Pour le ministre en charge de la Culture, Mamou Daffé, la présence du Mali avec 11 films au FESPACO témoigne de grandes ambitions cinématographiques. Pour lui, le Mali à toutes les chances pour ne pas faire de la figuration ».
Pour cette 29ème édition du FESPACO, le Mali est représenté par 11 films, dont deux en compétition pour le prestigieux Etalon d’or de Yennenga. La délégation malienne est conduite par le ministre de la Culture, Mamou Daffé.
Juste après la cérémonie d’ouverture, nous avons recueilli les impressions du ministre Daffé sur la participation du Mali au festival et ses chances de remporter des trophées.
« C’est une fierté pour notre continent et pour notre espace de l’AES. Voir toutes ces merveilles, cette beauté qui reflète l’Afrique, et constater que le FESPACO leur rend hommage, est une grande satisfaction. La cérémonie d’ouverture était magnifique, riche en couleurs, abordant des thèmes essentiels tels que les cinémas africains et l’identité culturelle. Nous avons eu droit à des mises en scène sublimes signées par le célèbre Aristide, offrant un spectacle époustouflant. Je tiens à féliciter les organisateurs, le gouvernement du Burkina Faso, son ministre de la Culture et de la Communication ainsi que le délégué général du festival et son équipe. Aujourd’hui, nous avons célébré un riche patrimoine africain.
L’Afrique a besoin de raconter ses propres histoires, de montrer au monde des images conçues et écrites par ses propres fils et filles, en s’appuyant sur ses valeurs. C’est précisément ce que nous avons vu aujourd’hui. Nous sommes fiers et heureux de participer à cette belle aventure. Félicitations au Burkina Faso pour cette vision continentale, et bravo aux réalisateurs et cinéastes qui ont répondu présent en si grand nombre.
Nous sommes une importante délégation venue de plusieurs pays de la sous-région, et ce festival est véritablement une grande fête africaine.
Oui, nous sommes là avec de grandes ambitions. Avec 11 films en compétition dans toutes les grandes catégories, et au vu du talent et de la créativité de nos cinéastes, nous avons toutes nos chances. Nous croisons les doigts, mais d’ores et déjà, bravo pour le travail accompli ! ».
A.S.