Par Alioune I. Ndiaye – Le dramaturge français Jean-Louis Sagot-Duvauroux attire l’attention sur la fermeture, dimanche, d’un lieu exceptionnel de la capitale malienne, Bamako, BlonBa, structure artistique et culturelle née en 1998. Il nous a transmis ce texte d’Alioune Ifra Ndiaye, le directeur de BlonBa, qui explique sa démarche, sa déception, et ses espoirs.
Quand vous lirez ce texte, la salle et les bureaux de BlonBa, ce lieu culturel qui était devenu en quelques années une institution majeure de la vie bamakoise, auront fermé leurs portes. On ne viendra plus à Faladiè, avenue de l’UA, place BlonBa, pour y passer des soirées d’échanges et d’enrichissement culturels.
Je n’aime pas trop parler de moi, mais je vais néanmoins vous raconter cette histoire en détail, parce qu’elle dit quelque chose de plus que mon intérêt propre, parce qu’elle aide à comprendre des faiblesses structurelles de notre Mali, ces faiblesses sans lesquelles jamais le pays n’aurait pu s’effondrer en dix jours, comme nous venons de le voir.
Voici donc comment BlonBa s’est fait et voici comment BlonBa a été tué.
J’ai choisi ma voie alors que j’étais encore lycéen. Je me suis ensuite donné les moyens militants, juridiques et intellectuels pour y arriver. J’ai pris des décisions souvent difficiles. Etudiant à l’ENSUP, je refusais les mots d’ordre de beaucoup de grèves scolaires qui n’avaient pas de sens pour moi. Je voulais apprendre et malgré les pressions, j’ai toujours assumé ces choix.
A l’occasion de mes études au Canada et en Europe, plusieurs offres d’emplois difficilement déclinables m’ont été proposées. J’ai toujours choisi le Mali.
Cadre de l’ORTM, j’ai estimé que je n’y rendais pas service à mon pays. Plutôt que de faire comme beaucoup d’autres, avoir un pied dans l’administration publique, un pied dans mon entreprise, j’ai démissionné.
Axe d’action : la citoyenneté
En 1998, avec mon ami Jean Louis Sagot-Duvauroux, j’ai fondé BlonBa. Je voulais créer les conditions d’une industrie culturelle viable au Mali et dans la sous-région avec comme axe d’action la citoyenneté.
J’ai commencé la création audiovisuelle avec une caméra, une table de montage, un cameraman, un dessinateur et un électricien. Nos premiers spectacles de théâtre ont été créés sans subvention ni soutien public.
Aujourd’hui, il n’existe pas une structure culturelle comme BlonBa dans la sous-région.
Nous avions espéré que les administrations nous accompagneraient de leur bienveillance, qu’elles faciliteraient l’obtention des crédits accordés par l’étranger à la culture malienne et que nous bénéficierions de la protection des lois. Elles se sont acharnées à empêcher l’un et l’autre.
Malgré cet environnement hostile, nous avons trouvé l’énergie de survivre par nous-mêmes, réussi à imposer notre sérieux, notre régularité, notre exigence envers nos partenaires et nous-mêmes. Il nous est arrivé de refuser l’accès de notre salle à un ministre qui ne venait pas à l’heure indiquée de nos spectacles. Non pas par vanité, mais par respect pour le public venu à l’heure.
Des dizaines de techniciens et d’artistes, jeunes pour la plupart, magnifiquement engagés pour le rayonnement de notre pays, trouvaient à travers l’action de BlonBa une source honnête de subsistance.
Nos créations théâtrales ont été présentées au Sénégal, au Bénin, au Togo, au Burkina, en Guinée, en France, au Luxembourg, en Belgique, au Canada. Des centaines de représentations, concerts ou événements festifs ont été programmés dans notre salle pour le bonheur du public bamakois.
Régulièrement, des professionnels étrangers venaient s’inspirer de notre exemple. Peu imaginaient l’ampleur des problèmes, pièges, et petitesses auxquels nous avons dû faire face pour survivre.
Nos programmes télé ont été suivis par des millions de téléspectateurs : « Manyamagan », « A nous la Citoyenneté ! », « Citoyens, nous sommes ! », « Jeunes Citoyens », la première édition de « Case Sanga », les séries de programmes courts « Fatobougou », « Baniengo », « Bannièrèbougou ».
Plusieurs de nos spectacles ont été filmés et diffusés sur TV5, France O et d’autres chaînes francophones. Canal France international en a acheté les droits et les a mis à disposition de l’ORTM, qui ne les a pas diffusés, contrairement à d’autres télévisions africaines.
Espérons malgré tout qu’un jour les téléspectateurs de la chaine nationale pourront voir, entre deux séries brésiliennes, des œuvres made in Mali qui ont été applaudies sur trois continents et qui sont servies par les artistes qu’ils aiment : Bougouniéré, Michel, Ramsès, King, Baldé, Kassogué, Ntchi, Amkoullel, Nouhoum Cissé, etc…
Avant d’expliquer les circonstances précises qui nous contraignent aujourd’hui à fermer BlonBa, je veux remercier ceux qui nous ont soutenus à une occasion ou à une autre (…).
Je veux aussi dire mon admiration émue à toutes celles, à tous ceux qui sont les co-auteurs de BlonBa. Dans le feu de l’action, j’ai parfois négligé de dire à mon équipe la confiance que son engagement me donnait dans l’avenir du Mali. Nous avions tout à apprendre. Nous inventions sans jamais savoir de quoi demain serait fait. Jamais je ne les ai vus douter qu’ensemble nous pourrions parvenir à nos buts. J’ai toujours cru que le Mali avait un grand avenir, mais grâce à eux, j’en ai eu la preuve.
Coup fatal
Cependant, en l’absence de soutien d’une administration de tutelle oscillant entre l’indifférence et l’hostilité, affaiblis par l’interruption de notre activité durant un redressement fiscal absurde qui a duré 6 mois et par la crise politique actuelle, ni le soutien ponctuel de nos amis, ni l’ardeur de mon équipe, ni la sympathie dont le public et la jeunesse entouraient BlonBa n’ont suffit à nous donner la solidité nécessaire. S’ajoutant à ces handicaps, le coup fatal nous a été donné par Mme Coumba Dembaga, la propriétaire du terrain où BlonBa s’est construit.
Ce terrain, qui contenait un hangar de stockage de ciment, était le lieu idéal pour donner une salle à BlonBa. Par chance, croyais-je à l’époque, sa propriétaire, Mme Coumba Dembaga est ma tante. Je lui ai demandé s’il me serait possible de louer cet espace et d’en faire un centre culturel. Elle a accepté et nous avons signé un bail de 10 ans renouvelable. Les liens familiaux, les valeurs qui ici, au Mali, s’y attachent me paraissaient alors suffisants pour que je puisse y investir de confiance.
Le lieu était cerné de petits commerces en plein air. J’ai négocié difficilement et patiemment avec tous les occupants pour libérer l’espace autour du terrain. Grâce aux talents multiformes réunis dans l’équipe de BlonBa, j’y ai aménagé une des salles de spectacle les mieux équipées de la sous-région.
J’ai construit des bureaux, des salles de post-production vidéo, des espaces de détente et de restauration. J’ai assuré la formation de professionnels du spectacle et de l’audiovisuel désormais aguerris.
Longtemps, le seul lieu bamakois vraiment adapté à la diffusion théâtrale avait été le Centre culturel français. Avec le BlonBa, la capitale disposait d’une nouvelle salle malienne adaptée à la programmation, dans de très bonnes conditions, de tous les arts du spectacle : théâtre, danse, musique, cinéma, événements.
Tous mes moyens financiers, toutes mes forces ont été consacrés à cet objectif. Au point qu’avec ma famille, je vis jusqu’à présent en location.
Dès que le rayonnement du BlonBa a pris de l’importance, ma tante a commencé à accumuler les obstacles devant nous. Quand elle a transformé sa concession sur le terrain en titre foncier, elle a exigé de refaire le bail et augmenté le loyer de près de 150 % : un million deux cent mille francs hors taxes par mois, près de quinze millions chaque année.
Faute de solution alternative, nous nous sommes soumis à cette augmentation qui ne correspondait pourtant à aucune amélioration d’usage.
Cela n’a pas suffit et les pressions ont continué. Par voie d’huissier, Mme Coumba Dembaga, me fait savoir qu’elle veut rendre à la salle son usage de stockage de ciment. Tout prétexte est bon pour nous harceler. Un retard de paiement ? Citation d’huissier et même convocation à la gendarmerie. Une nouvelle couche de peinture ? Citation d’huissier. Un aménagement pour accueillir un événement culturel ? Citation d’huissier. Une dizaine en tout.
Garder le cap
Nous gardons néanmoins le cap, malgré la précarité dans laquelle nous met ce chantage permanent.
Mais aujourd’hui, dans une nouvelle citation, ma tante Coumba Dembaga me demande de changer à nouveau, à son profit, les termes du bail ou de quitter les lieux. Les conditions qu’elle nous impose rendent impossible la rentabilisation de notre activité. Nous allons donc quitter les murs actuels de BlonBa et tous les aménagements que nous y avons construits.
Permettez-moi de mettre en rapport cette histoire avec la commotion que vient de connaître le pays, commotion qui d’ailleurs a donné des ailes à ma tante, dopée par les perspectives que lui ouvrait un affaissement supplémentaire de l’Etat de droit. L’aventure de BlonBa met en lumière trois réalités dont l’analyse et le traitement sont peut-être la clef du redressement national.
- Jusqu’à présent, il n’y a pas au Mali d’instance représentant vraiment, efficacement l’intérêt public. Nous avons à peu près réussi notre démocratie, mais nous avons raté notre Etat démocratique. Les Maliens qui travaillent ne sont ni soutenus, ni protégés par la puissance publique. Dans bien des cas, ils doivent au contraire s’en protéger eux-mêmes. La corruption et la nyangoya sont partout.
- La société elle-même est atteinte. Si la corruption a pris une telle importance, c’est aussi parce que chacun, à son heure, espère en profiter. Un cousin corrompu est une meilleure assurance contre les aléas de la vie qu’un travail bien fait. L’argent a remplacé Dieu. Aucune valeur ne semble plus tenir face aux appétits qu’il provoque. Qui croit encore que les liens de famille sont plus importants que l’appétit d’argent ?
- Sous ce pesant couvercle, il existe un Mali nouveau, travailleur, créatif, efficace, combattif, patriote. BlonBa ferme aujourd’hui. Mais BlonBa a pu naître, croître, porter efficacement la parole autonome du Mali kura, dire non quand c’était nécessaire, avancer toujours. BlonBa a existé parce que des menuisiers, des réalisateurs, des gardiens, des régisseurs, des écrivains, des artistes, des techniciens, des cuisiniers, des administrateurs, des animateurs vedettes et des manutentionnaires ont cru en eux-mêmes, cru dans le pays, cru dans la tâche qu’ils accomplissaient ensemble. C’est donc possible.
Pour toutes ces raisons, pour cette magnifique équipe sans laquelle je n’aurais rien pu faire, pour les dizaines de milliers de personnes qui portent dans leur cœur le souvenir chaleureux de soirées passées à BlonBa, pour tous ceux qui nous ont accompagné de leur amitié, pour notre Mali blessé, je n’abandonne pas.
Ceux qui ont voulu casser la machine n’ont pas réussi. Ils ont pris les murs. Les savoir-faire, c’est-à-dire les logiciels d’une vie culturelle autonome et créative, nous les avons emportés avec nous en quittant les murs.
Je porte plainte contre Mme Coumba Dembaga pour abus de confiance et je demande à la justice de mon pays que me soient accordés les dommages et intérêts correspondant au vertigineux manque à gagner qu’elle impose à BlonBa.
Créer une télé communautaire
Je reconstruirai un nouveau BlonBa encore plus beau, encore plus vivant. Je fais appel à notre Etat pour qu’il accompagne, facilite et protège la reconstruction de cette entreprise qui compte pour le rayonnement et l’élévation de notre patrie.
Si des partenaires étrangers pensent qu’il est bon pour notre société planétaire que la voix du Mali soit entendue et que BlonBa peut y être utile, je les remercie de leur concours.
Dans les jours qui viennent, avec d’autres représentants de ce Mali kura qui me remplit d’espoir, je vous proposerai un événement culturel et civique imaginé pour donner de la voix à tous ceux qui croient dans les immenses potentialités humaines de notre peuple. Ce sera notre participation au sursaut national qu’impose la situation du pays.
Et puis la situation nous impose de mettre en place, très vite, des contre-pouvoirs, non pas pour gêner la bonne marche des institutions – on vient de voir combien elle est essentielle à l’équilibre du pays – mais pour que plus jamais nos représentants ne se laissent aller à gouverner par la corruption et la paresse d’esprit.
Je vous propose de créer une télévision communautaire dont l’unique perspective sera de faire vivre la voix et les espérances du Mali nouveau. MKTV, la télévision de Mali Kura. La loi l’autorise. BlonBa dispose des compétences pour une mise en œuvre rapide.
Les finances nous manquent ? C’est vrai. Nous n’avons pas des milliards, mais nous sommes des milliers. Nous allons créer une société dont chaque Malienne, chaque Malien engagé pour la renaissance du pays pourra devenir co-propriétaire. Et nous inventerons ensemble les mots et les images de notre avenir.
Je mets très vite en place le cadre juridique de cette coopérative audiovisuelle inédite et je fais appel à vous.
Le Mali de l’autodestruction vient de nous montrer sa redoutable efficacité. Nous n’allons pas lui répondre par l’aigreur, mais par l’action.
Par Alioune Ifra Ndiaye
via rue89.com – 30/04/2012 à 17h28
courage courage courage Aliou c’est en lisant en intégralité tes écris que je comprend maintenant la vrais raison de la fermeture de Blomba 2 je dis bien Blomba 2 pour ce que ne connaisse la vrais histoire de cette prestigieuse aventure qui a commence petit dans une villa a l’autre cote du boulevard pour devenir ce que tout le monde vois aujourd’hui te connaissant qui tu est et de quoi tu est capable je sais très bien que tu va t’en sortir de cette crise Blomba 3 serra plu grand et plu rentable
pour le projet de chaine de TV je te dis franchement que sa serrais la bien venu que dieu te protège des (ngnego)
et en fin rassure toi que quoi que tu entreprendra dans ce pays dis toi que aveuglement je te suivrais comme tant d’autre vrais Malien et Malienne qui a le souci de sa patrie………
C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre à travers ta lettre la fermeture de Blomba. C’est vraiment triste et regrettable de voir blomba avec toute sa carrure et son succès fermé sans qu’on puisse vous venir en aide, c’est dommage, en tout cas sache qu’on a été bercé par les spectacles de blomba et qu’on te sera toujours reconnaissant. Je te souhaite un très bon courage pour ta nouvelle initiative et surtout ne baisse pas les bras. Je t’admire trop pour ça.
Bonne chance ! et merci encore pour nos nuits de spectacles.
Fadima – Guangzhou (Chine)
Courage, le Mali de l’autodestruction est en train de mourir et un nouveau Mali (Mali Koura) va naitre inchAllah
Mon cher N’daiye sachez que meme “Dieu” le tout puissant meme est contre ce comprotement lache et indigne excusez du mot de ce qui viens de passer.Ne vous inquietez pas Mr. N’daiye, attendons la proposition du tout puissant car elle est la meilleure.
Quant a ta tante, elle vara car chaqu’un a son tour chez le coiffeur. Ce que vous, vous oubliez le mali c’est pays corompu! une autorite incapable et qui n’a pas ete capable de gerer son propre pays ne pourra pas venir en aide aux problemes des autres. Et vous le savez tres bien que c’est a cause de cette faiblesse et d’incapabilite que notre Mali est sous feu.
Attendons! que sa soit tante et n’importe qui seront tombes dans leusr propre pieges dans sous peut de temp “Inchalaw”
Ce que j’ai a vous dire Mr. N’daiye, moi je ne vous connais pas personnelement a plus forte raison de mettre mon pied a “Blomba” je crois au bon dieu tout comme vous. Je suis une jeune actress Americaine d’origine malienne, sachez que je prete a collabore avec vous. Grace a ton “FASSO DENUIMAYA”le Blomba survivra sur ces blesures. Que Dieu vous protege et protege notre cher patry le Mali. Amen
Qui vie? le Mali vivra & vive le Mali
Si vous voulez mon contact: sideafroside@aol.com
Sincerly,
Mouna
ALOU, c’est comme ça au MALI
Je te souhaite bonne chance et beaucoup de courage. Denos jours la parenté n’exsiste plus.
BON COURAGE A TOI ALOU
Courage Alioune. Tu reussiras parce que tu fais oeuvre utile. Tu es un battant. J’aurais bien voulu avoir ton adresse pour échanger avec toi.
Mes parents habitent à Faladiè, je vis en France …je n’ai pas eu le plaisir d’aller à Blonba mais votre histoire me touche énormément …si je peux aider pour quoi que ce soit, n’hésitez pas à me contacter, je travaille dans les nouvelles technologies …ça me permettra au moins de soigner ce sentiment d’impuissance qui me hante tant en ces temps si triste pour notre pays. mon mail: maninga#gmail.com
Une autre leçon qui te fera grandir dans la poursuite de l’aventure créative.
Par un cré-activiste.
Comme un phœnix, Blonba renaîtra de ses cendres, je n’ai eu la chance qu’une seule fois de mettre pieds dans ce temple de la culture (lors du passage de Grand Corps Malade), Dieu que j’ai été frappé par la beauté architecturale et la qualité des éléments qui le composent,en somme une fierté nationale… Non M.Ndiaye Blonba renaîtra tel ton “Mali Kura”. Que Dieu vous assiste.
Du courage M. Alioun.
Eh oui !!! C’est à ça qu’on a reduit le beau maliba “L’impunité, l’arbitraire, la loi du plus fort”
Juste fait nous savoir au moment venu……. ça toujours été un bonheur d’assister aux évènements de Blonba et j’en étais tellement fière.
Salut mon frère, juste un conseil le prochain Blonba même s’il faut aller acheter un terrain hors de Bamako à moindre coût, il ne faudrait plus jamais aller en location car il fallait juste croire à ton projet comme le promoteur de Woloni à Sélingué qui très loin mais qui fait toujours le plein car comme on dit la bonne sauce se mange tout seule. Courage car on n’est jamais trahis que par les siens tu le savais non ? 😈
tu es fort et je sais k on va reussir mn frere
Hallucinant l’egoisme, la haine et l’autodestruction du malien. Toute la preuve est là que le malien n’aime pas le malien. Tiens bon mon frere le mali kura vivra et ceux ki pensent qu’ils peuvent s’opposer à cela se fourrent les doigts dans les yeux. Tu peux compter sur des centaines que dis je des milliers de jeunes et moins jeunes qui seront avec toi au moment venu, big up. Un de tes camarades de promotion du Lycée Askia.
Voila des patriotes qu’on encourage jamais dans un pays corrompu. Ce monsieur constitue un exemple à suivre.
Maliba encore un autre victime!!!
Ok seulement mes moi au courant quand le moment arrive pour le nouveau projet je veut aporte mon support a cell ci .te decourage ensemble on nous reussirons Ces changement neccessary au Mali
De cœur avec toi.
Alioune Ifra Ndiaye à la lecture de cette longue et détaillée déclaration, je tiens à vous dire toute ma peine et tous mon soutiens.
Le BmonBa est une institution à Bamako que j’ai fréquenté pour mon plus grand plaisir
Et savoir que par cupidité, un membre de votre famille, après les tracasseries administratives, a tout anéanti, me désole.
Quand le moment sera venu, vous pouvez compter sur mon aide pour reconstruire un autre projet.
Comme le disait un ami de Faladié en parlant de la crise, le Mali n’avait pas besoin de ça.
COURAGE Y N’DIAYE !
NOUS AVIONS BESOIN DE BEAUCOUP PLUS DE MALIENS QUI PENSENT FAIRE AVANCEZ LE PAYS PAR LEURS EFFORTS QUTIDIENS ET NON PAR LE PILLAGE ET LA DESTRUCTION DES EFFORTS DES AUTRES MALIENS…
Mon frère Alioune j’en suis sur que ta nouvelle société va faire long feu que BLOMBA parce que tu est un garçon courageux et le bon DIEU t’aidera nous somme tous derrière toi.
Petit conseil NE REGARDER PAS LES NIENGOOOOOOOOOOO…………….DEN.
QUE DIEU BÉNISSE LE BLONBA !!!!
M.N’DIAYE VOUS NE VEREZ JAMAIS UN PAYS SE DEVELOPPER SUR FOND CORRUPTION ET D’INJUSTICE SOCIALE!EST-CE QU’AU BON VIEUX TEMPS DE “BLONBA” AVEZ VOUS INITIE DES PIECES DE THEÂTRE AYANT COMME THEME LA LUTTE CONTRE CES MAUX QUI MINAIENT NOTRE SOCIETE?MÊME S’IL N’Y AVAIT PAS EU CE COUP D’ETAT DU 22 MARS, IL FALLAIT PREVOIR M.N’DIAYE A UN SOULEVEMENT TÔT OU TARD VU LA PLACE QUE GAGNAIENT LA CORRUPTION, LE NEPOTISME, LES TRAFICS DE TOUT GENRE….AU SEIN DE NOTRE SOCIETE!C’EST POURQUOI NOUS AVONS ACCUEILLI LE 22 MARS AVEC HUMINITE PUISQUE C’ETAIT UN MAL NECESSAIRE POUR LA LIBERATION DU PEUPLE MÊME. CETTE COUCHE EST SOUS REPRESENTEE ICI SUR LE NET PUISQUE CEUX QUI ETAIENT AU POUVOIR N’ONT RIEN FAIT POUR L’ACCES DES PAUVRES AUX TIC AU CONTRAIRE ELLE AVAIT D’AUTRES PRIORITES QUI SONT LA SCOLARITE DES ENFANTS DE RICHES,LA COURSE A L’ENRICHISSEMENT ILLICITE…. 😉 😉
Bonne chance, courage, j’admire votre engagement et détermination à récréer un nouvel espace culturel .En ces moments difficilles la culture reste notre seul appui et ressort. Que Dieu vous accompagne.
salut,
La culture doit résister.Les notes d’espoir , la volonté , la lucidité …servent l’action culturelle.
Vous ne vous arreterez pas toi et ton équipe cetengagement est une bonne chose.
personnellement , je suis partis du mali trop tôt. Lorsque je suis retourné au mali avec des étudiants de l’université de rennes , tu étais encore au ccf. Je me souviens que le directuer de l’époque m’avait dit que toi aussi comme moi tu faisais des choses interessants . Moi c’est à l’extérieur et toi c’est d’abord à l’intérieur donc plus courageux.
En somme je veux dire que nous , je te soutiens
Tu dis une chose qui est vrai “le mali doit dire aurevoir à la corruption ” Un pays qui tombe en 10 jours est trop faible . Je salue ton courage , nous allons t’aider par tous les moyens . Je trouve ta démarche noble mais une chose doit être évidente c’est que les artistes doivent être engagés . C’est un débat mais ils sont aussi passifs souvent courent derrière l’appat du gain. Je dis cela car j’en ai reçu beaucoup en france .Ils doivent de cette , de ta lutte , la leur car c’est leur vie . le sursaut pour te soutenir doit venir de tous les artistes du mali sans exception.Tu parles de Nyagoya c’est pire que ça c’est plus tôt me semble de l’ignorance qui se transforme en une maladie de jalousie primaire et annale.Bon courage à vous
Alioune, ton itinéraire ressemble à ceux de ce Mali Kura dont tu parles. Je te souhaite beaucoup de courage et ton message me confirme qu’il est temps que l’on se rencontre, que l’on mette ensemble nos forces pour vaincre plus vite. Tu peux me compter parmi tes futurs appuis. Daha
T’as raison grand frere Alioune, les maliens sont des egoiste, ils veulent pas voir les courageux emergés. Courage
Courage!
comme tu l’as si bien dit ton logiciel tu l’as et aucune personne ni aucun système corrompu ne pourra te l’enlever.
“Le brouillard du matin n’arrête pas le pèlerin.”
J’aimerai y participer dés que vous serez prêt.Je vis en europe et j’ai eu une mauvaise expérience en Avril 2011 à BKO à cause de la jalousie de certains Maliens mais je garde espoir
Salut mon cher,
Tu n’imagines même pas à quel niveau tes préoccupations sont partagées. Tu le sauras le jour où te mettra en place le cadre juridique de cette coopérative de télé avec un cadre transparent à mon avis les finances ne feront pas défaut.
Je suis prêt à donner le coup de main nécessaire. Je me ferais connaître le moment venu.
Du courage.
Alioune, ne t(inquiète pas. MALIEN ye gningo den de ye. Ca va aller.
Je te connais que de nom Alioune, mais j’ai surtout apprécié ton article d’après le push. ça dénote ton courage et ta clairvoyance…Ne perd pas le cap, ainsi va la vie, surtout notre société avec la jalousie, la méchanceté. Prouve à ces personnes qui mettent les battons dans tes roues qu’un travailleur, un chanceux peut vendre de l’eau au bord du fleuve…
Là je reconnais le malien, qui fait rien, qui se donne jamais le tps, ni les moyens d’entreprendre des projets; mais ils sont les premiers à t’en vouloir, à te tirer vers le bas dès que tu commence à voir le bout du tunnel. Je serai très parmi les personnes sur qui tu pourras compter. Fais nous savoir ton projet dès que possible et comme le dira l’autre «Keep the faith, life is like that et don’t never give up
»
FRERE NDIAYE
J APPRECIE VOTRE DETERMINATION A BATIR QUELQUE CHOSE
TOUS NOS VOEUX DE SUCCES.J ATTEND LA COOPERATIVE POUR Y PARTICIPER
Alioune je ne savais pas qu’une histoire pareille couvait,sinon entre ami je t’aurais donné quelques conseils comme du temps de “tout est gnagami” il y a 20 ans maintenant. Tu vois aujourd’hui que cette pièce est d’actualité. Mais je ne me fais aucun souci; tu t’es toujours battu dans ce domaine-là et je sais que tu réussiras.
A NOU MA NOU MA TIA
MA TIASSA
Badrali aujourd’hui c’est dur mais demaint tu vas tout oublier,
notre pays est corrompus par les Politiciens qui regardent leur interet personnel, et non pour qulqun qui veus franchire, si pour toi on doit fait tout pour aide mon frere
Alioun I. Ndiaye à la lecture de cette longue et détaillée déclaration, je tiens à vous dire toute ma peine et tous mon soutiens.
Le BmonBa est une institution à Bamako que j’ai fréquenté pour mon plus grand plaisir
Et savoir que par cupidité, un membre de votre famille, après les tracasseries administratives, a tout anéanti, me désole.
Quand le moment sera venu, vous pouvez compter sur mon aide pour reconstruire un autre projet.
Comme le disait un ami de Faladié en parlant de la crise, le Mali n’avait pas besoin de ça.
vous voyez les conséquences du coup d’état bête de sanogo qui bloque tout? Malgré les problèmes au nord, le pays fonctionnait quand même. C’est bien ce coup d’état qui est aussi un coup contre l’image du pays, contre les emplois.
Bon Bon Bon il ne faut pas tout mélanger…L’histoire aurait gagné en sérieux si la tante et son nom n’avaient été cités….Tu veux faire un vrai business et tu t’appuies sur le long terme, avec ton partenaire, sur un bien appartenant à ta tante….Et tu crois que ça peux durer…..Ta tante elle a des enfants ? un mari ? des besoins ? bref la prochaine fois limite toi au manque de soutien et à la corruption de l’Etat à l’égard des entrepreneurs malien. Bref Bonne chance !
ne te décourage surtout pas, l’avenir t’appartient. blonba news survivra inch allah
Eh oui un ami qui etait a Bamako il y a de cela 1 an pour monter une affaire me disait que le Mali est un pays beni mais que ses propes fils sont ses ennemies . Rien que pour monter son affaire on lui a fait voir de toutes les couleurs a cause de la rentabilite du projets. Le mali est il un pays de nyangoya? Ses propes fils pour des interets egoistes le detruisent.Des les evenements du 22 mars j’ai tire la sonnette d’alarme comme quoi ces gens la feront plus de mal au mali que la rebelion touaregue. Sinon les problemes logistiques qui ont servit de pretexte a leur coup pouvaient etre resolu sans coup d’etat. A l’analyse ce sont des politiciens vereux tapis dans l’ombre qui ont manipule ces jeuns rien que pour leur propre interets .Aujourdhui ce pays a fait un grand pas en arriere pour au moins 50 ans. Tous les acquis de ces 20 dernieres annees ont ete balayes. Mes freres maliens je suis a l’etranger pour le compte d’une institution internationale. Et d’apres les statistiques le mali etait le pays de l’afrique de l’ouest qui recevait le plus d’aide de l’exterieur a cause de sa democratie meme si elle n’etait pas parfaite aux yeux de certains maliens. Mais aujourdhui toutle monde a ferme le robinet. Ces sois disant intelectuels ,politiques qui parlent de patriotisme ,de souverainnete est ce qu’ils sont conscients qu’ils sont entrain de precipiter ce pays dans un gouffre. Un pays qui depend a 80% de l’exterieur dans tous les domaines,un pays qui a des millions de ressortissants a l’etranger. Quand la maison brule on ne trie pas l’eau qui peut eteindre l’incendie. Le plus grand probleme du Mali c’est que sa population n’est pas “eduquee”. Elle a rate son education. L’education traditionnelle que nous recevons de nos parents n’existe que de nom , l’education occidentale a travers les ecoles a programme occidental et les chaines de television occidentale qui ont une influence sur cette population. Finalement il n’y a plus de repere. On se croirait dans la jungle ou le credo est avoir ce que je veux par tous les moyens. D’ou le nyangoya l’egoisme qui conduisent inevitablement a la destruction.
Revenons a mon cher Ndiaye meme si vous accepteiz les nouvelles conditions de votre tante elle va toujours trouver d’autres pretextes. Ce n’est pas un probleme financier qui la preoccuppe mais le fait que vous ayez reussi a batir quelque chose le fait que vous vous etes fait un nom. C’est ce qu’elle ne supporte pas.
Le veritable fleau au mali c’est le nyangoya et quand il y a le nyangoya quelque part il n’y a que destruction.
Regarder comment tout le monde s’agite face a la crise politico millitaire. Tous les moyens sont utilises pour salir l’autre alors que tout le monde est responsable: l’opposition les ex teants du pouvoir, les millitaires.
Et c’est ca le mali le nyangoya.
M Alioune Ifra Ndiaye cela fait partie de la vie. Vous êtes jeune raison pour laquelle vous parlez comme ça. Sinon ce n’est pas grave.Le plus important c’est vous. Tant que vous êtes en bonne santé et jouissant de toutes vos pleines capacités, vous allez encore créer mieux que blonba. Il faut pardonner votre tante. vous avez trébucher mais vous n’êtes pas tombé. courage!!
Courage Alioune.
Nous avons tous l’obligation de faire revivre Blonba tant cher a nous tous.
Tu as notre appui (technique et financier). Lorsque tu définiras les modalités de mise en oeuvre du projet (MKTV), fais nous savoir, nous allons contribuer a hauteur de nos moyens.
On est ensemble
L’avenir t’appartient Alioune, on est tous avec Blonba. Tes capacités d’invention de création et d’innovation sont plus forts que les pôles de trafic d’influence et de corruption développés par des administrations sans âme. Le formidable faisceau d’intelligence qui est le votre (à Jean Louis, Modibo, vous tous)constitue une chance pour le Mali. Nous portons tous Blonba en nous, dans nos cœurs et nous sommes convaincus que vous nous réservez le meilleur très bientôt. Nous ne doutons pas! Appelle nous! à tout moment! Nous serons présents à tes côtés.
Alioune,
Nous sommes des milliers prêts à t’accompagner même si c’est 1000 F CFA par personne au démarrage nous y arriverons.
Je n’ai jamais été au blonba, mais je sais de ce “Vestibule” sortaient des choses de qualité. Alioune, vous en ressortez mieux préparé: l’expérience accumulée, les leçons apprises, le trésor humain que constitue ton équipe sont autant d’atout. Je ne vous dirais pas courage, parce que vous en avez. J’attends votre prochaine réalisation. Elle arrivera je n’en doute pas.
Toutes mes désolation monsieur N’Diaye.
Comment pourrons-nous nous rendre utile pour ton projet dans lequel je ne peux que me reconnaître?
Merci de nous indiquer les moyens de compléments d’informations nécessaires pour pouvoir nous associer à notre hauteur à ce projet à taille nationale pour commencer.
Encore merci Alioune
Merci Mr N’Diaye pour ses mots plein d’espoir mais avec beaucoup de force.On ne cessera jamais de le dire les ennemis du Mali sont les maliens.Ils sont des milliers de maliens qui sont dans la même situation que toi à travers le niangoya pour te detruire sans qu’ils ne sachent qu’ils se detruisent eux même car pactisent avec le diable contre Dieu.
Je demande à tous les maliens de tirer des leçons sur cette situation personnelle à travers celle de Alioune dont le mali vit au plus haut au niveau de ses instuitions à travers ses niago à visage masqué qui sont entrain de detruire leur pays,je veux dire nos militaires indisplinés et nos politiciens malhonnêtes.
😯
EH BEIN LE MALI FAIT PEUR!!!. VRAIMENT RIEN QU’EN LISANT CA J’AI LA NAUSEE. JE NE CONNAIS PAS LA VERITE DE CETTE HISTOIRE MAIS L’ERREUR N° 1 C’EST QUE VOUS AVEZ ACCEPTEZ L’AIDE DE VOTRE TANTE.
VOUS AVEZ BATI SUR LE TERRAIN DE VOTRE TANTE..
LA FAMILLE??? ERREUR N° 1 LE TERRAIN DE MA MERE? MEME PAS JE SAIS QUE LES AUTRES FRERES ET SOEURS PEUVENT M’ATTAQUER S’ILS VOIENT QUE L’AFFAIRE MARCHE, A PLUS FORTE RAISON MA TANTE…
IL Y A DES BIENS QU’ON NE DOIT JAMAIS TOUCHER
BON COURAGE POUR LA SUITE
BONNE CHANCE SURTOUT
Alioune veuillez recevoir nos soutiens et prières. C’est de la part de ….. à l’époque stagiaire chez Yves de la CROIX au CCF Bmako en 2001. Actuellement à Mopti, on est prêt à t’accompagner modestement.
Bon courage ,mon frère,bats toi et le succès est garanti!
Alioune c’est pas l’emplacement qui as fait de blon-ba ton blon ba dont tou le monde parle today mais c toi Alioune .Crois en ton savoir faire et ton expertise meme si tu vas sur la coline nous viendrons te joindre car tu as toujours cru a ce k tu fais et le resultat est ton blon ba enviable.
Bonne chance
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