Le représentant spécial Adjoint M. Abdoulaye Bathily chez le président de l’A.N : Le jeudi dernier, 30 janvier 014, le représentant spécial Adjoint M. Abdoulaye Bathily rencontrait le Président de l’Assemblée Nationale , l’Honorable

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Issaka Sidibé président de l'Assemblée nationale
Issaka Sidibé président de l’Assemblée nationale

Issaka Sidibé, afin de discuter des derniers développements politiques et de la venue prochaine du Conseil de sécurité au Mali. M. Sidibé Président de l’Assemblée Nationale a exprimé sa gratitude à la Minusma pour le travail effectué jusqu’à présent. Il a également exprimé son souhait de rencontrer prochainement la délégation du Conseil de sécurité.

 

M Bathily a souligné la volonté de la Minusma de travailler avec l’Assemblée Nationale pour soutenir l’activité du Parlement, institution d’expression de la diversité politique du pays par excellence.

 

 

Enfin, l’intérêt du Parlement pour une rencontre publique avec le Conseil de sécurité semble indiquer une volonté accrue d’affirmer le Mali dans la diplomatie parlementaire, et le souhait des députés de jouer un rôle plus important dans le contrôle de la politique extérieure du pays.

 

 

CONTRIBUTION DE NOS LECTEURS

Urgence d’une vraie politique culturelle

Le Padesc (Programme d’Appui au Développement Économique et Social de la Culture) vient d’être clos. L’Union européenne, qui le finance, avait mis 15 millions d’euros à disposition des opérateurs culturels du Mali. Seuls 4,8 millions ont été répartis. Le reste est perdu pour la culture malienne. Cette situation assez incroyable est malheureusement très symptomatique des dysfonctionnements de l’État et de la société qui ont conduit à l’effondrement de 2012. Dans l’effort de reconstruction qui doit être conduit dans tous les domaines, la mise en place d’une vraie politique culturelle, tâche qui ne peut se faire ni sans l’État, ni sans l’intervention des professionnels de la culture, me semble une question cruciale. En voici quelques raisons, pour ceux qui auront la patience de les lire (votre avis m’intéresse !)

 

 

La culture contre l’obscurantisme

L’agression djihadiste qu’a connu le Mali et qui menace la sécurité internationale prospère sur l’ignorance et l’obscurantisme. Une vie culturelle libre et dense constitue un rempart pacifique contre la barbarie.

La culture, pierre d’angle de la démocratie

Si l’Etat malien s’est si vite effondré, c’est parce qu’en dépit d’avancées démocratiques certaines, il était affaibli par son impuissance à représenter efficacement l’intérêt général. Face à cette situation, la vie culturelle, le théâtre notamment ont été parmi les rares espaces de critique citoyenne fiables et reconnus. Ils joueront un rôle déterminant dans la reconstruction démocratique du pays.

La culture pour reconstruire l’image de soi

Le Mali, conquis à la fin du XIXè siècle par la France, a connu une longue défaite, dont les effets économiques, politiques, psychologiques continuent à se faire sentir. Reconstruire la confiance en soi est en quelque sorte un préalable au développement, à la construction d’institutions respectables et respectées, à la mobilisation des énergies pour le développement. La construction d’une image de soi habitable, prospective et solide est une des fonctions essentielles de la culture.

 

 

La culture comme construction d’un imaginaire commun

Pour se comprendre, pour se rassembler, pour agir ensemble, il faut partager un langage commun, un imaginaire commun, ressentir par l’intelligence et par la sensibilité une communauté de destin. Aujourd’hui, beaucoup de ce qui constituait cet imaginaire commun a perdu sa force. La télévision commerciale et les télénovelas brésiliennes se sont substituées aux veillées où il se transmettait. La société, déboussolée, se fragmente et parfois craque avec violence. Une vie culturelle inventive et dense, enracinée et novatrice est indispensable à l’émergence d’une identité malienne capable de saisir, sans se trahir, le monde d’aujourd’hui.

 

 

La culture, pour entrer en conversation avec le monde

Une pièce de théâtre malienne jouée devant un public français, une pièce de théâtre française jouée devant un public malien sont des moments de partage mutuel. Une conversation dont chacun est tour à tour le centre s’établit. Dans ce moment privilégié, les déséquilibres de richesse ou de pouvoir s’effacent pour laisser place aux échanges humains. Chacun donne et reçoit. Les échanges culturels préfigurent, anticipent et nourrissent une mondialisation apaisée, respectueuse de l’identité de chacun.

 

 

La culture, facteur de développement économique et social

Les biens culturels sont le deuxième poste d’exportation des Usa. La vie culturelle, ce sont aussi des salaires, des activités, des biens produits par l’activité humaine. Des artistes maliens qui viennent jouer en France en reviennent avec l’argent gagné par leur travail. Et les traditions africaines de solidarité familiale font que cet argent contribue au bien être de nombreuses personnes. Tout le monde y gagne.

 

 

Par Malick KONATÉ

Président de l’Association des Jeunes Franco-Maliens pour le Développement de l’Éducation au Mali (Ajfmdem)- Journaliste-Animateur à la Radio des Jeunes Francophones du Monde (Rjfm)- Tél : +(223) 75 32 60 44 / 63 50 18 04

 

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1 commentaire

  1. Bonsoir Je vous vous invite à sortir massivement, pour participer à une réunion extraordinaire. Date : Dimanche, le 09 Février 2014 à 21H00. Lieu : Chez moi même à la première plaque de Garantiguibougou. Thèmes : 1-Présentation de ma candidature pour la Communale sur la liste du Parti R.J.P dont Mr Mohamed Kimbiri (Directeur de la Radio Dembé) est à la tête; 2- L’organisation d’une nouvelle activité (Dons des Kit Scolaires) en faveurs des Orphelins (Commune V); NB : Notre sponsor pour cette activité est : Mr Abdoulaye Namandy TEMBELY (Présentateur de l’émission Philanthropie au niveau de l’O.R.T.M); 3-Accompagnement de notre Association pour la bonne tenue d’une formation qui va être basée uniquement sur le Secourisme au sein de notre quartier. Je compte sur la présence de tout un chacun. Notre affaire, c’est le développement de la commune V. Merci d’avance. LE PRESIDENT

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