Le français fait partie des cinq langues les plus parlées sur la planète. Il est nécessaire d’œuvrer plus, à faire d’elle l’une des langues de communion à travers le monde
C’est dans telle philosophie qu’est née l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Regroupant aujourd’hui 84 pays membres, l’OIF est la deuxième grande organisation au monde, après les Nations Unies. Pour mieux la faire connaitre par le public, la Commission nationale des cultures africaines de la francophonie (Cncaf-Mali), en partenariat avec le réseau Malimédias a organisé une conférence débat. C’était la semaine dernière, à Azalaï Grand Hôtel de Bamako, sur le thème : « Francophonie, missions, domaines d’interventions et organisations. »
Cette conférence-débat est le prolongement de la semaine africaine de la francophonie. La Cncaf et son partenaire à la communication, le réseau Malimédias ont voulu organiser cet espace débat en marge du passage de l’Administrateur général de la francophonie M. Adama Ouane. Celui-ci était assisté par le haut représentant du chef de l’Etat à l’OIF, Moustapha Dicko et le président du réseau Malimédias Hamidou El Hadji Touré. La presse étant le canal le plus apte et efficace pour atteindre la cible, les organisateurs de la présente conférence ont tenu à ce qu’elle soit largement représentée.
Etant présente aujourd’hui sur les cinq continents, l’OIF vise entre autres, à promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; promouvoir la paix, la démocratie, les droits de l’homme ; appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique ; développer la coopération au service du développement durable etc. Aussi, cette organisation commune œuvre pour la promotion et la connaissance du français. Cela se fait par le renforcement de la qualité du français, langue étrangère dans l’enseignement contextualisé. Au nombre des missions de l’OIF, il faut citer la promotion de la paix, de la démocratie, la défense des droits de l’homme etc.
L’Organisation internationale de la francophonie fonctionne à partir d’un certain nombre d’organes mis en place. Il s’agit du Secrétariat général qui gère la plus haute responsabilité de l’organisation. Ensuite, elle est placée sous l’autorité de trois instances politiques, à savoir le Sommet des chefs d’Etat, la Conférence ministérielle et le Conseil permanent.
Aux dires du haut représentant du chef de l’Etat, l’OIF dispose quatre représentations permanentes : auprès des Nations unies à New-York et à Genève ; auprès de l’Union européenne ; auprès de l’Union africaine et de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies. Elle a cinq bureaux régionaux dont deux en Afrique : à Lomé pour l’Afrique de l’Ouest et à Libreville pour l’Afrique centrale. Et Moustapha Dicko, d’ajouter que l’OIF a des opérateurs spécialisés. Il s’agit, entre autres de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) ; l’Université Senghor d’Alexandrie d’Egypte ; la Conférence des ministres de l’éducation nationale ; TV5 ; l’Association internationale des maires francophones ; le Campus numérique francophone etc.
Pour l’Administrateur général de l’OIF, cette langue pour laquelle l’organisation a vu le jour, doit se promouvoir aujourd’hui dans le contexte du numérique. Aussi, la francophonie, au-delà de son espace de communion et de dialogue, se dessine comme une expression de solidarité et d’aide. L’OIF œuvre également pour la coopération économique. « Le Mali est un membre important de la francophonie. Et pour la secrétaire générale Michael Jean, le Mali compte beaucoup » a affirmé Adama Ouane.
Diakalia M DEMBELE