Lancement de la formation-initiation au violon traditionnel « sokou » et au conte theatralise : ’Moussow kan’’ pour former Dix jeunes filles en quatre mois

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La séance de formation et d’initiation de 10 jeunes filles en ‘’Sokou’’ violon traditionnel et au conte théâtralisé, denommée  ‘’Moussow kan’’ en d’autre terme, la voix des femmes  a demarré  le lundi   14 août 2023 et durera 4 mois.  Cette  initiative de l’Association N’Ga Bolo hen, de la conteuse du fleuve Amaichata SALAMANTA est financée par  la coopération internationale Suisse.

Elles  sont dix   jeunes filles à prendre part à la formation d’initiation en ‘’Sokou’’, violon traditionnel et au conte théâtralisé, denommée  ‘’Moussow kan’’, c’est-à-dire la voix des femmes. Cette formation financée par  la coopération internationale Suisse va durer 4 mois  dont 3 mois de cours en ‘’Sokou’’ et au conte théâtralisé. Du lundi au samedi de  9 h à 13 h 30, ces jeunes filles sont formées en sokou, violon traditionnel  par le formateur Monsieur Sidy Koumaré et de 15 h à 17 h, la formation en conte théâtralisé avec Amaichata SALAMANTA. . La séance a debuté le 14 août  et va s’étendre jusqu’au 25 novembre. Et juste après la séance de formation, s’en suivront celle des tournées à l’interieur de Bamako. Du 27 novembre au 24 décembre, les différents tournées de spectacles dans 7 lycées des quartiers périphériques de Bamako dont : le lycée la Senouvienne, le lycée Maridjouma Keita, le lycée BERAKA CMABA , le lycée Kampola, le lycée Bemba Kanda, le lycée de Moribabougou N’Gabakoro droit en face de la Mairie  et 3 sites des déplacés de Bamako : le premier camp se trouve à  Faladiè et les deux autres se trouvent à Niamana.

Pour l’initiatrice, la Conteuse du Fleuve, Mme Amaichata SALAMANTA, c’est suite à une rencontre avec la chanteuse Haira Arby, paix à son âme que l’idée lui est venue de former les jeunes fille à jouer à l’instrument sokou. Selon elle, auparavant, c’etaient des femmes qui jouaient au sokou pour leur mari. A ses dires, cette histoire lui a été contée par les vieilles femmes de Gao et de Tombouctou. Pour l’oratrice, cet instrument mythique a un don d’union et de vivre ensemble. Car, selon elle : « jadis c’etaient les femmes qui jouaient le Sokoun pendant la journée et la nuit quand leur mari revenait du travail. Elles chantaient, racontaient et jouaient le sokoun en même temps. A chaque fois que le mari était fâché, elles trouvaient toujours une solution pour apaiser son cœur à travers le Sokoun » a-t-elle conclu.

Le répresentant de la cooperation Suisse M. Allassane Doua KONATE a rassuré que c’est un plaisir pour la Suisse de contribuer à la présente initiative qui s’inscrit dans le changement de comportement au niveau des jeunes mais aussi d’apporter la joie aux personnes deplacées internes. A ses dires, la Suisse a soutenu de nombreux projets artistiques et culturels ces dix dernières années au Mali.

Pour l’orateur, ce projet s’inscrit aussi dans le cadre de l’engagement de la Suisse aux côtés du Gouvernement malien,  engagement materialisé par la signature d’un mémo d’entente le 1er juin dernier pour la periode 2022-2025. Selon lui, c’est le message que la Suisse reste engagée malgré le contexte actuel difficile a t –il signalé.

Quant à la répresentante du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, Mme Diahara Sanogo, elle dira que son departement soutien et encourage toutes les initiatives de promotion de la cohésion sociale ainsi que de nos instruments traditionnels, gage de notre patrimoine culturel. A cet effet, elle a salué et  encouragé cette initiative de formation des jeunes filles qui selon elle, contribue à l’atteinte des objectifs de leur departement, avant de remercier les partenaires financiers que sont Donko ni Maaya et la coopération Suisse.

 

Fousseyni SISSOKO

Source : NOTRE VOIE

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