Aussi, vu le niveau médiocre des étudiants maliens en culture générale, le sujet mérite une attention particulière. La lecture joue un rôle majeur dans l’acquisition du savoir. Elle permet à une personne d’approfondir ses connaissances dans beaucoup de domaines, de maîtriser l’expression écrite. Quelles sont les causes profondes du désintérêt de la lecture chez les jeunes ?
Les jeunes sont tournés vers la musique, les feuilletons et autres. A ceux- ci, il faut ajouter l’absence de politique du livre, la faiblesse du pouvoir d’achat des parents, l’inexistence des bibliothèques universitaires actualisées, le manque de la culture du livre. Quel est ce parent d’élève qui offre un livre à son enfant lors de son anniversaire ?
Pourtant, aujourd’hui, les jeunes ont plus de moyens pour se former à travers une lecture saine par des canaux gratuits de l’Internet, les journaux, les téléphones portables… Le gouvernement doit ouvrir les bibliothèques, relancer les centres de lecture depuis le village jusque dans la capitale. La finalité, c’est une jeunesse bien formée, avenir de toute une nation. Il doit également encourager les initiatives des écrivains comme l’Etonnants voyageurs du regretté Moussa Konaté.
La lecture, tout comme le voyage, est une source inépuisable du savoir. C’est pourquoi Nelson Mandela a soutenu qu’ « une nation qui lit est une nation qui gagne ». Donc, le gouvernement Moussa Mara est interpellé, à plus d’un titre, pour relancer la lecture au Mali.
Karim DOUMBIA
Ce n’est pas une question de Mara ,il faut simplement instaurer la culture du merite dans l’accès à l’emploi du privé au public.Il n’est pas etonnat de voir aujourd’hui un eleve dire qui’il ne suffit pas d’être excellent à l’ecole pour reussir,mais d’avoir des parents bien placés .Celà interpelle la conscience nationale .Si les merites sont encouragés et les mediocrités sanctionnées,imperativement il y aura savoir car l’emploi y sera lié.Mais helas! les pratiques encours dans ce temps dans l’accès à l’emploi n’encougent personne à fournir des efforts.C’est cela qui explique en partie le desintérêt de la jeunesse pour la lecture et par ricochet le savoir.Pauvre Mali.
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