Le porte-drapeau du Mali en long métrage, « Toiles d’araignées », a enlevé vendredi 1er mars, le prix spécial Ousmane Sembene. Le réalisateur reçoit une somme de 2 millions et un trophée.
Nous sommes vendredi 1er mars 2013. Il est 16 h 30 dans l’espace aéré de la BECEAO à Ouaga 2000. Et c’est l’heure de la traditionnelle cérémonie de proclamation et de remise des prix spéciaux du Fespaco. Autorités, invités, réalisateurs, comédiens, journalistes et autres festivaliers sont tous sur place pour être des témoignes oculaires de cette autre phase de la biennale du Cinéma africain.
Ainsi, sur la vingtaine de prix spéciaux qui ont été remis, le seul long métrage du Mali en compétition officielle, « Toiles d’araignées » de Ibrahima Touré a enlevé, sans surprise, le prix spécial Sembene Ousmane de la Fondation Ecobank. Les critères de ce prestigieux prix se résument à la défense des droits humains et la dignité du continent africain.
Les membres du jury avaient retenu huit œuvres cinématographiques. Après avoir visionné et critiqué sans ambages les films en compétition, le jury a porté son choix sur « Toiles d’araignées » pour « sa qualité technique et son engagement dénonçant à la fois la condition de la femme et le milieu carcérale ».
A l’absence du réalisateur et du directoire du Centre national cinématographique du Mali, le prix a été reçu par un des monuments du cinéma africain, l’ancien ministre de la Culture, Cheick Oumar Cissoko. Le prix Sembene Ousmane est d’une valeur de 2 millions de FCFA et un prestigieux trophée.
Par ailleurs, le jury a décerné une mention spéciale au jeune et talentueux acteur théâtral, Aboucar Belco Diallo, qui joue le rôle du professeur Yoro Diakité dans le film primé.
Le grand prix de la biennale du septième art africain sera remis, samedi 2 mars au stade du 4 août au cours d’une grandiose fête,par le président du Faso, Blaise Compaoré.
Soumaïla GUINDO, depuis Ouaga pour Maliweb.net
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il suffit de prendre le trésor public, d’appeler autour d’une table le MNLA, MUJAO,MIA, ANSARDINE…et après division équitable, chacun empoche du sonnant et du trébuchant sous l’oeil bienveillant et intéressé d’un médiateur….puis, fin définitive de guéguerre.
J’en veux pour preuve les quatre millions mensuels ayant rangé le Sanogo!!!
Argent comme solution des conflits, ça marche…pour peu qu’on veuille le tenter.
Un peuple d’imbécile de de lâche, au lieu d’aller vous battre, vous vous occupé de futilité
Pour vous informer sur la vie en mouvement en Afrique consultez http://www.afrikonlive.com.
Ici, vous trouverez rassemblé un ensemble de documentaires et films importants sur pour vivre et sentir l’Afrique.
Bravo, bravo Monsieur Toure.
Je suis fou d’une artiste du Mali qui est aussi TOURE, j’adore la Diva Fantani TOURE. Donc je respecte tout les Tourés à cause d’elle.
Bonne chance.
Juste pour savoir si ce film a été adapté de l’oeuvre de ce Ibrahima Ly du même titre. On remarque également une similitude de thèmes: univers carcéral, les droits de l’homme, la femme martyrisée…
Si cela est, ne pas le signaler, c’est faire preuve de manquement qui n’est pas pour encourager la production littéraire et l’interpénétration des arts.
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