La culture malienne à l’honneur en France avec Inna Modia et Cheick Diallo : Inna Modia, l’étoile montante de la d’Africa en Europe

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Le disigner, Cheick Diallo et la chanteuse, Inna Bocoum, plus connue sous le nom d’artiste d’Inna Modia, ont de la cote dans l’hexagone. Si le premier est dans le centre de la France, à Riom, au Musée Mandet, à l’occasion des vingt ans de sa riche carrière, la chanteuse, Inna Modia, quant à elle est devenue la nouvelle coqueluche de la musique africaine en France ; tant elle est sollicitée.

Après avoir séduit le grand public du festival des Terres Blanches, le 28 juillet dernier à Guérande, en Loire-Atlantique, dans l’ouest de la France, la petite fille peuhle de 28 ans donnera le 12 août prochain un concert gratuit à Ardres, dans le Nord-Pas-de-Calais, en point final d’une journée festive dédiée à la clôture des Jeux Olympiques.
Après le succès européen de son premier album Everyday is a New World, qui voit le jour en octobre 2009 et du single «French Cancan » (Monsieur Sainte-Nitouche), sorti en été dernier, son nouveau single, “I am smiling” est considéré par les critiques et surtout la presse française comme pouvant devenir l’un des tubes de cet été.
Très populaire en France, Belgique, Suisse et au Canada, Inna Modja propose « un univers musical rafraîchissant, pop et “girly”, comme l’écrit un confrère français.
Inna Modia sera également en concert dans la ville mythique de Vichy, en novembre prochain. Mais déjà, dans cette ville qui a été provisoirement la capitale clandestine de la France sous la deuxième Guerre Mondiale, cet événement lointain est très attendu. Rendez-vous donc le 23 novembre 2012, au Centre culturel Valérie-Larbaud de Vichy, à 20h30. Autant dire que cette chanteuse a de la cote ici en France. Et comme nul n’est prophète chez soi, la sixième d’une fratrie de 7 enfants, qui est née à Bamako en mai 1984 reste, en dépit de ses succès musicaux en Hexagone, très peu connue des mélomanes du Mali.  Elle a commencé la musique au Rail Band de Bamako, chez Salif Kéita.

Cheick Diallo ou la passion du design
L’autre Malien en vue en France ces temps-ci c’est bien le designer Cheick Diallo. L’ancien pensionnaire de l’Ecole nationale supérieure de création industrielle (Ensci) de Paris (1992 à 1994), expose depuis le 20 juin, la somme des vingt ans de sa riche carrière de designer au Musée Mandet de Riom, chef-lieu d’arrondissement du Puy-de-Dôme en Auvergne, à une dizaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. Le lauréat 1993 d’un concours organisé par le musée des Arts décoratifs de Paris, avec sa chaise Rivale et son lampadaire Ifen y restera jusqu’au mois de décembre prochain. Cette expo d’une cinquantaine de ses œuvres, dont une bonne part de mobilier, est une première pour lui dans un musée. Quoi de plus normal pour émouvoir le Fulaké : « je suis vraiment très heureux d’être ici, a-t-il insisté. Mais il est difficile de parler de soi. Je ne donne la parole qu’aux objets. Mais sachez que les artistes, dont la vie est difficile à Bamako et dont je représente le travail, ont leur cœur ici avec vous », a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien vichyssois, La Montagne. Mais aussi, les visiteurs peuvent s’offrir le Catalogue, « Made in Mali Cheick Diallo Designer » de 144 pages, que les Editions Silvana Editoriale ont sorti cette année.
Rappelons que Cheick Diallo, est aussi fondateur de l’Association des designers africains (Ada), qu’il représente en France.
Amadou Salif Guindo, depuis Vichy, dans le centre de la France

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