Koumba Kéïta, stagiaire à kora films, poétesse et étudiante : Du courage et de l’ambition à revendre

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Brillante, courageuse, travailleuse et très religieuse, Koumba Keita l”est assurément. Cette jeune fille d”une vingtaine d”années est l”une des descendantes du héros mandingue Soundiata Keita, l”Empereur dont le nom a fait le tour du monde. Etudiante en 4e année de droit privé à la Faculté des Sciences Juridiques, Koumba Keita prépare en même temps un Master en gestion et entreprenariat culturel au Conservatoire des arts et métiers Balla Fasseké Kouyaté et travaille comme stagiaire à Kora films.

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Déjà au lycée Ibrahima Ly, où elle a effectué son cycle secondaire, elle a participé aux différentes journées culturelles et en sortait première à chaque fois, ce qui lui a valu de remporter en 2001 le prix de la jeune participante au concours national de la poésie qu”à organisé le Mouvement d”Action et de Réflexion pour le Développement. Co-animatrice de l”émission de l”ORTM "En toutes lettres" avec Moussa Baba Coulibaly, elle fut également assistante de réalisation de la pièce "Suicide" à sa création en 2003. Elle est aussi membre de l”Association culturelle des élèves et étudiants du Mali, partenaire du festival littéraire "Etonnants Voyageurs". L”étudiante a été, en 2005, l”une des interprètes du film "Provoc – actrices de Bamako" et a effectué un stage en journalisme dans le cadre de la couverture médiatique des festivals "Dense Bamako Danse" et "Théâtres des réalités".

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Malgré son emploi du temps très surchargé, Koumba Kéïta, qui est très courageuse, a entrepris en 2006 des recherches sur le père de la Négritude, Léopold Sedar Senghor, dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du poète-président. Elle vient d”ailleurs d”être proclamée lauréate d”un concours consacré à la Francophonie.  

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Koumba Keita, stagiaire à Kora films depuis quelques années, a participé à presque tous les festivals et autres événements artistiques et littéraires organisés au Mali, comme celui de l”eau de Manantali, dont elle est membre active. C”est pourquoi elle ne pouvait être absente du colloque consacré au cinquantième anniversaire des écrivains et artistes noirs. Là, elle  avoue avoir appris beaucoup de chose sur l”histoire de l”Afrique. Elle y a présenté un texte sur la négritude et l”esclavage et rendu un vibrant hommage aux fils de la vieille Afrique. Cette jeune poétesse écrit généralement sur des thèmes d”actualité, entre autres la guerre, la famine, les mères de l”humanité que sont les femmes, les enfants –  soldats, les enfants de la rue et, bien sûr, un peu sur l”amour.

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                      Fatoumata Mah Thiam Koné

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BH du 6 juillet 2007

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