Auteur de plusieurs titres, Birama Konaré, vient de mettre à la disposition des fans du livre : « Les marguerites ne poussent pas dans le désert ». Un ouvrage qui a été lance officiellement le 18 septembre 2010 à la bibliothèque nationale. C’était en présence du monde de la culture et de la littérature.
Birama Konaré, fils de l’ancien président de la République du Mali, Alpha Oumar Konaré, vient de sortir, aux Editions Jamana, son nouveau livre intitulé : «Les marguerites ne poussent pas dans le désert ». Une collection de nouvelles de 104 pages.
La crise scolaire, le chômage, la migration, la violence conjugale, le mariage forcé, le destin de femme anéanti… Voilà les thèmes abordés par l’auteur dans cet ouvrage.
Dans ce deuxième livre, la plume du jeune Konaré se veut une arme qui tire sur l’inacceptable.
« Dans cette collection de nouvelles, j’aborde le problème de l’injustice qui mine la société africaine et fragilise les populations, les jeunes en particulier. Ils sont pour la plupart sans ressources financières et veulent tenter l’aventure en occident ; pour d’autres, leur destin est lié à celui de leurs mères, grand-mères et doivent accepter le mariage forcé, la polygamie… ».
Pour Birama Konaré, le lecteur peut trouver dans ce livre tout le sens de son combat, celui d’un auteur qui voudrait donner la parole aux fragiles. « Je l’ai fait sans désir de plaire donc ne soyez pas surpris par la dureté de mon regard». Retrouvez également un auteur qui veut faire de l’écriture un outil d’éveil des consciences et qui présente une société basée sur le respect de la dignité et de la sacralité de la vie.
Et d’ajouter que nous refusons de vivre dans un pays qui n’offre pas la santé gratuite à tous ses fils. Non, nous ne voulons pas vivre dans un pays où l’on ne porte pas assistance à la femme battue, dans un pays où la femme exerce difficilement un métier sans le consentement de son mari, dans un pays où les enfants n’ont pas accès à l’éducation et où les parents fuient leur responsabilité d’éducateurs.
Aux dires de l’auteur, « Les marguerites ne poussent pas dans le désert » entend bien apporter le changement que vous voudriez bien opérer au sein de votre communauté.
On peut dire sans se tromper que l’écriture est un don chez les Konaré.
« Les Marguerittes ne poussent pas le désert », éditions Jamana 2010, 104 pages, 4000 F CFA est un ouvrage qu’il faut absolument lire et faire lire.
Nouhoum Dicko