de l’attendre, entreprend de le rejoindre à Turin, quand il vit déjà outre-Atlantique. Le petit Thierno, né à New York, revient de son côté à Dakar avec sa mère pour assister aux funérailles de son père. La Sénégalaise Dyana Gaye, par ces destins croisés, aborde à nouveau les dures réalités de l’émigration clandestine, dans un film rehaussé d’une pointe d’amour et d’espérance.

 

“L’Oeil du cyclone”

Une guerre civile atroce se déroule dans une république imaginaire pour le contrôle de mines. Le colonel Hitler Mussolini, capturé par l’armée loyaliste, est placé dans une prison de haute sécurité. Une jeune avocate accepte de le défendre. Elle y découvre son passé d’ancien enfant soldat, un fléau ayant ravagé et ravageant encore l’Afrique, cette fois-ci vu par le Burkinabè Sékou Traoré.

 

“C’est eux les chiens”

Mahjoul sort de prison, où il a passé 30 ans pour avoir participé aux mortelles “émeutes du pain” ayant embrasé le Maroc en 1981. Partiellement amnésique, il doit tout réapprendre et vivre dans une société moderne où les valeurs ont changé.

Autour de lui, le Printemps arabe gronde en Tunisie, Égypte et Libye. Le réalisateur marocain Hicham Lasri filme les tiraillements d’une société arabe dominée par un conservatisme puissant, mais avide de liberté.

 

“Morbayassa, le serment de Koumba”

Bella, prostituée, est obligée d’abandonner son bébé faute de pouvoir lui offrir une bonne éducation. Libérée d’un trafiquant violent, elle accède au confort, mais ne peut oublier son enfant. Une séance de purification lui permet de retrouver sa place dans la société. Morbayassa, le serment de Koumba prône la rencontre entre la tradition africaine et la modernité.

Le Guinéen Cheick Fantamady Camara ouvre l’Afrique au monde tout en revendiquant l’authenticité de l’identité africaine.

Clarisse N’JIKAM

 

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