Dans le synopsis du film réalisé par Soussaba Cissé, NGUNU NGUNU KAN, elle nous raconte l’histoire d’un jeune homme qui s’appelle Souleymane Touré, alias ” Petit Boua “, âgé de 26 ans et passionné par les humoristes mais animateur dans une radio de Tombouctou, il a été laissé pour mort à la frontière par les terroristes occupant le nord du Mali pour avoir motiver les jeunes du nord à leur résister. Un voyageur de retour à Bamako le recupère et le conduit à l’Hôpital Gabriel Touré où il recevra des soins pendant quelques jours.
En convalescence son histoire parcourt tout le Mali et à la suite de son agression, il prend conscience de son utilité dans la crise que le Mali traverse actuellement et souhaite faire partager son vécu au nord avec les jeunes de Bamako à travers ses textes.
«Je suis née à Bamako, capitale du Mali, où j’ai passé toute mon enfance. Etant issue d’une famille de cinéastes, j’ai eu la chance de me familiariser très tôt avec l’univers du cinéma, notamment en accompagnant mon père lors de ses tournages dans de nombreux pays d’Afrique et du monde.
A la fin du Lycée, je m’intéressais au stylisme, je m’amusais souvent à dessiner et à coudre mes propres vêtements. Voyant les difficultés rencontrées par mon père pour monter ses films, j’ai d’abord hésité a tenter ma chance dans la réalisation, mais ma passion et mon amour pour le cinéma m’ont convaincu de me lancer à mon tour dans l’aventure. J’aimerai faire partie de cette génération de cinéastes africains capables de faire bouger les choses et de redonner au cinéma africain une place importante dans le patrimoine culturel mondial.
Après le baccalauréat, j’ai continué mes études à Paris, en rentrant au Conservatoire Libre du Cinéma Français (C.L.C.F) dans le 19ème arrondissement. Il s’agissait d’une formation de 3 ans, au cours de laquelle j’ai réalisé mes 3 premiers courts-métrages : “N’bah Muso” et “Tinyé Su” réalisés par mes propres moyens, et “Seben Tan” réalisé dans le cadre d’un film de fin d’étude.
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai réalisé plusieurs documentaires sur des immigrés sans-papiers en France à Paris, mais également à New-York. J’ai réalisé ensuite 3 autres courts métrages (Fasodewn 1 et 2, Tiefaring) sur les conséquences de la guerre. J’ai également participé à la réalisation de concerts, de clips et de documentaires sur des artistes africains, afin d’enrichir ma culture de ce continent que j’ai quitté pendant un long moment.
Aujourd’hui toutes ces expériences m’aident à appréhender l’écriture de mon premier long-métrage et me conforter dans l’idée que je ne me suis pas trompée de chemin» a précisé Soussaba, la fille du cinéaste Souleymane Cissé.
Alou B HAIDARA
Fô tan dè!Vous êtes donc la fille du grand Ba Solo!En tout cas bon vent à toi. 😉
Je serai heureux de voir ce film dont tout le monde parle déja. Les films étrangers ( pas occidentaux ) sont rarement au programme en europe, dans toute l’europe.
C’est sur sanogo et les leaders politiques que tu dois faire quelque chose pas un animateur qui n’a pour seul moyen de défense un dictaphone dans une localité occupée par des djihadistes. Le cas de Bamako est plus vivant .D’un coté diancounda,de l’autre mariko,le haut conseil islamique, les leaders politiques en en quête de postes, la population en train de souffrir,sanogo avec son tiapalo, ortm bombardé, l’armée divisée, le refus de voyage de cheik modibo diarra,la société civile observatrice, le départ des partenaires, les cinéastes avec leurs propres moyens, ma chère il y a plus à faire pour toi à Bamako que tu connais .Courage.
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