Lancement du livre «Le fil de lumière» : Un témoignage éloquent de Sophie Pétronin

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L’association Repères et les éditions La Ruche à Livres du doyen Amadou Seydou Traoré, dit Amadou Djicoroni, ont organisé, samedi dernier à la Maison des Aînés, la cérémonie officielle de lancement et de dédicace d’un ouvrage des plus importants. Le Fil de lumière est, en effet, le témoignage du vécu de Sophie Pétronin, une humanitaire très active au Nord de notre pays, surnommée «La miraculée de Gao»

L’association Aide à Gao est spécialisée dans la prise en charge des bébés et de leurs mamans. Médecin nutritionniste et spécialiste de médecine tropicale de cette ONG suisse, Sophie Pétronin, une amoureuse de Gao, du désert et de leurs habitants, la dirige depuis 2004.

Très croyante, Sophie Pétronin a vécu un enfer lorsqu’elle a été séquestrée par des islamistes lors de l’occupation de Gao en 2012. Elle ne devra son salut qu’à l’intervention d’un groupe d’irrédentistes qui l’évacueront vers l’Algérie, en même temps que certaines dames du Consulat de ce pays dans la Cité des Askias. Cette histoire, et plus encore celle qui la lie depuis de longues années au Mali, elle la raconte dans ce livre.

Bien qu’elle n’ait pas voulu tirer la couverture à elle lors de cette rencontre avec le public, il faut rappeler que Sophie Petronin a décidé de s’installer à Gao au début des années 2000 après plusieurs allers-retours. Très dévouée à la cause des plus démunis et des orphelins, elle a mené à bien de nombreux projets: construction de puits, aide à l’assainissement, achat de dromadaires et de chèvres pour reconstituer le cheptel de quelques familles ou cours de formation au personnel infirmier des centres de santés communautaires.

Ce sont ces expériences de terrain, ses échanges avec les populations, ses réflexions personnelles et le récit de toutes ses aventures humaines, bénéfiques comme effrayantes qui constituent la trame du livre de Mme Petronin, qui s’apprête à regagner Gao dans les jours prochains. Comme quoi la méchanceté de certains hommes ne saurait lui faire perdre le cap et abandonner ses pupilles et leurs familles!

Ramata Diaouré

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1 commentaire

  1. Brave Dame, cette Sophie Petronin que j’ai connue à Gao dont elle est tombée amoureuse. Ce qu’elle ne dit pas, c’est que, contre l’avis de son mari, elle a préféré divorcer pour s’y installer. Je l’ai cotoyée à maintes reprises dans la ville de Gao et même en brousse où elle s’y rendait pour soigner les populations malades. Je crois que son témoignage mérite d’être connu de tous et, pour cela, il faut achetter le livre. En tous cas, je lui souhaite un bon retour à Gao.

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